Une cérémonie à la mémoire des quelque 3000 victimes des attentats du 11-Septembre a débuté dimanche à New York, près du site des attaques contre les tours jumelles du World Trade Center, en présence des présidents américains Barack Obama et George W. Bush.
Comme il y a dix ans, le ciel était bleu sur Manhattan, alors que le président Barack Obama prenait place sur la tribune et qu’une chorale entamait l’hymne national.
Barack Obama s’est recueilli peu avant sur le lieu des attentats du 11-Septembre à New York, 10 ans après ces attaques. M. Obama, accompagné de son prédécesseur George W. Bush et de leurs épouses respectives, s’est figé face aux fontaines marquant l’emplacement des tours jumelles détruites par les avions de ligne détournés par Al-Qaïda.
Il a ensuite salué des membres de familles des victimes des attaques, et des responsables locaux, dont le maire de New York Michael Bloomberg.
Les noms de toutes les victimes des attentats sont lus à voix haute, comme le veut maintenant la tradition. Vingt-six Canadiens sont morts dans les attentats. Le premier ministre Stephen Harper souligne l’événement à New York.
M. et Mme Obama, partis de Washington avant l’aube, sont aussi attendus peu avant midi pour des cérémonies à Shanksville (Pennsylvanie, est), où s’était écrasé le Vol 93 d’United détourné par Al-Qaïda, puis de retour à Washington, à 15H15 au Pentagone, dernier site des attentats d’il y a dix ans qui avaient fait près de 3.000 morts au total.
À partir de 20H00, le président doit assister à un «concert pour l’espoir» au Kennedy Center à Washington, et prononcer un discours.
Samedi, M. Obama avait affirmé que «justice avait enfin été faite» avec la mort d’Oussama ben Laden le 2 mai dans une opération commando américaine au Pakistan, et que son pays ne fléchirait pas face à la menace, au moment où les autorités agitent la menace «crédible» mais «non confirmée» d’attentats d’Al-Qaïda ce week-end.
«Aujourd’hui, l’Amérique est forte et Al-Qaïda est sur le chemin de la défaite», avait-il dit dans son allocution hebdomadaire.
«Même si nous revenons sur ces dix dernières années qui ont été difficiles, nous devons nous tourner vers l’avenir que nous construirons ensemble. Cela signifie que nous devons demeurer forts et confiants face à toute menace», avait-il affirmé.
avec cyberpresse