Xalima news – En portant son neveu à la tête de la Sapco, Me Abdoulaye Wade s’attendait sans doute à un retour de l’ascenseur. Ainsi, même si Ndiouga Sakho se glorifie d’avoir remis la Sapco sur une rampe émergente, il reste constant qu’à la lumière du rapport de la Cour des comptes sur sa gestion de 2011, il s’est permis des libertés intolérables dans le management des fonds publics. Une générosité ciblée sans doute, puisqu’il a d’abord octroyé un bail à son oncle de président et son épouse Madame Wade sur un terrain de 28.813 mètres carrés, fixé à 2,5 millions par an. Or, au vu de la superficie et en application du barème en vigueur, ce terrain devait être cédé à 12 millions par an, soit un manque à gagner de 9,5 millions de francs pour le contribuable. Il s’y ajoute que 95 millions de francs ont été distribués entre 2006 et 2009 sous forme de sponsoring par la Sapco, au titre de billets de pèlerinage à des personnes de la Présidence via le chef de cabinet du chef de l’Etat et des tiers non employés par la Sapco. Pire, la Sapco arrose à coup de millions les gendarmes et les pompiers pour leur popote, leur électricité et eau.
Les liaisons suspectes de Ndiouga Sakho
Autres irrégularités notées dans le rapport, le contrat d’assistance comptable entre la Sapco et le bureau fiduciaire comptable qui a reçu 34.831.400 francs d’honoraires pour des «résultats mitigés au regard des lacunes constatées dans la gestion fiscale et comptable». Générosité débordante oblige, Ndiouga Sakho fait prendre en charge par la Sapco les frais du comité de station de Saly, association des acteurs de la Station de Saly dont il est le président. La Cour des comptes signale deux chèques de 4 et 5 millions et 49.349.999 francs pour l’étude et la mise en place d’un dispositif de protection du littoral Saly phase 1 (Royal téranga village). Pendant qu’elle fait preuve de tant de générosité, la Sapco n’assume même pas son devoir régalien de supporter la contribution forfaitaire à la charge de l’employeur sur les rémunérations des agents. Pire, elle recrute un personnel au statut hybride payé à 70.000 francs net non imposables. A la Sapco toujours, les inspecteurs ont constaté des sommes versées auprès du caissier Idrissa Samb et qui ont disparu du livret comptable comme par enchantement. A ce titre, il s’agit de 68.120.594 versés par Ibrahima Agne, 1.482.145 versés par Malick Aw. Malgré les réponses aux allures de plaidoirie, il reste que la Cour fait un certain nombre de recommandations dont le remboursement des sommes volatilisées.
Source: L’As
ndiouga n a qu a rembourser tout c est simple
De grace chers journalistes ! Ayez un peu de bon sens. Vous pouvez imaginer dans quel etat d’esprit vous allez mettre tous ceux qui ont effectué le pélérinage aux lieux saints de l’islam grace aux largesses de Ndiouga ?
Je souhaiterais vraiment avoir une idee de ce que disent les Oulémas sur ce pélérinage.
Ces sbires de la cour des comptes ne pointent jamais la période où maky sall était aux affaires et pourtant il a profité autant que tous ceux qui sont aujourd’hui traînés dans la boue , que dit le rapport 2006 à 2009 dans sa globalité , si vous n’êtes pas entrain de cacher la partie intéressant maky sall le PILLEUR de tous les temps , le capteur de deniers publics comme tous les autres ayant bénéficié des privilèges sous wade !!! Vous êtes injustes dans la transmission de vos rapports .