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La réponse de Bamba Kassé à Yakham Mbaye : « Tout simplement vous mentez ! »

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C’est révulsé et rebuté, mais pas vraiment surpris que j’ai pris connaissance de la réponse de Monsieur Yakham Mbaye, Directeur général du Quotidien national Le Soleil, à la déclaration du Bureau Exécutif National publiée ce jeudi 03 septembre.

Monsieur Mbaye qui, soit dit en passant, avait promis de répondre par écrit suite au communiqué du BEN du Synpics, sait d’avance, puisqu’averti par mes soins, que son laïus ne restera pas non plus sans suite. Ma seule surprise c’est qu’en lieu et place d’une réponse officielle avec entête du Soleil, dont il est Directeur Général, Monsieur Mbaye comme à son habitude à jugé qu’une longue lettre pleine d’insanité et distribuée par son réseau de soutiens embusqués pourrait faire l’affaire. Soit !

Alors d’emblée, je voudrais présenter mes sincères excuses aux membres du Bureau Exécutif National du Synpics qui m’ont conjuré de ne pas accorder d’importance à ce roman de mauvaise facture. Sincèrement désolé mes amis, mais même les manigances de mauvais de goût ont une fin ! Je refuse de faire partie des victimes de la guillotine médiatique enduite de logorrhée de Mbaye, flibustier verbal de son état, qui oblige ses ennemis au silence à l’aide de manœuvres, de combines ou d’insultes ordurières relayées par ses affidés et obligés. Yakham Mbaye, comme tu me l’as si souvent répété « Bamba Kassé, j’aime ta fougue », eh bien allons-y !

Sauf que sur cette affaire de harcèlement, je ne ferais pas miennes tes affligeantes références sémantiques ni ton vocabulaire ordurier tiré de la décharge. Je ne te suivrai point. Dans l’espace public que nous partageons avec tous les citoyens sénégalais, je me garderai d’user du vocabulaire croustillant du boy Sicap, ni de te rendre tes grossières insanités. Un goret à beau aimer se vautrer dans la boue, mais sans compagnons il s’ennuie. Dans l’aventureuse jungle, Zembla ne serait pas une légende sans son « Yéyé ».

Votre surprenant et tortueux argumentaire m’oblige à un petit détour dans le texte.

1- Concernant Madame Croquette, que vous avez lâchement licenciée en pleine période de Covid pour avoir éternué, vous me prêtez des propos relevant de votre fantasque et fertile imagination, et tendant à faire croire à un louvoiement. Je vous cite « la dame a tort et le Synpics se fout royalement de cette affaire qui concerne une syndiquée de la Cnts».

Yakham Mbaye, vous êtes un fieffé menteur et un affabulateur ! Juré, craché, l’honneur et la valeur font défaut à votre esprit dérangé. Tout simplement vous mentez !

Après l’armistice signée avec mes amis de la section Synpics du Soleil, ceux-là qui vous ont empêché de dormir une semaine durant du sommeil des justes, malgré vos rodomontades de faire enfermer «ces jeunes que j’ai promus et qui aujourd’hui me salissent», notre seule discussion relative au Soleil ce jour a porté sur le contenu du communiqué de presse que les médiateurs, doyens d’âge du journal, devaient produire pour mettre un terme à cette affaire.

L’autre sujet de discussion était l’aide à la presse. Souvenez-vous, c’était à la villa de fonction du Dg sise dans l’enceinte du quotidien de Hann. Les autres détails peuvent attendre. Certainement que votre mémoire flanche, lamentablement noyée dans les vapeurs de certaines effluves et fumées stimulantes, mais au nom de la vérité et de tous les Saints, ces paroles ne sont sorties de ma bouche. Prouvez le contraire !

   2- Vous vous permettez de parler du journaliste Mbaye Sarr Diakhaté, digne travailleur du Soleil que vous avez sordidement et colériquement renvoyé, en tentant de le mettre en mal avec le Secrétaire général de son Syndicat. Peine perdue, arrêtez avec la délation, qui me connaît sait que je ne parle pas dans le dos des gens et leur dit exactement ce que je pense en face. Je laisse à votre petitesse la lâcheté et l’hypocrisie. Pour votre gouverne, sachez que pas plus tard que jeudi, sur la plateforme des sortants du Cesti, Mbaye Sarr Diakhaté et moi-même avons durement débattu sur la prise en charge de son cas par le Syndicat. Lui et tous ceux qui sont concernés savent ma position sur son cas, déjà consommé avec l’acte de licenciement que vous lui avez servi.

