XALIMANEWS: L’avènement de Pastef au pouvoir avait sonné comme la fin des migrations politiques. Le parti présidentiel est en train d’accueillir une vague de transhumants dont plusieurs maires et responsables politiques, à quelques jours du démarrage de la campagne électorale’’, déplore la publication.
Sud Quotidien relève que les hommes politiques ‘’n’hésitent plus à ravaler leur vomis pour des strapontins et autres avantages liés au pouvoir’’.
‘’De la ruse de Me Abdoulaye Wade qualifié de Ndjombor (lièvre) par feu Léopold Sédar Senghor à la versatilité d’Idrissa Seck en passant par la tortuosité de Feu Djibo Leyti Ka, certains hommes politiques sénégalais peinent toujours à garder leur constance et à rester à cheval sur les principes. Telles des girouettes, ils n’hésitent plus à ravaler leur vomis pour des strapontins et autres avantages liés au pouvoir. Si jadis, il n’y avait que les médias qui déploraient cette transhumance sous toutes ses formes, de nos jours, leur ennemi public numéro 1, se nomme la VAR (en français, l’assistance vidéo à l’arbitrage)’’, écrit Sud.
Selon le journal signale que la VAR est ‘’devenue l’ennemie numéro 1 des politiques’’.
‘’+A beau mentir qui vient de loin+. cette célèbre maxime signifiait qu’il est aisé de mentir lorsque l’on est sûr que ce que l’on dit est difficilement vérifiable. Mais ça, c’était à une certaine époque. Toutefois, depuis la démocratisation de l’information grâce à l’Internet mais surtout l’événement des réseaux sociaux, les hommes politiques semblent être dans le creux d’une vague. Si la VAR (Vidéo Assistant Referees en anglais) a été créée pour régler définitivement les erreurs d’arbitrage dans le football qui n’est plus qu’un jeu, elle fait surtout souffrir les hommes politiques sénégalais. Si les médias rechignent à déconstruire les déclarations à l’emporte-pièce des uns et des autres, les populations, elles, veillent au grain. Elles notent tout, archivent tout et gare à la moindre escapade. Ceux qui tournent casaque pour leurs intérêts personnels, en paient de très lourds tributs. Déclarations d’hier, contredites par celles d’aujourd’hui selon le bord qu’ils se trouvent. La VAR est tout simplement devenue l’ennemi public numéro 1’’, souligne Sud.