Il ne passe pas inaperçu, avec sa plastique de lutteur et sa voix déchirante. Lamine Samba a su se faire une place au soleil dans le paysage médiatique sénégalais. Incontournable parmi les communicateurs, l’ex-journaliste de Walfadjri a su, à travers ses émissions, donner un coup de fouet à l’audience de la TFM qui a marqué son territoire, cette saison, en matière de promotion de la lutte avec frappe. A travers une interview exclusive qu’il nous a accordée, le tonitruant animateur de l’émission « Lamb Ji » se prononce sur la guerre entre les télés, l’animosité entre les communicateurs traditionnels, mais aussi, sur les faits qui l’ont marqué dans sa carrière de journaliste, ses relations avec les plus grandes personnalités de ce pays. Lamine Samba à cœur ouvert.
Comment avez-vous atterri à la Télévision Futurs Médias (Tfm) ?
Lorsque je suis arrivé à la Tfm, j’avais dit à Youssou Ndour de me donner cinq mois seulement pour faire de cette télé la chaîne qui vend, le mieux, la lutte avec frappe sénégalaise. Je me suis imposé ce challenge car, je voulais prouver ma valeur réelle. Quand je suis arrivé, l’objectif qu’on s’était fixé était de détrôner Bantamba qui, jusque-là, était l’émission-phare. Aujourd’hui, avec l’équipe qu’on forme, le défi a été relevé.
Un an que vous êtes à Tfm, qu’est-ce qui a changé, entre temps ?
J’ai eu beaucoup d’expérience. En quittant Walfadjri, je n’avais plus rien à prouver, avec le franc succès que j’ai eu, grâce à la revue de la presse. Tout le Sénégal restait scotché sur Walf, grâce à mon fameux « Doynawar » qui bouclait mes Revues de presse. En matière de lutte, également, j’étais la vedette du dimanche soir, avec mon émission « Lamb ji ». A la Tfm, je suis venu trouver des monuments, je me suis dit qu’il fallait me surpasser et que le vrai job avait commencé car, ces gens là ne vont rien me pardonner. C’est différent de Walfadjri où personne ne connaissait la lutte mieux que moi. C’est un bilan satisfaisant car, je me suis fondu dans le groupe. Les patrons me font confiance. Je n’ai pas les mains liées, je travaille comme je le sens.
Vous avez décroché les contrats d’exclusivité avec presque tous les promoteurs. Comment y êtes-vous parvenu ?
Aujourd’hui, on ne peut pas ne citer une télé, en matière de promotion de lutte, sans parler de Tfm. Nous avons marqué notre territoire. « Bantamba » est mort et enterré, « Caxabal » n’en parlons pas. La dream team de la lutte est à la Tfm, avec toute l’expertise qui y est : Ngagne Diagne, Abdou Aziz Mbaye, Thierno Ndiaye, Tapha Guèye. Nous sommes les nouvelles stars. Notre force c’est l’union. On travaille sans pression. Et le résultat est là. Aziz Ndiaye, Baay Production, Assane Ndiaye, Serigne Modou Niang ont tous choisi Tfm. Ils ne sont pas venus chez nous par hasard, ils y trouvent leur compte. Tous sont des promoteurs leaders, ils ont raflé les meilleures affiches de la saison. C’est le fruit d’un travail récompensé. Désormais, aucune télévision ne pourra nous chasser de l’arène, c’est fini.
