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LA MAIRIE DES HLM ENVAHIE PAR LES EAUX La corvée des conseillers

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« Il est difficile de travailler dans la municipalité des hlm de Dakar en période hivernale ». C’est l’avis des pensionnaires de ladite localité envahie par l’eau des pluies depuis le début de l’hivernage. Les deux bâtiments de la mairie sont presqu’entourés par des eaux de pluies. Les autorités municipales ont d’ailleurs recours aux méthodes traditionnelles de drainage en creusant des tranchées pour l’évacuation des eaux.

La mairie des hlm de Dakar est envahie par les eaux des pluies. Les deux bâtiments de la mairie sont presqu’entourés d’eau de pluie. Les autorités municipales ont recours à un système traditionnel de drainage des eaux. Des tranchées ont été creusées pour faire évacuer les eaux.

Juste à l’entrée des bâtiments, ce sont des herbes qui servent de décor. La peinture du bâtiment s’est effritée pour laisser place à des taches noires et verdâtres. L’hivernage a changé le visage des bâtiments abritant la mairie des Hlm.

A l’intérieur, dans la cour une marre a pris ses quartiers tout autour des bâtiments. On dirait une zone de pêche et au milieu des flots, on aperçoit des dépôts de poubelles. Un véritable terreau fertile pour les moustiques et autres bactéries. Conséquence, les pensionnaires de la mairie sont alors sous la menace de maladies comme le paludisme. Malgré cette situation, le personnel continue le travail. Dans l’enceinte, un agent pour renseigner les visiteurs.

Les entrevues se poursuivent sans peine dans les différents bureaux. Le calme règne dans cet endroit. L’affluence des populations n’est pas des grands jours. Selon un des locataires de la mairie : « il est difficile de travailler aux hlm en période hivernale. Il arrive que la mairie soit inaccessible après la pluie. Il s y ajoute la peur d’attraper le paludisme même si des opérations de saupoudrage se font régulièrement. Dans ces conditions, nous avons moins de visites, mais cela ne perturbe en rien le calendrier de la commune d’arrondissement ».

L’agent voyer, Mass Mbaye quant à lui a déclaré : « l’hôtel de ville est construit dans une cuvette et malgré le pompage, l’eau s’installe. Le drainage des eaux en amont dans la commune trouve son point de chute dans cette zone. C’est ce qui explique notre cohabitation avec les eaux pendant la période hivernale » ». Et M. Mbaye de poursuivre : « certes, la responsabilité revient à l’entreprise qui a construite la mairie. Mais à notre niveau nous avons décidé de faire des travaux pour récupérer d’autres terres. A cet effet, des initiatives ont été prises par la mairie pour atténuer les flots. Il s’agit de la construction de tranchées pour régler le problème ».

La volonté de la municipalité est engagée pour améliorer le cadre de vie, toutefois le problème de financements se pose. « Ce n’est pas une petite affaire. Nous faisons du pompage des eaux, mais cela ne suffit pas. Il y a l’eau qui revient du fait de la saturation de la nappe souterraine.

Les travaux nécessitent beaucoup de moyens financiers. La commune a des partenaires, et on compte y arriver avec leur appui, a martelé M. Mbaye. Interpellé sur la présence des herbes au sein de l’hôtel de Ville, l’agent voyer s’est défendu : « il faut attendre la diminution des eaux pour désherber sinon, les herbes risquent de germer et le travail abattu se réduit à zéro. Nous avons alors décidé d’attendre la fin de l’hivernage pour entreprendre les opérations de Set Sétal. »

sudonline.sn

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