Cette armée mexicaine créée le 1er décembre 2008 par le Président Macky SALL et des camarades d’ici et de la Diaspora, avait surpris une bonne partie de sénégalaises et sénégalais en prenant le pouvoir le 27 février 2012, après seulement trois ans dans l’opposition. Et en 2019, la même armée mexicaine confirmait sans contestation la domination de son Général en chef, le Président Macky SALL en gagnant l’élection présidentielle avec forte majorité (56%) . Permettez moi de saluer ici la mémoire de l’ancien 1er Ministre, Mohamed Boun Abdoulaye DIONNE, qui en 2019 était le Directeur de campagne du candidat Macky SALL. Cependant, après la victoire de 2019, un certain nombre de problèmes constatés lors du 1er mandat se sont accentués au sein du parti : l’usure du pouvoir, la routine, un mépris de la base, un Président de plus en plu entouré par une bande d’activistes, d ‘arrivistes et de militants de la dernière heure.
Bref, tous les syndromes qui annonçaient pour l’avenir de possibles défaites aux prochaines élections, (Locales, Législatives et Présidentielles) étaient là présents sous nos yeux. Et pourtant votre fidèle serviteur n’avait cessé d’alerter en interne comme en externe. Hélas, il n’a jamais été écouté, encore moins entendu pars ses camarades responsables du parti. Aujourd’hui après constat de cette défaite impossible certains reconnaissent qu’en réalité, l’Apr n’a jamais fonctionné comme un parti politique classique. A quoi personnellement je réponds : « maintenant que nous sommes dans l’opposition, alors il est temps que l’Apr fonctionne comme un parti politique. » Mais pour se faire la structuration de notre formation politique est plus qu’indispensable pour ne pas dire impérative. Pour que vive l’Apr, les militants et sympathisants doivent nécessairement adhérer à une telle démarche démocratique. De 2008 lors de la création du parti à 2024, nous avons donné carte blanche au président Macky SALL quant à la gestion et l’organisation du parti. Aussi pour la poursuite de son ouevre gigantesque et reconnu par tous, il doit nous éviter le syndrome, (PS, Pds). C’est à dire une implosion du parti après la perte du pouvoir, et finalement se retrouver avec une formation appelée à mourir à petit feu. La structuration effective de l’Apr s’impose.
Oui c’est forcément une grande entreprise, surtout si nous décidons de le faire de manière démocratique. Mais c’est la voie incontournable pour espérer exister dans le paysage politique du Sénégal et ainsi garder l’espoir d’une reconquête à l’avenir. Aussi, il nous faudra ménager nos ambitions dans l’intérêt du parti. Nous aurons à adopter une posture de militant discipliné afin de respecter le choix du dirigeant qui sortira de cette élection interne au sein du parti. Il est évident que l’actuel président du parti, le camarade président Macky SALL, ne sera pas en mesure d’impulser une nouvelle dynamique qui doit obligatoirement tenir compte de la place des jeunes pour la conquête du pouvoir. Dès lors, il y’a lieu de se réunir rapidement pour faire d’abord une analyse sans complaisance des causes de cette défaite, ensuite dégager des orientations en vue de la structuration du parti afin d’envisager les prochaines législatives dans de meilleures conditions. La défaite a été très dure oui, mais il est temps de se relever avec dignité et envisager l’avenir avec de grandes ambitions pour l’Apr.
Aliou Ndao FALL
Secrétaire national chargé de la Diaspora
Une défaite difficile, car le Président Macky a un bilan exceptionnel, notre candidat Amadou BA,a un programme excellent chiffré et financé. Nous sommes donc chef de l’opposition. avec des congrès ,nous avons le devoir d’imaginer un nouveau soufle afin d’imposer une majorité à l’assemblée nationale des prochaines législatives.