Mais, Bantamba garde toujours son succès, d’autant que vous êtes tous contre Bécaye…
Becaye Mbaye est un très grand ami à moi et je le respecte beaucoup. Au début, tous les directs se faisaient avec 2 stv. C’est la télévision qui monopolisait tout. Maintenant, cet apanage est terminé. C’est une nouvelle génération qui est sous le feu des projecteurs, incarnée par moi-même Malick Thiandoum, le fils de Bécaye etc… Il y’a une alternance. Aziz Ndiaye a dribblé les promoteurs, Tfm a pris le dessus sur les télés. Et c’est comme ça, personne n’y peut rien. Si vous êtes venus m’interviewer, c’est parce que nous sommes les nouvelles stars. Le Tfm, c’est le must des télévisions. C’est la population qui a choisi et il faut l’accepter. Nous avons attiré les sponsors avec nos émissions. Il faut être fair-play et reconnaitre le mérite des autres. Ce que Becaye a eu dans la lutte, aucun autre homme de médias ne pourra l’avoir. C’est un grand monsieur qui, grâce à la lutte, a eu une aura extraordinaire, sa propre fréquence radio. Il est incontournable, il n’a rien à prouver mais, il appartient au passé.
Est-ce à dire que personne ne pourra plus jamais vous rattraper ?
Rien n’est éternel. J’ai dit qu’actuellement, nous sommes les meilleurs. Le monopole de la 2 Stv est à conjuguer au passé. Le concept de Bantamba n’a pas changé depuis mathusalem. « Top 5 », « Sagnsé », « image du jour », ce sont les mêmes termes. Rien n’a changé depuis des années avec Bantamba. C’est la monotonie. A chacune de mes émissions, par contre, j’innove, je crée, je suis un communicateur moderne, je ne me considère pas comme un communicateur traditionnel. Bécaye est très respecté dans ce pays. Je suis son plus grand admirateur mais, il doit arrêter ses piques. Il ne doit pas nous en vouloir, parce que, simplement, les promoteurs se sont rués chez nous. Il doit éviter de dire certaines choses. Bécaye n’a jamais été méchant, il ne doit pas prêter le flanc, simplement, parce que la 2 Stv est morte et enterrée. Depuis l’ouverture de la saison, Becaye Mbaye ne fait que se plaindre. Il doit reconnaitre notre valeur. Toutefois, nous n’allons pas dormir sur nos lauriers. Le meilleur reste à venir.
D’aucuns disent qu’il y’a jalousie entre communicateurs
Ça existe, bel et bien. Pis, il y’a de la méchanceté et de l’animosité, certains ne se veulent pas du bien. Je ne porte jamais de gris-gris. Je suis le seul parmi eux à porter des jeans, des tenues serrés. Tous les autres sont emmitouflés dans des grands boubous ou autres habits amples. Il faut croire en Dieu. Il y’a des choses qui sont du ressort divin, personne n’y peut rien. Abdoulaye Wade n’est plus là. Yekini a régné une quinzaine d’années dans l’arène, aujourd’hui, il n’est plus un mythe. Qui aurait cru que Tyson fera une saison blanche dans sa carrière ? Les exemples foisonnent.
Je crois en moi. Si un jour, je suis viré, je tournerai le dos à la presse, pour me consacrer à mes propres activités. Car, je fais du business, j’ai ouvert une boutique de prêt-à-porter avec mes frères. Même la revue de presse, je l’ai laissée aux autres car, je n’ai plus rien à prouver à ce propos. Je ne suis pas méchant. La méchanceté ne mène nulle part.
Avant votre venue à la Tfm, vous vous en preniez souvent à Youssou Ndour…
C’était dans le domaine du travail, avec la revue de presse. Jusqu’à présent, je ne l’épargne pas. J’assume tout ce que je dis. Je fais mon job, sans état d’âme. Je ne dis jamais du mal à personne, si ce n’est pour blaguer ou pour faire du show, dans l’unique but de faire plaisir au public. Ce sont les gens qui interprètent mal.
