XALIMANEWS: lancement effectif de la manifestation d’intérêt, pour le choix du cabinet qui doit effectuer l’audit du fichier électoral ainsi que l’évaluation du processus électoral, doit se faire au plus tard le 1er décembre prochain. C’est du moins l’une des exigences posées par le pôle de l’opposition. De l’avis de Tamba Danfakha, Secrétaire général adjoint de l’Union nationale patriotique (Unp) et plénipotentiaire de l’opposition, lui et ses camarades risquent de reconsidérer leur participation à ce dialogue si rien n’est fait d’ici là.
Les lenteurs notées dans le dialogue politique mené par la Commission cellulaire dirigée par le Général Niang semblent indisposer les acteurs prenant part à ces concertations. Ou du moins, le pôle de l’opposition ne compte pas rester de marbre face à que d’aucuns considèrent comme une négligence de la part des autorités, après l’obtention du consensus sur le report des élections locales. Hier, lors de la 35ème session de ladite commission, l’opposition a fixé une date-butoir aux tenants du pouvoir pour l’appel d’offre concernant l’audit du fichier électoral et l’évaluation du processus électoral, deux consensus obtenus depuis août dernier. De l’avis du Secrétaire général adjoint de l’Union nationale patriotique (Unp) et non moins plénipotentiaire de l’opposition, Tamba Danfakha, «nous (pôle opposition) avons pris la décision de leur fixer une date-butoir du 1er décembre. L’opposition a clairement dit que d’ici le premier décembre au plus tard, il faut que la manifestation d’intérêt pour choisir le cabinet qui va faire l’audit, soit lancée». Ne s’en limitant pas là, l’opposition autour de la table des concertations menace de «reconsidérer» sa participation au dialogue, si d’ici là rien n’est fait.
Quid alors de l’installation du président du comité de pilotage du dialogue national, Famara Ibrahima Sagna ? Sur ce point, Tamba Danfakha rapporte que ce qui est nouveau dans cette affaire, c’est en réalité l’information qui leur a été livrée. Il indique «qu’on nous a informés que le président Famara Ibrahima Sagna a rencontré le président Macky Sall, que les locaux sont prêts et qu’incessamment, il va être installé». Concernant la date exacte de son installation, il dira que cela a beaucoup retenu les discussions parce que les uns et les autres avaient estimé qu’il fallait l’installation officielle du président dans une à deux semaines. Cela, selon lui, d’autant plus que l’atteinte des Objectifs spécifiques 1 et 2 dépend de l’audit du fichier et de l’évaluation du processus électoral.
A noter, par ailleurs, que l’opposition a pris acte des dispositions prises par le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, concernant l’amendement relatif à la tenue des élections locales au plus tard le 28 mars 2021. Même si elle a déploré le fait que le ministre ait choisi de façon unilatérale la fourchette temporelle, elle n’a pas jugé utile d’en faire un problème, dès lors que la date exacte de la tenue des élections dépendra des «dialogueurs». Cela, si bien évidemment «le président respecte sa parole de prendre en compte les consensus», s’est précipité de clarifier, Tamba Danfakha. Il n’a pas manqué d’informer que l’opposition fera, dans les prochains jours, une sortie