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La République est une et indivisible, et pour elle, tous ses enfants, sont au même pied devant elle ! Par Serigne Fallou Dieng

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La République est une et indivisible, et pour elle, tous ses enfants, sont au même pied devant elle !

On attaque Mbaye Ndiaye pour atteindre Macky Sall,  on chahute la République pour la  tenir en respect. Mais toute velléité  de  remise  en cause  du  statu quo ante représente un casus belli  contre les marabouts, qui répugnent tout produit illicite.

Pour camper  les raisons de cette incongruité, il faudrait   à priori   se rappeler  de  cette amitié complice,  qui  lie Serigne Abdou Fatah Falilou  de  Serigne Bassirou Abdou Khadre. Tout le monde se souvient  que c’est  au cours d’une cérémonie  officielle du Magal  de Serigne Abdoul Khadre  édition  2010, que  Serigne Abdoul Fatah Falilou, lança de manière impromptue, une adresse envers toute la famille de Serigne Touba, à  prier pour la réélection de Abdoulaye Wade en 2012. Ce qui lui avait valu de cinglantes volées  de bois vert, de la part de Moustapha Cissé  Lo, alors  fou du roi et factotum patenté de Macky Sall.

Maintenant le fou et le factotum : Moustapha,  lié à l’ardeur essoufflée, à la pugnacité émoussée, sous les coups de  boutoir, d’humiliations  et de camouflets politiques, dictés par la realpolitik ; bis repetita Serigne Abdoul Fatah  chahute la République pour la tenir en respect, en plein Magal de Serigne Abdoul Khadre.

Et,  un  intense lobbying  religieux, tend à  reprendre  forme,  à coup de machinations, de manœuvres  politiques, de coup-fourré  religieux,  sur fond d’angélisme sans frais de la hiérarchie. C’est-à-dire,  de laisser les subalternes  proférer des menaces,  monter les enchères, tout  en continuant  elle-même, d’afficher une supposée neutralité.

En effet, il convient de qualifier la démarche  de nos autorités politiques, de  non-sens,  du fait qu’on ne saurait vouloir une chose et son contraire. La soumission de leur décision de justice dans toutes les affaires pendantes, en cours d’enquête, etc., à un marabout quelconque est anti républicaine et contraire aux règles de droit. C’est une discrimination inacceptable de l’Etat entre les citoyens d’une même République.

La position du Coran est sans ambages  à l’égard du marabout : quiconque chercherait  à  toucher une dîme, soi-disant le produit de ses redevances ou un privilège dû à sa qualité de citoyen « extraordinaire » ou plutôt fils de…,  trouvera   Allah (SWT) sur son chemin.

Par conséquent,  il ne pourrait  pas  y  avoir de  dichotomie,  et qu’on ne saurait  agir pour restaurer l’autorité de l’Etat de droit et l’indépendance de la justice, en continuant d’amadouer le quitus, auprès de marabouts, dont certains seraient bien mêlés directement ou indirectement à ses actes et délits d’enrichissement illicite ou de blanchiment d’argent sale. La République considère tous ses enfants sans exception, sur le même pied, n’en déplaise, ceux qui cherchent à tue-tête à se doter d’un statut, de citoyen particulier, ce qu’aucune République dans les normes ne saurait accepter.

Serigne Fallou Dieng maitre soufi  pdt du cercle des soufis.

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