XALIMANEWS-Au Sénégal, l’usage des réseaux sociaux, en particulier TikTok, soulève de plus en plus de préoccupations. Cette plateforme, initialement conçue pour le divertissement et le partage de contenus créatifs, est parfois détournée pour des règlements de compte publics. Les disputes, diffamations et querelles personnelles s’y multiplient, donnant lieu à des polémiques qui attirent l’attention et alimentent des débats houleux.
Azouza Sensible, une personnalité connue pour son franc-parler, a souvent dénoncé ces dérives. Elle met en garde contre les conséquences néfastes de ces comportements sur les relations sociales et la cohésion au sein de la communauté. Ces pratiques peuvent ternir des réputations, briser des amitiés et même provoquer des tensions familiales.
L’importance d’un usage responsable et constructif des réseaux sociaux est donc un appel récurrent. Ces plateformes devraient être des espaces de partage positif et de valorisation, plutôt que des scènes de conflits ouverts.
Ces propos, perçus par certains comme une critique implicite de la polygamie, ont rapidement fait réagir. L’Imam Rafahi Mbacké, figure influente dans les débats religieux au Sénégal, a exprimé son désaccord de manière directe et tranchée : « De quoi Coumba Gawlo Seck se mêle pour dire aux imams les thèmes qu’ils doivent aborder lors de leurs sermons du vendredi ? Dans quelle mosquée l’a-t-on une fois vue prier la prière du vendredi, les prières des fêtes religieuses ? »
Pour l’imam, les déclarations de la chanteuse empiètent sur le domaine religieux, un espace où, selon lui, seuls les érudits ont la légitimité d’intervenir. Il a également rappelé la position de l’islam sur la polygamie : « L’islam a déjà tranché ce sujet de la polygamie. Le prophète Mouhamad a instruit aux musulmans d’avoir plusieurs femmes (4 au plus) et d’essayer d’avoir le plus d’enfants possibles. »
Un leader ne doit pas se mettre dans des discussions de bornes fontaines. Coumba Gawlo a le droit de dire ce qu’elle pense et les imams savent ce qu’ils doivent faire. Juste sir ce debat de la polygamie : il y a des conditions a remplir. Prendre des recommandations ou des regles et extirper que ce qui t’interesse et en faire sa promotion c’est ce que je vois avec cette sortie. La pilygamie au Senegal c’est quelque chose de special la critiquer ou la soutenir sans en connaitre les fondements c’est juste se tromper et cela n’a rien de religieux
On assiste ici à une forme de résistance qui consiste à vouloir tuer le poussin dans l’oeuf avant qu’il n’en sort. L’homme sénégalais (le premier ou le seul qui lit et interprète le coran) a toujours interprété la religion musulmane selon une direction binaire homme/femme avec comme objectif de donner tous les avantages à l »homme et le reste à la femme. Cette altercation par presse interposée entre coumba gawlo seck et cet imam est juste un début de ce que ce monde des religieux va devoir endurer dans les années ou décennies à venir au Sénégal ( c’est-à-dire l’émancipation de la jeunesse sénégalaise vis-à-vis de ce monde des imams et autres marabouts).
L’expression c’est pas les marabouts c’est dieu qu’on a beaucoup entendu lors des caravanes politiques de ousmane sonko constitue in fine une alerte pour ses marabouts et autres imams sénégalais sur le fait que les jeunes sont dans le sillage de se départir de ses obstacles à l’émancipation et à l’autonomie personnelle des sénégalais. Ousmane sonko a réussi à écrasé une partie de ce qu’il appelle le système c’est-à-dire le politique. Il lui reste encore beaucoup d’autres pans de ce système dont le lobby des imams et marabouts. Ce ne serait pas forcément ousmane sonko en personne qui va écrasé ce lobby mais ceux qui ont constitué la force de sonko c’est-à-dire les jeunes. Ousmane sonko a réussi à gagné dans les cités religieuses en utilisant la composante jeune de cette communauté en la faisant comprendre que oui vous pouvez croire à vos khalifs mais votre avenir et l’avancement du pays c’est vous pris individuellement. À partir de là il va se créer bientôt une forme de remise en cause de bien de réalités ou coutumes anciennes de notre société qui ne seraient plus en conformité avec les aspirations du Sénégalais de demain : confort, santé physique et financière, éducation et loisirs de toutes sortes. Cette émancipation ou autonomie ne peut être en conformité avec ce lourd héritage de la polygamie et des familles nombreuses qui est l’idéal des imams d’aujourd’hui.
vous réduisez tout au débat politique, sur la personne de Sonko. or il y a beaucoup de senegalais qui s’intéressent pas à Sonko.
je suis the zosizo la ma ndalama