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L’arrêt de la cour d’appel rendu aujourd’hui : Le sort de Malick Noël Seck scellé ce lundi

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Enfin le jour tant attendu est arrivé ! Après avoir passé Noël en prison, le sort du secrétaire général de la Convergence socialiste sera scellé ce lundi. Sera-t-il Maintenu en prison ou remis en liberté ? Les juges d’appel devront choisir entre ces deux options.

Les juges d’appel vont confirmer ou infirmer ce lundi le premier jugement qui a condamné Malick Noël Seck à deux ans d’emprisonnement pour les délits d’’outrage à magistrat’ et ‘menaces de mort’. L’arrêt de la Cour d’appel de Dakar qui sera rendu ce matin édifiera sur le sort du jeune socialiste qui est toujours dans les liens de la détention. Le patron de la Convergence socialiste sera-t-il maintenu en prison ou va-t-il bénéficier d’une remise en liberté ? Les magistrats n’ont que ces deux choix. Aujourd’hui, on saura si la demande de liberté provisoire et d’infirmation du premier jugement, formulée par les avocats de la défense lors du procès relevant de la seconde instance, aura écho favorable auprès des juges d’appel. La seule constante est que ces derniers savent que le peuple sénégalais, au nom de qui la justice est rendue, attend d’eux un ‘verdict impartial’ qui ne devra, en aucun cas, être perçu comme une charge de la corporation des magistrats contre le jeune socialiste qui avait offensé un des leurs. Reste à savoir si le juge prêtera une oreille attentive au réquisitoire de l’avocat général pour une confirmation du premier jugement.
L’acte posé par le jeune socialiste de 39 ans, cadre aux Industries chimiques du Sénégal, n’est que ‘l’exercice d’une citoyenneté en tant que Sénégalais’ et ‘l’’expression d’une liberté individuelle’. ‘Je n’avais nullement l’intention de menacer qui que ce soit. Ma lettre a été victime de mauvaise interprétation. Je regrette la tournure qu’a prise cette affaire. Si c’était à refaire, je ne changerais aucune virgule (…)’, se défendait-il au procès. Seulement, la formule ‘nous reviendrons plus nombreux vous demander des comptes’ contenue dans sa lettre adressée au Conseil constitutionnel ne renvoie nullement à une situation insurrectionnelle.

Pour mémoire, l’affaire Malick Noël Seck est née du refus de l’opposition d’une troisième candidature du président Wade aux élections présidentielles du 26 février 2012. La fameuse lettre intitulée ‘Doléances du peuple sénégalais aux membres du Conseil constitutionnel’ adressée à la plus haute juridiction en matière électorale a été l’étincelle qui a mis le feu aux poudres. Dans cette missive servie aux cinq ‘sages’, le camarade d’Ousmane Tanor Dieng invitait les hauts magistrats à ne pas valider la candidature du président Wade, aux échéances électorales qui se dessinent à l’horizon.

Pape NDIAYE

walf.sn

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