Depuis le début de l’épidémie d’Ebola dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, dans l’est de la République démocratique démocratique du Congo (RDC), 329 cas ont été recensés dont 205 décès. Selon le ministère de la Santé, le bilan de cette épidémie a dépassé celui de la première épidémie enregistrée dans l’histoire en 1976 à Yambuku, dans la province de l’Equateur, toujours en RDC.
Pour le ministère congolais de la Santé, aucune autre épidémie d’Ebola n’a été aussi complexe que celle qui sévit actuellement dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). L’insécurité, la densité de la population et la résistance communautaire rendent plus difficile le travail des acteurs humanitaires.
Pour la société civile locale, cette résistance communautaire s’est développée suite à un traumatisme collectif né de l’insécurité dans une région où plus d’un millier de personnes ont été tuées en quatre ans.
Au regard de la complexité de la situation, la sensibilisation a été renforcée. Sur le plan sécuritaire, la mission de l’ONU en RDC, la Monusco, dit avoir adapté sa stratégie pour mieux sécuriser la ville de Beni et ses environs.
Rfi