Voilà l’analyse qu’en a fait« Confidentiel Afrique »Selon des sources diplomatiques autorisées et parvenues à « Confidentiel Afrique », le palais de Ndjamena a attendu, en vain, les informations des forces armées françaises sur des images d’avancée des colonnes vers la capitale. Bizutage de premier degré de Paris qui n’a pas ou peu collaboré avec l’armée tchadienne. Plusieurs coups de fils téléphoniques de NDjamena n’ont pas servi à grand-chose, souffle notre source anonyme. Paris prend ses distances, Washington, de son côté, somme tous ses ressortissants de quitter le territoire tchadien. Sans même demander un avis courtois au ministre des Affaires Étrangères du Tchad sur la situation.
Selon nos informations, c’est le 18 avril 2021qu’un avion spécial d’Air France affrété par Paris, s’est posé à NDjamena pour transporter la communauté américaine dont des diplomates. Paris et Washington avaient-ils l’assurance de la fin du pouvoir du Maréchal Idriss Déby Itno ?Le patron des services de renseignements tchadiens lui avait passé un coup de fil d’une vingtaine de minutes, pour surseoir à sa volonté et à son engagement d’aller au front. Selon nos informations recoupées, Idriss Deby Itno en compagnie d’une poignée restreinte de l’appareil sécuritaire militaire ,a quitté le palais présidentiel nuitamment, sans en avoir informé certains généraux. Des informations autorisées renseignent que Idriss Deby aurait reçu deux balles dans le dos dans la confusion des assauts. Une source a soufflé à « Confidentiel Afrique », que ces deux balles ont été fatales au Maréchal. Lequel avait dû être évacué en urgence pour lui administrer les premiers soins.
NB :Mon commentaire
Sevré par Paris d’informations stratégiques sur l’avancée des rebelles vers Ndjamena, et lâché par les américains que la France a aidé à évacuer ses ressortissants et son personnel diplomatique le 18 Avril, Deby devait sentir venir un piège pour se débarrasser de lui.
C’est certainement pour cela, le 20 avril, soit deux après l’évacuation des américains, qu’il avait décidé d’aller sur place inspecter la ligne de front pour mieux préparer la défense de la Capitale vers où les rebelles se dirigeaient
Et « il est mort de deux balles reçues au dos » ! Soit il fuyait devant les rebelles pour recevoir
deux balles au dos, soit il a été assassiné lâchement par certains de ses compagnons qui en ont profité pour tuer 4 généraux dont il avait confiance au point de les amener nuitamment l’accompagner sur son inspection du front !
Tout cela rend peu crédible la mort de Deby au front face aux rebelles, l’arme à la main ! Si tel était le cas, les rebelles qui l’avaient tué deux balles dans le dos, ne l’auraient pas permis d’être évacué vers Ndjamena ! Et c’est de Paris qu’a été publié le communiqué du parti de la rébellion, le FACT, annonçant la mort de Deby !La thèse de l’assassinat de ce Président à son sixième mandat pour 5 ans, dans des élections si controversées, devient plus plausible que sa mort face aux rebelles par « deux balles au dos » ! La « Communauté Economique des Etats Africains du Centre » (CEAC) et « l’Union Africaine »(UA), devraient exiger une enquête internationale indépendante pour élucider les circonstances de la mort de Deby, et situer les responsabilités éventuelles.
Il y va de la vie de nos Chefs d’État, de la stabilité de nos pays, et de la sécurité de nos peuples !
La France et les USA ont vu venir et ont laissé faire, s’ils n’en sont pas les commanditaires !
Ibrahima SENE PIT/SENEGAL
Trente année au pouvoir, c’est trop. Au palais ou au front, il était perdu, lâché. Un potentat qui se croyait omniscient, omnipotent et omniprésent. Il était plus militaire que pharaon. Point besoin d’enquête. Il faut savoir quand terminer une étape. Qu’il soit tué au front le même mois de sa réélection après trente années de pouvoir point de coïncidence fortuite.