Depuis sa dernière sa sortie, particulièrement virulente, contre les chefs de l’opposition, le directeur de campagne du candidat Wade fait converger vers sa personne les ripostes les plus soutenues. Dans cette logique, la Ld a pris la plume pour répondre à Souleymane Ndéné Ndiaye : « Un immature », écrit Moussa Sarr, le porte-parole de la commission communication des « Jallarbistes ». Au nom de la Ld et des leaders de Bennoo !
Le groupe de défense, contre le dernier discours du directeur de campagne de Wade, s’élargit. Ainsi, sur le même tempo que le candidat Arona Ndoffène Diouf, Moussa Sarr, membre influent de la Ligue démocratique (Ld) est monté au créneau pour dénoncer les attaques « infantiles » du Premier ministre à l’égard des chefs de l’opposition. Pour le porte-parole de la commission communication de la Ld, ces attaques du directeur de campagne du candidat Wade qui n’ont pas épargné le Pr Bathily montrent « à suffisance », que l’auteur « n’a pas l’envergure d’un homme d’Etat ». À preuve, Moussa Sarr fait remarquer le caractère « puéril » des actes et propos du chef du Gouvernement, qui montrent le visage « immature » de l’homme. Et cela n’est pas, semble-t-il, le plus grave. Car, de l’avis de Moussa Sarr, plus inquiétant est encore l’inclinaison du Premier ministre vers des futilités. « En lieu et place des tâches dévolues à son statut, Souleymane Ndéné Ndiaye, nul à souhait, préfère se pavaner dans des soirées mondaines », écrit Moussa Sarr. En conséquence, « les Sénégalaises et Sénégalais ne peuvent rien attendre de cet homme. D’ailleurs, sa la longue errance à l’Université de Dakar, constitue la preuve qu’il ne dispose pas des aptitudes intellectuelles requises pour être à la hauteur du rôle à lui assigné par « son » président », commente-t-il. La leçon est ainsi servie, par M. Sarr, au Pm : « Au regard de l’ampleur de la crise, dans laquelle le pays a été plongé du fait de votre incompétence, le Sg de la Ld et l’ensemble des leaders de la coalition Bennoo Siggil Senegaal sont beaucoup plus soucieux du devenir du Sénégal que de leurs ambitions personnelles ». Le conseil de M. Sarr part d’une boutade du concerné : « Nous n’avons pas peur », disait Souleymane Ndéné Ndiaye. « Affirmatif » ! Semble lui rétorquer son « interlocuteur ». Qui poursuit, « vous avez plus que peur. Vous êtes désemparés » ! Et, « c’est ce qui explique vos fanfaronnades et vos gesticulations », répond toujours le camarade de Bathily. Avant de conclure cette diatribe, pour le moins violente, le porte-parole de la commission communication de la Ld interpelle une dernière fois le Pm. « Si vous êtes autant sûr de votre victoire aux prochaines (joutes), nous vous mettons au défi d’organiser des élections libres, transparentes, sincères et démocratiques », dira-t-il à Souleymane Ndéné Ndiaye. Une exigence, qui selon le « Jallarbiste », « est liée d’abord à la nomination sans délai d’un ministre de l’Intérieur neutre, crédible et consensuel ». Cette condition remplie, « les Sénégalais pourraient identifier le véritable tocard, au sein de la classe politique depuis 1974, celui que vous n’avez daigné soutenir qu’au second tour de l’élection présidentielle de 2000 », dit-il au directeur de campagne du candidat Wade.
Mansour NDIAYE
loffice.sn
Souleymane Ndéné NDIAYE devrait penser au couple Marguerite et Mario GASPERINI qui se sont suicidés à cause de lui, alors qu’il ne voulait que faire oeuvre utile au Sénégal.
C’est tres normal…
Dommage , car seul Wade est capable de nommer un CARTOUCHARD ,Premier Ministre du Senegal.
Ou est Senghor ????????
A l’entendre parler, je pense qu’avec mon bac je peux être ministre car j’aurai au moins un premier ministre plus nul que moins