Nul dirigeant ne devrait sous-estimer la maturité de ceux qu’il gouverne !
Face à un peuple clairvoyant et réfléchi, qui attend patiemment le moment opportun pour sanctionner juste, l’ancien Président de la République, M. Abdoulaye Wade en avait lourdement fait les frais. Pour jurisprudence, peut-être aucun président ne tombera dans le même piège.
Dans nos traditions africaines, la parole donnée reste profondément sacrée et définit la personnalité de son auteur. Les grands hommes se distinguent non seulement par leurs actions, mais aussi par le respect de la parole donnée. Certes, Le Président Macky Sall a choisi la parole combinée aux actes comme étant parmi ses marques les plus authentiques. Homme de parole, il l’est surement et nulle autre ambition ne devra éclipser cette qualité qu’il porte avec lui pour toujours. Ainsi les hommes de valeur se reconnaissent par leurs caractères exceptionnels. Jusque-là, il reste fidele à sa volonté de réduire son mandant de sept (7) à cinq (5) ans. Les autres en parlent pour justifier leurs désirs personnels, mais rien ne vient de lui directement démontrant une volteface contredisant sa position originelle.
Lorsqu’ un président africain émet son souhait par des mots qui traduisent son engagement de vouloir renforcer la valeur démocratique dans une Afrique minée des querelles de succession politique et assoiffée de bonne gouvernance, nous autres citoyens de ce monde devrions simplement l’applaudir et l’accompagner dans cette direction sans en faire des calculs politiciens et opportunistes.
Le président Sall avait fait une déclaration courageuse et exemplaire. C’était une belle leçon pour les présidents africains qui estimeraient s’éterniser dans la gestion du pouvoir. Ceci ne fait qu’honorer le Sénégal devant la face du monde. D’emblée, cela ne pouvait pas être un simple slogan pour rallier plus de militants. C’était justement une réflexion sortie d’un cœur vaillant et sincère. C’est une vision pour les lendemains meilleurs. Il ne faut pas l’altérer.
Les sénégalaises et sénégalais qui avaient élu leur président à 65% des suffrages comprenaient les conditions désastreuses dans lesquelles leur pays se trouvait. Aujourd’hui, ils comprennent aussi qu’un travail gigantesque a été accompli pour amoindrir leur souffrance tant sur le plan économique, social et juridique. Déjà à l’an 3 de gestion, il y a un bilan à mi-parcours très respectable. A l’an 5, avec le développement du Plan Sénégal Emergent, les projets et réalisations vont assurément réélire le président en 2017. Pas besoin de miser sur 2019 car ce que l’on ne réussit pas en un quinquennat d’exercice de pouvoir, un septennat ne saurait le garantir.
Pour réduire le mandant du président, la démission est formellement inimaginable, la voie parlementaire étant vraisemblablement écartée, seule la voie référendaire s’impose comme solution plausible. Aussi nous étonnons-nous d’entendre autant de polémiques et de zizanies autour d’un débat qui avait été clos par le président de la République en annonçant un referendum en 2016.
Les arguments selon lesquels qu’il y aurait tant de frais et d’énergie pour un referendum ne suffisent pas pour l’abandonner. A chaque renouvellement de mandat présidentiel, législatif ou municipal, il y a un cout, mais cela ne signifie pas que nous devrions faire marche-arrière.
Ceux qui pensent que les élections locales constituent un baromètre pour l’élection présidentielle peuvent se tromper d’analyse. Il est exact de dire que le PDS et sa coalition avaient largement perdu les élections locales du mars 2009 et par la suite leur candidat a perdu la présidentielle de 2012. En effet, la défaite du président Wade était surtout liée à un forcing d’un troisième mandat de trop et un soupçon d’un projet de dévolution monarchique.
Dans la même logique, les locales de 2009 ont été majoritairement remportées par le PS et l’AFP. Ce qui n’a pas fait d’Ousmane Tanor Dieng ou de Moustapha Niasse le président de la République en 2012. Pareillement durant les locales de 2014, l’APR était éclaboussée par des divisions internes, ses responsables ont été battus dans certains bureau de vote. Ceci ne fera pas un impact majeur sur les résultats de l’élection présidentielle.
En tout, c’est pour démontrer que les résultats des élections locales ne peuvent pas déterminer ceux de l’élection présidentielle. Les critères qui influent plus sur le choix d’un président de la République sont ailleurs. Parmi ces critères il y a l’honnêteté, le programme, l’expérience, la carrure internationale et le charisme.
Qui correspond à ces critères mieux que son Excellence Président Macky Sall ?
