Le Sénégalais Lamine Diack, seul candidat en lice, a été réélu président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) mercredi matin à Daegu lors du 48e congrès par 173 voix pour et 27 contre.
A trois jours du début des Mondiaux de Daegu (27 août/4 septembre), M. Diack est reparti pour un mandat de 4 ans, qui lui permettra notamment de fêter en 2012 –également année des jeux Olympiques de Londres– le 100e anniversaire de l’IAAF.
Alors vice-président-senior, M. Diack était devenu président, au bénéfice de l’âge, en 1999 à la mort de l’Italien Primo Nebiolo. Confirmé en 2003 à Paris, il avait été réélu en 2007 à Osaka (Japon), où il avait déclaré qu’il n’irait pas au-delà de 2011.
Assuré de son maintien, l’ancien sauteur en longueur sous maillot français, également homme politique de premier plan dans son pays, s’est félicité de ce résultat, en remarquant que l’opposition, certes marginale, s’était néanmoins renforcée.
« Il y avait eu neuf voix contre à Paris et à Osaka. Ca veut dire qu’il va falloir continuer à travailler », a-t-il souligné.
L’élection des quatre vice-présidents a été indicative dans la perspective de la succession de M. Diack en 2015. L’Ukrainien Serguei Bubka, ancienne gloire du saut à la perche et toujours détenteur du record du monde (6,15 m) de la discipline, a été recalé. Au contraire, le Britannique Sebastian Coe, ex-star du demi-fond et président du Comité d’organisation des Jeux de Londres, est passé.
Mais, à la suite d’une erreur de comptabilisation des voix, le vote pour les postes de vice-présidents et de trésorier a été invalidé. Les délégués des 200 pays représentés voteront manuellement dans l’après-midi.
ndamli.sn