Xalima News – Le Comité national de gestion (CNG) de la lutte doit veiller à la catégorisation des lutteurs et se montrer plus regardant sur leur charge pondérale, estime Lamine DIACK, le président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF). On ne peut pas exclure des lutteurs parce qu’ils sont de poids moyen. Il faut leur donner la chance de pouvoir pratiquer la discipline de leur choix, a expliqué le président de l’IAAF à des journalistes sénégalais couvrant les 14emes championnats du monde d’athlétisme qui s’est tenu du 10 au 18 août à Moscou (Russie). Lamine DAICK, très intéressé par la pratique de la lutte, signale que le business est en train de dénaturer ce sport. « On assiste plus à des combats de boxe qu’à des combats de lutte. Les responsables du CNG de lutte doivent surveiller le poids des lutteurs, pour ne pas altérer ce sport. C’est incroyable quand même de voir des jeunes qui, en un laps de temps, prennent autant de poids. Ce n’est pas possible« , a-t-il dénoncé, ajoutant ne pas comprendre cette situation en raison de la présence de médecins dans le CNG de lutte. Lamine DIACK, qui a dirigé pendant plusieurs années le comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS), milite pour une forme de lutte où la technique prendra le pas sur la force physique. Il a, par ailleurs, rappelé que l’IAAF a fait de la lutte contre le dopage une question centrale. « C’est pourquoi les cas de dopage révélés avant les championnats du monde d’athlétisme de Moscou n’ont aucunement altéré l’intérêt de la compétition qui a révélé de nouvelles stars, auteurs de belles performances« , a-t-il expliqué.
Lu dans GRAND’PLACE