La réduction de ce mandat concerne directement et strictement, le Président Sall qui avait fait sa déclaration solennelle devant l’histoire, « j’ai été élu pour sept ans, mais je vais le réduire à cinq ans, à commencer de mon premier mandat. » Delà, comprenons que ce n’est ni un parti ni une coalition de partis qui sont élus. Alors, s’il souhaite d’organiser un referendum pour concrétiser et donner corps et âme à sa parole, nous devons l’encourager. Le peuple appréciera. Tout le reste c’est de la politique politicienne.
Mountaga Sy NJ
D.E.S, APR Pour la Commission de la presse écrite USA
En tout cas s il ne dépendait que des forces tapis a l ombre des « marronniers » ,Macky doit réchauffer la wadesie et faire comme si de rien n était!Leurs voeux ardents inavoués est de voir Macky se séparer de ses allies pour une « alternoce bis » et en finir avec ce referendum qui va au-delà de la simple reduction du mandat.Ils ne veulent pas des conclusions des Assises Nationales et disent a Macky qu ils n ont pas d objection par rapport aux nombreux « transhumants » qui font les murs .Or les transhumants a l image des fugitifs ne diront jamais la verite sur leurs véritables motivations.La vraie bataille qui vaille la mobilisation c est ce referendum qui contient bcp de vitamines dont la république a besoin pour s éloigner des virus qui rongent les entités bananieres !
Referendum yoo, voie parlementaire yoo, dans tous les cas, il s’agit d’un Macky Sall qui a dit qu’il va réduire son mandat, parce qu’il n’est pas assoiffé de pouvoir, parce qu’il est républicain, parce qu’il est honnête, etc, etc, et qui revient demander est ce qu’il faut qu’il soit assoiffé de pouvoir ou pas, républicain ou pas, honnête ou pas.
Macky veut ravaler ses vomissures et nous demande d’applaudir.
Et il faut surtout observer le glissement du sujet. De la réduction du mandat de Macky par sa promesse, on est entrain de passer à la réduction du mandat présidentiel. Ce qui va dépasser la personne de Macky. Or c’est Macky Sall simple citoyen qui avait promis, et non le Macky président.
Si Wade a perdu les élections c’est pas seulement à cause de son wax waxeet mon par son entêtement à vouloir imposer son fils et une mauvaise interprétation des élections locales de 2009.
Macky doit consulter le peuple sur cette question de réduction de son mandat. Nulle autre voix ne pourrait justifier cette forfaiture
Personne ne peut valablement se prononcer au nom et pour le compte du peuple qui que l’on soit. IL est le seul souverain dans une république. Mais la morale pure ne saurais pactiser avec le wax waxeet
Wa salam
Dans u\toute democratie qui se respecte, les debats saints sont toujours bienvenus. Malheureusement ce debat prend parfois des contours politiciens adosses sur une velleite manifeste de conduire ce president-ci dans une voie qu’il n’a jamais choisie. Comme vous le dites si bien, le PR s’est deja prononce sur ce sujet. Les supputations et autres inferences conjecturales n’y feront rien. La serenite reste une posture que Monsieur Sall a fait sienne. Aussi le moment venu, le president, en tant que detententeur du deroulement du calendrier, agira en function de sa parole publiquement proferee. Alors le peuple souverain se prononcera. Et ce qu’il aura decide sera loi telle que garantie par la charte fondamentale de la nation, coupant ainsi l’herbe sous les pieds de ceux qui agitent le spectre de l’illegalite et rabattant le caquet a ceux qui sont aux aguets d’un Wad-wadeet, je voulais dire wax-waxeet.
Dans toute democratie qui se respecte, les debats sains sont bienvenus. La frenesie qui entoure ce sujet epouse par trop des contours politiciens adosses sur une tentative manifeste,mais bien vaine de conduire le PR a revenir sur sa decision de reduire le mandate presendentiel. Mais les supputations et autres inferences conjecturales n’y feront rien. En temps opportun, le president qui seul en controle le calendrier, fera ce qui se doit. Le peuple se prononcera et ce qu’il aura decide sera loi telle que garantie par la charte fondamentale de la nation, coupant ainsi l;herbe sous les pieds enoncent deja l’illegalite et rabatannt le caquet a ceux qui tremoussent a l’idee d’un wad-wadete… je voulais dire wax-waxeet
Ce grd pays qu,est le Senegal a eu la chance De se choisir un president d,une dimention extraordinaire.Malgre son jeune age,il est dote d,une sagesse,d,un sens de responsabilite et d,un courage inebranlable.Donc chers compatriotes ne plongeons pas ce pays dans un debat de distraction au moment ou il a besoin de sereinite pour son emergence certaine.A part ca Mr Sy,ton texte est tres intellectuel et bien ecrit.