Dossier Ressources naturelles : Diviser le Mali et piquer ses ressources minérales, un risque réel?
L’Afrique de l’Ouest francophone est dans la tourmente ; la démocratie balbutiante est malmenée et les coups d’état se succèdent. Le fond du problème est la course des pays industrialisés vers nos richesses minérales, en face une classe politique peu cultivée et peu patriote.
C’est un fait que la France épaulée par les Nations Unies intervient militairement. Elle a empêché la prise de Bamako en 2013 par les rebelles venus du Nord, certes. Mais, depuis lors, le Nord échappe au contrôle de l’Etat malien, y compris la zone des trois frontières Mali -Burkina -Côte d’Ivoire. Le Président Soumaïla Cissé a été enlevé au nez et à la barbe de IBK, le défunt président.
Soutenons le Mali pour la libération de son territoire.
Dans ces circonstances, l’efficacité de la présence militaire de la France pour battre la rébellion est questionnée. Nous savons tous que l’objectif stratégique est la reprise de Kidal par Bamako. Sinon c’est la partition de fait du Mali et faire de Kidal la future capitale d’un État Azawad qui irait du Mali au Niger, par exemple. Les conséquences géostratégiques seront terribles, le chaos au Sahel.
Alors Goita, patron des forces spéciales, qui décide de prendre le pouvoir pour changer de stratégie militaire ; il faut le prendre au sérieux.
L’Union européenne veut reprendre la main sur l’Afrique. Aveuglée par son combat contre Mugabe en 2001 et 2002, elle a permis à la Chine de lancer les sommets Chine Afrique.
Ses décaissements sont compliqués, lents et peu productifs. Pourquoi elle ne s’engage pas dans la lutte contre les flux financiers illicites de plus 60 milliards d’euros qui quittent l’Afrique chaque année?
Dossier nouveau : l’Agenda LGBT dans l’école sénégalaise, une catastrophe.
Le syndicaliste Dame Mbodji est formel ; il a montré publiquement un document destiné aux enseignants relatif à la propagande de l’agenda LGBT lors du rassemblement, dimanche 20 février, de la plateforme And Samm Jikkoyi. Il est dommage que cette question ne soit pas posée par les syndicats d’enseignants en grève en ce moment.
L’accent est mis sur les problèmes de rémunération. Le Président Macky Sall est maladroit quand il dit que les rentes pétrolières et gazières attendues en 2023 ne sont pas destinées à payer des augmentations de salaires. Cela m’a fait sourire. Où est-ce que les sachants de l’APR qui nous traitent de nullards ont appris l’économie ?
Agenda LGBT à l’école, il est temps de criminaliser l’homosexualité
Cette déclaration de Macky Sall va pousser tous les secteurs à demander des hausses de salaire avant l’arrivée du pétrole et du gaz. Après les enseignants, les autres suivront pour sûr ; la théorie des anticipations est établie en économie.
J’ai écrit une lettre au Président Niasse à propos de la proposition de loi pour la criminalisation de l’homosexualité. Je la publie ainsi que sa réponse pour le moins incompréhensible à dessein.
Le combat continue. Si BBY largement majoritaire à l’AN refuse de voter la criminalisation de l’homosexualité, alors il reste au peuple d’envoyer 111 députés décidés à voter la loi le 31 juillet 2022. En attendant, la justice sénégalaise sera saisie.
Notre assemblée nationale est tombée très très très bas… avec des énergumènes populistes, ignares et manipulateurs comme MLD ! Macky construit des infrastructures de dernière génération partout dans le Sénégal avec des milliers d’emplois à la clé. Et lui MLD (ou son frère séparatiste Guy M. Sagna) qu’est-ce qu’il fait ? Il soutient les colonels putschistes du mali et de Guinée, et pire nos syndicats enseignants grévistes et criminels…