Créée le 28 Mai 1975 à Lagos au Nigéria par quinze pays de l’Afrique de l’Ouest dont notre pays le Sénégal , la CEDEAO a pour objectif principal de « promouvoir la coopération et l’intégration dans la perspective d’une Union économique de l’Afrique de l’Ouest en vue d’élever le niveau de vie de ses peuples, de maintenir et d’accroître la stabilité économique, de renforcer les relations entre les Etats Membres et de contribuer au progrès et au développement du continent africain ».Si les objectifs initiaux étaient essentiellement économiques, la Communauté a par la suite pris en charge les questions politiques.
Mais malheureusement sa mission se voit déjouer par un Club de chefs d’état dont leurs seuls vœux est de s’éterniser au pouvoir. Elle devient alors un syndicat des présidents en exercice contre les peuples. Comment peuvent-ils , comme d’ailleurs le dit leur homologue Bissau Guinéen Emballo, condamner le putsch des militaires et ne pas condamner leur putsch constitutionnel de troisième mandat ?
Combien de décisions ont été prises par cet organe et non respectées par nos dirigeants ?
La CEDEAO avait ordonné le Sénégal de libérer Karim Wade et Khalifa Sall. Apres un refus catégorique, Macky Sall a évoqué que son pays est souverain.
Et aujourd’hui on voudrait que le Mali se plie à ces décisions de cette organisation. N’avons-nous pas dans ce cas deux poids, deux mesures ?
Et pourtant les conventions et traités dès qu’ils sont ratifiés par notre assemblée devienne partie intégrante de notre corpus judiciaire. Et suivant la hiérarchie des normes, elles sont de degré supérieur. Pourquoi ne sommes-nous pas soumis à ces décisions ?
C’est pour cette raison que les peuples d’Afrique ne donnent aucun crédit à cette organisation sous régionale. Et pourtant la mission qu’elle s’est assignée est très bonne mais déjouée par ces putschistes constitutionnels.
D’ailleurs IBK vient de les a désavouer lors de la visite du Président Nigérien Goodluck Jonathan, le médiateur de la CEDEAO, en disant ceci « je ne retournerai pas aux affaires même pas pour une seconde. »
Désormais personne ne peut rien contre un peuple qui se soulève car le peuple contrôle maintenant la situation. C’est l’éveil des consciences en Afrique. Les présidents Alpha Condé, Alassane Dramane Ouattara, Macky Sal etc….tous sont avertis.
Une urgence s’impose afin que de véritables réformes soient engagées pour redonner à cette institution son lustre d’antan.
ALIOU DJIBA
Cette mission ne peut etre qu’un retentissant échec.Ils sont juges et parties.Ils incarnent et se mettent dans la peau d’IBK. Un peuple débout est invincible.Il lui appartient souverainement de définir les paramétrés de leur propre destin
Good Luck n’est pas un président « nigérien », mais l’ancien président « nigérian »