Bousculés à Antananarivo, les «Lions» du Sénégal ont su faire preuve d’efficacité pour composter leur ticket pour les phases de poules des éliminatoires zone Afrique de la coupe du monde Russie 2018. Les poulains d’Aliou Cissé se sont imposé (3-0) devant des Malgaches pas assez réalistes
Ainsi, la bande à Cheikhou Kouyaté intègre le top 20 des meilleures sélections africaines composé de l’Afrique du Sud, de l’Algérie, du Burkina Faso, du Cameroun, du Cap-Vert, du Congo, de la Côte d’Ivoire, de l’Egypte, du Gabon, du Ghana, de la Guinée, de la Libye, du Mali, du Maroc, du Nigeria, de l’Ouganda, de la RD Congo, de la Tunisie et de la Zambie.
Le tirage au sort est prévu en juin 2016. Mais d’ici là, Aliou Cissé devrait revoir sa copie et surtout les errements défensifs de son axe central. La victoire poussive des «Lions» ne devrait pas le pousser à dormir sur ses lauriers. Au contraire ! Il a véritablement du pain sur la planche. Il ne faut pas se leurrer, le Sénégal doit sa qualification à son efficacité offensive.
Certes ! Mais aussi et surtout au manque de réalisme des Bareas. Pour ne pas dire leur malchance notamment la barre transversale qui a repoussé leurs tentatives.
Comment oublier aussi le match-aller où le Sénégal a frôlé la correctionnelle.
Très chanceux, les «Lions» revanchards, ont repris le chemin pour la Russie avec des lacunes énormes notamment au niveau de la défense et de l’animation du jeu. Jouer avec un meneur de jeu, n’est pas une obligation dans le football moderne. On n’en disconvient pas. Mais le kick and rush n’est pas non plus la meilleure des méthodes pour amorcer les phases de poule où l’on retrouve les meilleures équipes d’Afrique, notamment le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Algérie, le Ghana, le Nigeria entre autres.
Avant d’entrer dans le vif du sujet en octobre 2016, le staff technique devrait utiliser les différentes dates Fifa pour mieux se préparer. Mais aussi les matches des éliminatoires de la CAN 2017 avec la double confrontation contre le Niger en mars 2016 ainsi que les réceptions du Burundi et de la Namibie en juin et septembre 2016. Tout en espérant que d’ici là, Aliou Cissé aura fini par trouver ce qu’il cherche depuis qu’il a pris les rênes du pouvoir. Parce que la Russie est encore loin. Trop loin même pour nos «Lions» !
sudonline.sn