« Je ne sais même pas comment parler de lui, tellement j’ai utilisé tous les superlatifs : bon époux, bon mari, père attentionné, camarade. » C’est ainsi que Thérèse Turpin Diatta résume avec recul et nostalgie sa relation avec son défunt mari, disparu il y a un an, à l’âge de 69 ans. Une vie de couple fait d’amour et d’amitié, comme elle le détaille, avec franchise, dans une longue interview accordée au quotidien national Le Soleil.
« On rigolait de tout, parlait de chose sérieuses ensemble (…). À titre personnel, il est une grande fierté nationale, mais il est une grande fierté familiale parce que c’est un pan de sa vie qu’il a caché à tout le monde. Il a voulu nous préserver. Il a été un compagnon adorable, très généreux dans le travail. Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Il nous manque. Mais, je remercie Dieu de nous avoir donné Bruno, même s’il est parti. Mission accomplie, chapeau bas ! ».
Elle raconte les derniers instants de Bruno Diatta : « On sentait, depuis deux à trois semaines, qu’il était très fatigué et tout le temps, je lui disais : « arrêtes, prends des vacances ». Mais, le jour où il est parti, ça a été brutal. C’est dur. Ce n’est pas comme si pendant six mois vous avez un malade et dans votre tête vous vous dites : « mon Dieu, allégez ses souffrances »
Avec Metrodakar