Le banquier Abdoul Mbaye a invité, lundi, les managers et dirigeants d’entreprises à savoir faire preuve ‘’d’audace’’ en intégrant les technologies de l’information et de la communication modernes dans leur démarche et surtout ‘’oser’’ créer des ruptures d’avec ’’les vieilles méthodes’’ de travail.
‘’Le seul conseil que je me permettrais de donner est qu’en matière technologique, un dirigeant doit savoir être audacieux. (…) mais toujours se souvenir que la technologie complexe simplifie traitement et procédures dans leurs parties assurées par l’homme’’, a -t-il dit à l’ouverture d’un séminaire sur la banque et l’entreprise de demain.
Cette rencontre sous-régionale de trois jours est organisée par Cresus Afrique, spécialisé dans l’informatique, la création de banque, l’audit et le conseil. Le séminaire est axé sur le thème : La banque de demain : enjeux et perspectives’’.
‘’On s’enferme trop rapidement dans les vieilles méthodes. Il faut qu’on sache oser créer cette rupture. C’est un progrès important que de recourir aux TIC et de savoir qu’il n’y a aucune limite’’, a ajouté l’ancien président-directeur général de la Banque de l’habitat du Sénégal.
Abdoul Mbaye a souligné que la technologie est synonyme de ‘’productivité et d’efficacité’’, de ‘’sécurité contre la défaillance humaine’’, de ‘’justice contre les traitements discriminatoires’’, mais surtout de ‘’reporting fiable et rapide pour assurer le contrôle interne d’une part et préparer la décision future d’autre part’’.
‘’Vous devez retenir que la technologie repousse à l’infini vos ambitions, et que seuls les moyens financiers à leur consacrer peuvent constituer une contrainte majeure’’, a poursuivi le banquier.
Ainsi, le décideur ambitieux pour son entreprise doit se mettre en situation de veille vis-à-vis de la technologie pour mieux tirer profit des opportunités qu’elle offre maintenant et dans l’avenir
‘’Installé dans cette situation en éveil, le décideur que vous êtes peut alors mieux préparer son entreprise, dessiner ses projets d’avenir. Il peut également, par un processus proche parfois de la révélation, trouver réponse à un problème en cours d’analyse chez lui ou à une solution recherchée’’, a expliqué M. Mbaye.
Toutefois, il a regretté que de telles manifestations soit ‘’malheureusement chose rare dans nos pays où on a une nette préférence sur les foires, lesquelles privilégient le commerce à l’intelligence’’.
‘’C’est pourtant l’intelligence qui nous met et nous mettra au niveau du reste du monde. Viendra ensuite notre place dans le commerce mondial’’, a-t-il estimé.
Sur le temps que cela prendra pour se réaliser et résorber le gap numérique, il a indiqué qu’’’il faut qu’on se mette à courir pour se mettre à niveau’’.
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