Le président ivoirien Laurent Gbagbo a dénoncé samedi des « ingérences » étrangères, alors que sa réélection a été contestée par l`ONU, les Etats-Unis, l`Union européenne et la France, a constaté un journaliste de l`AFP.
« Ces derniers jours, j`ai noté des cas graves d`ingérence », a-t-il affirmé
au cours d`une allocution, après avoir été solennellement investi chef de
l`Etat lors d`une cérémonie au palais présidentiel.
« Pour que notre souveraineté ne soit pas piétinée, n`appelons pas les
autres à s`ingérer dans nos affaires », a-t-il lancé.
« Je n`ai jamais appelé quelqu`un du dehors pour m`investir », a insisté M.
Gbagbo, se posant en garant de la « loi » et du « droit ».
« La souveraineté de la Côte d`Ivoire, c`est elle que je suis chargé de
défendre et elle, je ne la négocie pas », a-t-il martelé.
Le Conseil constitutionnel a proclamé vendredi le président sortant
vainqueur de la présidentielle du 28 novembre, invalidant les résultats de la
commission électorale qui donnaient son rival Alassane Ouattara en tête.
L`ONU, les Etats-Unis, l`Union européenne et la France ont reconnu
vainqueur M. Ouattara.
afp