Votre vaine tentative de me dépeindre en fourbe honore certainement votre trouble personnalité, vous le chantre de la délation et du dénigrement intra-muros, une spécialité qui a fait les belles heures de la Gestapo. Je ne suis pas dupe, je sais ce que vous tramiez lorsque vous avez basculé du 77.740 au 77.637 au prétexte de me lire la définition de la clause de conscience. Mais à malin, malin et demi….

Parlons maintenant des faits et rien que des faits.

Entre votre nomination au Soleil le 06 décembre 2018 et notre toute première rencontre dans vos bureaux le 03 mai 2018, devant témoin, vous avez à votre passif plusieurs conflits sociaux, créés par vos soins, au point qu’aujourd’hui il est de notoriété que votre seul style de management renvoie à l’instauration de la terreur. Parce que vous revendiquez devant témoins que « vous n’avez jamais aimé les gens du soleil », vous avez décidé de vous employer à les piétiner, un par un, pour peu qu’ils vous opposent une once de dignité et une lame de refus.
Votre style est connu : tirer au sort un agent dans la foule, lui adresser vos foudres, et si l’agent à la malchance de résister, l’humilier jusqu’à l’os en usant de la toute-puissance et de l’impunité du Directeur général.

Vos nombreuses victimes se comptent sur les doigts de plus de deux mains :

  • Les cinq reporters déployés sans matériel, logement ni ressources dans les départements du Sénégal et menacés de licenciement s’ils osaient ne pas rejoindre leur poste.
  • Le journaliste sénior, une des meilleures plumes de sa génération, que vous avez décidé de licencier pendant 5 mois pour finalement le réintégrer.
  • Le webmaster du Soleil que vous avez poussé à la sortie.
  • Le doyen journaliste spécialiste en santé, première victime lâchement virée.
  • Le jeune reporter affecté à Diourbel, licencié sans autre forme de sanction, puis réintégré.
  • La dame Croquette, calomniée et licenciée et sans autre forme de procès.
  • Votre propre adjoint que vous avez, malgré une amitié revendiquée, viré comme un malpropre sans en avoir la prérogative ni le pouvoir.
  • Le DAF à qui vous avez fait faire le sale boulot dans l’affaire Croquette avant de le virer salement lui aussi.
  • Et finalement Dié Maty Fall, votre dernière cible qui aura eu le courage et l’intelligence de crier le harcèlement dont elle fait l’objet et qui aura fini de nous convaincre qu’avec Yakham, il vaut mieux pour se préserver ne pas avoir de relations de cordialité.

Oui, depuis mai 2018 et votre promesse faite dans vos bureaux de payer aux travailleurs du Soleil leur fond commun, du reste jamais tenue à ce jour, malgré votre dernière manœuvre promettant que « le président de la République est d’accord, je vais vous le payer », nous n’avons pas cessé de nous « consulter » au sujet des cas sociaux au Soleil.

Oui, je vous ai demandé dans certains cas de passer l’éponge, la culpabilité des concernés ne souffrant d’aucun doute puisque vous aviez réussi à les piéger et à les prendre en faute au regard du Code du travail. Oui, à plusieurs reprises, j’ai dû même, en plein Ramadan, venir dans votre bureau vous demander de ne pas ouvrir de fronts sociaux, ou de les fermer, puisque déjà béatement ouverts.

Oui, nous avons souvent échangé, moi pensant naïvement discuter avec un confrère, pour finalement me rendre à l’évidence que c’était juste pour vous un moyen de capitaliser une relation privilégiée avec le secrétaire général du Synpics. Combien de fois n’avez-vous plastronné disant à qui voulait l’entendre que « Bamba Kassé est mon pote » ? Aujourd’hui, le monde re-découvre votre tortuosité morale.

Concernant Dié Maty Fall, que vous ne cessez de martyriser les faits suivants :
-Le 25 août 2020, en réunion de directoire vous avez demandé à une journaliste de ne plus user d’un genre rédactionnel, le commentaire de l’actualité ! Vous Yakham Mbaye, journaliste et dirigeant d’entreprise de presse depuis 20 ans, vous avez, dans votre nouvelle superbe adossée à votre poste de Directeur général du Soleil, osé interdire à une journaliste Senior, l’usage de sa liberté d’expression de journaliste. Vous avez osé, l’impudent, vouloir décider de qui peut faire un commentaire et qui ne peut pas le faire !

