‘’Un chef de l’État doit, en fonction de sa stratégie globale de croissance durable, réorganiser son Équipe gouvernementale pour atteindre les cibles de résultats.’’
Depuis l’avènement du l’actuel premier ministre le Sénégal est en léthargie et nous savons bien les principales causes. En mettant en place cette nouvelle Équipe, beaucoup d’espoir était attendu du fait de la morosité économique que traversait le pays. Seulement après presque deux années de gestion publiques nous sommes nombreux à observer que la situation est pire et ce malgré les vaines tentatives de maquiller les statistiques. Le bateau du Sénégal est en train de chavirer et cette réalité doit être dite pour permettre au Responsable du pays de corriger la situation endémique et problématique, de changer de cap.
Il est vrai que selon notre constitution il appartient au Président de la République de définir la politique nationale; ce privilège lui permet de nommer des personnes qui doivent la traduire en actions publiques concrètes. Mais il faut dire qu’il n’a aucun droit de nommer des personnes à des postes stratégiques en se baser sur la base de partisanerie. Cette façon de faire est à l’origine des difficultés auxquelles le pays fait face et que les forces vives de la nation doivent dénoncer.
Si vous avez élaboré un bon document de la politique globlale publique que vous devez dérouler pour atteindre vos cibles de résultats et que vous n’avez pas l’Équipe pour la réaliser, toute action allant dans ce sens sera vouée à l’échec. Et malheureusement c’est le cas aujourd’hui sous le président Sall. L’ossature actuelle (comme passée) du gouvernement ne permet en aucun de mettre le pays sur les rampes de la croissance. C’est pourquoi j’estime qu’un remaniement est impératif pour préserver le peu de ressources publiques qui nous restent. Le gaspillage des fonds publics a atteint des proportions inattendues. À quoi nous sert des institutions comme l’IGE, l’OFNAC, la Cours des comptes si leur travail accumulent souvent des retard de 2 à 3 ans et que leur mandat et mission restent toujours en dehors des préventions des mauvaises pratiques de le gestion de la sphère publique(objet de ma prochaine contribution)?
Nous savons bien le Sénégal marche aujourd’hui sous auncun plan stratégique de développement durable et que le PSE dont on nous parle tous les jours n’est rien d’autre qu’un outil moderne de ‘’colonisation’’ que certaines institutions internationales ont imposé à plusieurs pays africains dont le Gabon, le Caméroun etc. Alors si vous estimez que le pays sortira de cette impasse avec ce document vous devez vous armer de patience.
D’ailleurs en parlant de ce régime je rappelle que c’est sous la gouverne de l’actuel premier ministre que les affaires Petro Tim et Arcélor Mital ont ‘’émergées’’. C’est aussi la période durant laquelle notre pays est en train d’exceller dans le groupe des pays les plus pauvres au monde et où l’IDH est de plus en plus faible. C’est aussi avec l’avènement de l’actuel PM que pour la première dans notre histoire le taux de croissance de notre PIB fut contesté et que le petit frère du PR a pu mettre en place une banque d’investissement avec des fonds d’origine non encore édifiée…
Tout pour vous dire que le pays va mal et que les conflits d’intérêt sont de plus en plus répandus et que la cacophonie est érigée en mode gouvernance publique. Il urge de prendre des mesures correctives pour les prochaines générations. Je ne mets pas tout sur le dos du PM mais sa responsabilité est de taille. Rien ne l’obligeait à accepter une fonction dont il n’avait ni le profil ni le charisme. Il n’initie aucun débat. Il est juste là pour reprendre le discours de son chef et même de son propre ministre des finances. Rien qu’à entendre le discours du chef de l’État nous nous sommes rendus compte que le Sénégal est aujourd’hui sans premier ministre. Vous me direz que c’est dans le cadre la solidarité gouvernementale. Le débat ne ne situe pas à ce niveau. Je parle bien du leadership qu’un pm doit avoir pour habiter la fonction et jouer pleinement sa partition.
Dans tous les cas de figure il faut dire que c’est le PR a voulu nommé quelqu’un qui ne sera pas en mesure de lui apporter des éclaircissements sur la façon de gouverner le pays du fait de son allergie aux critiques. Voilà le résultat: un pays aux arrêts sur les plan éducatif, sanitaire, économique, politique et social.
Aujourd’hui c’est le peuple tout entier qui souffre. Oui le Sénégal est en train de souffrir et personne ne doit en parler. L’heure est grave et elle est au changement de paradigmes, au change de cap. J’espère que le PR prendra rapidement le soin de nommer un nouveau gouvernement pour l’accompagner jusqu’aux prochaines échéances.
Pour l’intérêt du pays ce gouvernement doit être changé et que la prochaine équipe devra s’asseoir sur des bases solides pour une meilleure utilisation des ressources publiques; un PM portera enfin l’habit d’un public manager qui s’appuiera sur les nouveaux outils du management public pour améliorer la qualité et la gouvernance du service public et transformer le discours politique en actions publiques concrètes.
Le pays de Kéba Mbaye mérite mieux et tout ou tard les grandes transformations tant attendues par les populations seront bienbtôt réalisées et que les inégalités sociales effacées. Des fonds politiques que personnes ne comprendre seront éliminées et retournés aux populations. L’équité dans le traitement des agents publics érigée en loi.
Mais, demain c’est déjà aujourd’hui.
Il est temps de changer de cap!
Fall Amar