Vos ex-collègues, parmi eux, Sandiogou, vous ont même reproché ce virement à 180 degrés…
Vous ne m’avez pas entendu répliquer à Sandiogou. Pourtant je pouvais le faire mais, je ne verse plus dans certaines choses car, j’ai 13 ans de métier. Je comprends, parfois, car, peut-être, c’est ma personne qui dérange. Je suis le seul, parmi les communicateurs, à ne pas quémander, à ne pas faire du « samba mbayane ». Je n’ai jamais tendu la main. Certes, quand on me fait des largesses, je ne refuse pas. Même si je suis griot, de père et de mère, je ne tends pas la main. Si je l’avais fait, j’aurais construit des gratte-ciels car, je suis très adulé. Toutes les personnalités de ce pays sont mes amis mais, elles ne me verront jamais chanter les louanges de leurs ancêtres. Je suis digne et le resterai.
Que dites-vous des employés qui portent le combat de leurs patron de presse ?
Ce n’est pas digne et c’est dangereux car, les patrons de presse se voient entre eux et ils ne se cachent rien. Il faut faire très attention. Je sais de quoi je parle. Un travail doit se faire de manière professionnelle. Il ne faut pas entrer dans certains détails. Ceux qui portent le combat de leurs patrons jouent avec le feu car, un jour, on peut se retrouver chez celui qu’on passait son temps à combattre. La vie est pleine de surprises.
Avez-vous été confronté à des risques, voire des menaces dans votre travail ?
Bien sûr. Au Sénégal, les gens ne comprennent pas le concept de la Rp. Quand je fais la revue de la presse, j’y mets mon style, avec du show, tout en restant fidèle aux faits. Lorsqu’on a caillassé les locaux de Walfadjri, j’ai échappé, de justesse, à la mort. J’ai eu la peur de ma vie, je n’osais même plus sortir pour aller travailler car, j’avais reçu des menaces très sérieuses. J’ai fait un lapsus entre deux Mame Thierno Birahim et ça a failli mettre le pays sens dessus-dessous. Aguibou Kane et moi avons failli perdre la vie. Des gens armés jusqu’aux dents nous ont encerclés, dans l’unique but de nous tuer. Jusqu’à présent, je ne sais pas comment j’ai fait pour m’échapper. Même mes voisins s’étaient levés en masse pour me défendre et en découdre avec les nervis. Mais, je me suis retrouvé avec Serigne Modou Kara Mbacké qui est un grand homme. Il m’a reçu chez lui, a prié pour moi et m’a donné ses propres boubous, en me faisant savoir que c’était une erreur. On a beaucoup échangé, cela m’a beaucoup marqué. Depuis lors, ma passion pour la revue de presse s’est effritée. Je ne savais pas que ma parole pouvait avoir autant d’impact.
Un jour aussi, lors du combat Modou Lo/Baye Mandione, j’ai dit « haaaaaan » et ça a fait un tollé extraordinaire, parce que tout simplement Modou Lo a fait quatre appuis. Ses supporters s’en sont pris à moi, par la suite. Mais, Modou Lo a tout calmé. Il a compris que je faisais mon job. Quand je fais mon travail, je ne triche pas. J’y vais à fond, même si je devrais en mourir.
Comment jugez-vous le milieu de la lutte ?
C’est un milieu dangereux. Un jour, lors d’un combat que j’étais venu reporter, je me suis brusquement levé pour m’éclipser. Je me suis retrouvé à Walfadjri sans le savoir, laissant mon véhicule au stade. Toutefois, je n’ai pas peur. N’empêche, je me protège.
Je fais des bains mystiques, même si je ne porte pas de gris-gris. Nous sommes dans un milieu dangereux. Mais, je ne veux du mal à personne. Si je dois aller chez un marabout, pour jeter des sorts à quelqu’un, que ça se retourne contre moi.
Que vous a apporté le journalisme ?
Ça m’a ouvert beaucoup de portes. J’ai des amis dans les plus hautes sphères de l’Etat. Souleymane Ndené Ndiaye, l’ex-Premier ministre, est mon plus grand admirateur. Il m’avait présenté au Président Wade, lors de l’inauguration de Walfadjri. Et il n’est pas le seul. Mbagnick Diop, Farba Senghor, Serigne Mbacké Ndiaye, entre autres, sont des potes à moi. J’ai travaillé pour arriver à ce stade, avec un style qui m’est propre. Au Sénégal, malheureusement, quand on parle de relation, on pense à l’argent. Les relations humaines sont plus importantes que l’argent.