-Le 26 août, vous avez fait servir une demande d’explication à Dié Maty Fall, au motif que le lendemain de cette interdiction, elle a fait un « Point de mire », un article d’analyse sur un sujet international. Oui vous avez osé abuser de la procédure de demande d’explication à l’encontre de Madame Fall pour avoir simplement fait son travail de journaliste. C’est ce qu’elle a d’ailleurs soutenu en guise de réponse dont nous avons copie. Point de «regret» exprimé à votre égard, sauf sur l’incident du Sms avec le Directeur de la rédaction qui a parfaitement compris et convenu que ce n’était pas le genre de Dié Maty Fall. Votre capacité de manipulation parle encore, hélas, lorsque vous nous dites qu’elle regrette ce qui s’est passé et que vous subodorez qu’elle a demandé votre clémence. Triste et risible mensonge encore une fois.

Non content de cela et malgré qu’elle a clairement indiqué ne pas vouloir couvrir l’actualité politique nationale invoquant sa clause de conscience puisque membre d’un parti politique, vous avez clairement indiqué que la Clause de conscience selon Yakham Mbaye Docteur es Journalisme (lol), c’est prendre la porte, c’est démissionner ! Pourquoi ? Parce que vous êtes le tout-puissant Directeur du Soleil ? En tant que Directeur de Publication, n’avez-vous pas le pouvoir de décider de la publication ou pas de n’importe quel article ? Si tant est que Dié Maty en tant que journaliste à la sous-rubrique internationale s’emploie à faire des commentaires qui gênent la ligne éditoriale du Soleil, n’avez-vous pas la latitude d’empêcher la publication dudit papier ?

Pour qui diable vous prenez-vous pour intimer l’ordre à une journaliste de ne pas user d’un genre rédactionnel si cela lui chante ? Cela n’est-il pas de l’intimidation ? Pourquoi diantre considérer qu’être membre du bureau politique d’un parti ne doit pas empêcher un journaliste d’écrire sur la politique ? N’est-ce pas du harcèlement ?
Mieux, du haut de votre Ego Surdimensionné, vous vous permettez de dire à la concernée devant témoin que alliez l’affecter à la Rubrique Loisirs pour qu’elle s’occupe désormais de question de cuisine. Osez le nier !
Pour quelles raisons vous acharnez-vous sur Dié Maty Fall, déjà victime du Soleil où pendant 14 ans, de 2002 à 2016, on ne lui a pas versé son salaire ? S’en étant ouverte au président de la République qui vous a intimé l’ordre de la rétablir dans ses droits, vous avez considéré cela comme une délation et l’avez depuis prise en grippe. Au point de la traiter d’emmerdeuse qui nous fait ch..r’’ dans une plateforme OTT.

Elle a tellement tremblé d’indignation de cette insulte qu’elle a quitté le dit groupe.
Oui, vous vous attaquez à des femmes sans défense !
Oui vous avez eu le scalpel de Croquette et vous nous avez roulé dans la farine, nous autres les syndicats qui avions entamé des actions pour mettre un terme à cet abus.
Oui vous avez harcelé Dié Maty Fall au point qu’elle lance un « Au Secours » non pas seulement au Synpics mais aussi à d’autres organisations de défense des droits.
Non, je ne vous demanderai pas votre avis sur la question, étant libre d’apprécier les complaintes d’une militante du syndicat que je dirige à l’aune des pièces du dossier qu’elle m’a transmise. Qu’il vous en déplaise, vous n’êtes pas l’inventeur du journalisme ni de la ligne éditoriale du quotidien gouvernemental de l’Etat du Sénégal. Alors Directeur Général ou pas, vous allez souffrir de leur témoigner le RESPECT.

1 COMMENTAIRE

  1. Le soleil et RTS ne semblent pas appartenir au Sénégal mais à l’APR. Il faut donc des journalistes engagés pour contrecarrer la dictature rampante qui les gouverne. A vos claviers et micros les travailleurs de ces deux structures pour une remise en cause de leur gestion partisane.

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