La laïcité à la sénégalaise établit le pluralisme religieux (historien)
L’historien Mamadou Diouf, directeur de l’Institut d’études africaines à Columbia University (Etats-Unis), a loué le caractère « extraordinaire » de la laïcité consacrée au Sénégal qui, selon lui, « établit le pluralisme religieux » dans ce pays et constitue « un instrument de contrôle » de celui-ci.
‘’La laïcité établit le pluralisme religieux dans ce pays. Et c’est pour ça que c’est une valeur extraordinaire’’, a dit M. Diouf, samedi lors d’une cérémonie de présentation du livre intitulé : ‘’Les régimes politiques sénégalais de l’indépendance à l’alternance politique : 1960-2008’’, de l’ancien recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et ancien ministre de la Justice, Seydou Madani Sy.
Pour Mamadou Diouf, le débat sur la laïcité n’a jamais été posé et réglé ‘’parce qu’il y a constamment des mouvements de va-et-vient’’ sur la question. ‘’Ce qui le montre, dit-il, c’est le cas du serment avec le mimétisme de Senghor.’’
‘’En 1976, la référence à Dieu disparaît du serment. En 2001, la référence à Dieu revient dans la Constitution’’, souligne le chercheur, estimant que c’est ça qui montre que l’engagement religieux des Sénégalais est ‘’assez marrant parce qu’on leur fait le coup de leur envoyer Dieu et ils ne réagissant pas. Et ils disent qu’ils sont religieux’’.
Revenant sur le processus de rédaction de l’actuelle Constitution du Sénégal, promulguée en janvier 2001, Mamadou Diouf a dit que, sur la question de la laïcité, ‘’l’inclination du président Abdoulaye Wade était de l’enlever’’.
‘’C’est sous la pression de l’opinion que l’on a réinscrit cela (la laïcité)’’, a-t-il rappelé, ajoutant que Léopold Sédar Senghor (président du Sénégal de 1960 à 1980) s’est lui-même ‘’pris dans la piège’’ de cette laïcité en laissant dans un premier temps la référence à Dieu dans le serment.
Mamadou Dia (président du Conseil de gouvernement de 1957 à 1962) et Léopold Sédar Senghor ont inventé ‘’une laïcité à la sénégalaise, qui n’a rien à voir avec les deux grandes laïcités, la française et la turque’’, a expliqué Mamadou Diouf, précisant qu’il y a ‘’une énorme littérature en anglais qui compare constamment la laïcité au Sénégal à ces autres formes de laïcité’’.
ADC/SAB
On s’en contre-fout ! Trop nul après il se dit Professeur !!
La laïcité française est totalement déguisée et carrément dévouée aux intérêts sionistes (pas juifs). Vous ne comprenez rien des véritables enjeux puisque vous contentant tout bêtement de ce que vous lisez des occidentaux…Et vous croyez ce qu’ils veulent que vous croyez !!!
En France l’Objectif est de critiquer l’église pour déchristianniser les gens (ce qui est déjà fait) et de diaboliser l’islam afin de justifier la fausse légitimité d’Israel.
Vous n’avez rien compris Mamadou Diouf. Démal jaangui alqur’aan avant qu’il ne soit trop tard. Moo guen !
mon quand on fait un commentaire il faut aller au fond des choses pour eclairer le lecteur du bien fonde de vos declarations ou lui permetre d avoir une idee de ce qui a motive votre article mais ne te contente de dire ila dit …. soyez beaucoup journaliste que raconteur
Maintenant il choisissent des titres à la cons juste pour attirer les lecteurs.
La laïcité est un vocable qui cache une réalité qui a rien à voir avec la foi ou la religion. Les français qui l’ont institué étaient d’obédience maçonnique, animés par des intérêts matérialiste et une farouche opposition à l’Islam qui s’installait de plus en plus sur le sol europeen. Parler de laîcité au Sénégal n’a aucun sens si l’on connait le poids des confréries dans le processus de désignation du Président.
La laïcité est en effet nécessaire pour assurer l’équalité de toutes les religions du Sénégal.
égalité