Votre relation avec Youssou Ndour ?
C’est mon patron. Ce qu’il m’a dit, lorsque je suis venu à la Tfm, m’a beaucoup marqué. Il m’a fait savoir que j’étais venu chez moi. Les gens disent, de gauche à droite, qu’il me fait des largesses or, je n’ai même pas le téléphone de Youssou Ndour. Je ne l’ai vu qu’une seule fois. C’est mon patron, je suis son employé. Mais, il me traite comme un roi car, j’ai un contrat à durée indéterminée et je suis très bien rémunéré. Je rends grâce à Dieu.
Il parait que vous avez beaucoup de succès auprès des femmes?
Je n’aime pas beaucoup parler de ça. J’ai deux épouses et je les adore. C’est vrai qu’on ne peut pas être à l’abri. Mais, je me couche à 21 heures, si je ne travaille pas. Je ne suis pas noctambule. Je ne sors pas la nuit. Je ne fume pas, je ne bois pas, je ne me drogue pas, je ne prends aucun excitant. Je gagne ma vie, à la sueur de mon front. Le journalisme m’a ouvert beaucoup de portes. J’ai deux femmes, deux maisons et une très belle voiture, que j’ai achetée avec mes propres moyens. Je ne me plains pas.
setal.net
De grâce ce goordjiguéne de lamine samba ,n’est pas un journaliste,et comme Keb’s Thiam aussi elle n’est pas journaliste mais ce sont des animateurs simple
Ils peuvent meme pas prononcer une phrase compléte en français
goordjiguene lamine samba, tu es le plus nul, le con des animateurs de lutte, tu peux pas détroner, ni Bantamba, caxabal,et les autres émissions de lutte
tu aurais dû aller chanter, ou être doker au port
de même que cette vilaine et tiaga de keb’s thiam
a la TFM, vous n’avez pas de class
les filles sont toutes des prostituées, sauf Astou Mbéne Thioub, Mado-Faty Dieng,Josephine Mboup, toutes les autres sont des prostituées déguisées
les hommes sont des mbanekates, sauf El hadj Assane Gueye
vous êtes des cons
mamibineta yawmi yaye thiaga sauvage .bécaye mbaye mo déclenché hostilités yi lamine samba nek kou directe bombardéko bou bakh.ensuite 2stv moi je laime mais nékoul né sou gnou signé woul ak promoteur yi da gnou siy kheup soup.alors année yi passé 2stv bi mou amé exclusivité yi yénén télé yi dagnou ko accepté mougne ko.daw amna sakh combat bo khamni wa 2s dagno bagne bénén télé bou doug filmé té dimanché passé bayinagnoulén gnou filmé.alors mamibineta so néké kou cancre khamo dara di wakh instinctivement da nga wara nopi.
Le gars il n’est pas modeste du tout. Je ne le connais pas, et je ne l’ai jamais vu à la TV, mais je crois qu’il doit faire très attention lorsqu’il donne des interviews.
voyez le danger de recruter des ignares sans cfee dans les radios. ce macaque confond audiovisuel et griotisme.ou est le cnra
Pas d’auto-glorification.Revenons sur terre et soyons humble!
Le peuple se vengera contre ses ennemis.
Mais Lamine samba moye cretin,modestie dafa bakh si adouna
je me dis comment tu fais a etre avec Medoune et Mawo?
Becaye baye doussa morouma..teyaal
il est con ce L.Samba. aucune classe. tu es tres nul et tu dis ke des betises.mais un jour,TON JOUR VIENDRA
Salamlapaix! Il faut être modeste dans la vie, toute vérité n’est bonne à dire, malgré, elle est vraie.
YALLA BOU YAKHAR TASS…