L’homicide du policier Balla Diop survenu le 02 février à Mbacké, à la veille du grand Magal de Touba, a eu l’effet d’une onde de choc. Selon des sources policières, la hiérarchie n’a pas apprécié le comportement de certains éléments de la sécurité qui relèguent au second plan le port d’arme alors qu’ils sont en opération.
Cette négligence serait, selon les autorités, à l’origine de plusieurs situations défavorables aux hommes de loi qui en paient souvent les frais au prix de leur vie. Ainsi, il ne serait pas étonnant de voir le port de l’arme revenir en force chez les agents des forces de sécurité suite à cet homicide.
Pour rappel, le gardien de la paix Balla Diop a été poignardé par un malfrat alors qu’il procédait à une vérification d’identité. Il n’était pas armé. Il meurt, quelques heures plus tard, après son transfert à l’hôpital Mathlaboul Fawzeini de Touba. Il était âgé de 32 ans.
LaGazette.sn
