Anthony Bourdain, chef américain devenu mondialement célèbre grâce à son émission de télévision culinaire «Parts Unknown» sur la gastronomie des quatre coins du monde, s’est suicidé en France à l’âge de 61 ans.
Le parquet de Colmar en France a annoncé à l’AFP qu’il avait été retrouvé pendu dans un hôtel de luxe de Kaysersberg.
Selon CNN, Anthony Bourdain a été découvert dans sa chambre d’hôtel par son ami français, Eric Ripert, le copropriétaire et chef du Bernardin, l’un des plus célèbres restaurants des États-Unis, situé à New York.
«Nous avons effectivement appris le décès par pendaison de ce chef américain ce matin dans un hôtel de luxe de Kaysersberg, Le Chambard», a déclaré le procureur de Colmar, Christian de Rocquigny du Fayel.
Le président de CNN, Jeff Zucker, a expliqué qu’Anthony Bourdain tournait en France un nouvel épisode de son émission «Parts Unknown».
«C’est très triste», a déclaré Donald Trump, présentant ses condoléances à ses proches. «J’aimais son émission. C’était un personnage».
Chef de formation, Anthony Bourdain a passé plusieurs décennies aux cuisines de plusieurs établissements, notamment la Brasserie Les Halles, un restaurant français situé dans le sud de Manhattan.
Mais c’est sa carrière d’auteur et de présentateur de télévision qui l’a surtout fait connaître du grand public.
En 2000, il publie «Kitchen Confidential», un ouvrage dans lequel il raconte les coulisses de la vie en cuisine, avec la touche rock’n’roll de la vie à New York et ses multiples excès.
Il se forge l’image d’un baroudeur, libre penseur, épicurien et humaniste, qui l’accompagnera jusqu’au bout.
Il présentera ensuite plusieurs émissions de télévision sur la gastronomie, jusqu’à «Parts Unknown», diffusée depuis 2013 sur la chaîne d’information CNN.
L’homme à la voix grave, au charisme naturel et à la chevelure poivre et sel y visitait les quatre coins du monde, à la recherche d’authenticité, décidé à célébrer les traditions culinaires les plus variées.
«Il a amené le monde dans nos foyers et inspiré beaucoup de gens à explorer cultures et villes à travers leur gastronomie», a tweeté le chef britannique et personnalité de télévision Gordon Ramsay.
Comme beaucoup d’autres, il a appelé les personnes songeant à un passage à l’acte à contacter le numéro national de prévention anti-suicide.
Le décès d’Anthony Bourdain intervient trois jours seulement après le suicide de la créatrice de mode Kate Spade, décédée à New York dans des conditions similaires.
Pour son émission, le chef aux bras tatoués n’hésitait pas à aller dans des lieux inattendus, loin des destinations touristiques, de Gaza à la République démocratique du Congo, jusque dans la région autonome du Haut-Karabakh, ce qui lui avait valu d’être déclaré persona non grata par l’Azerbaïdjan.
Dès la première année de diffusion du programme, ce cinéphile averti avait reçu un Peabody Award, récompenses de la télévision et de la radio américaines, le jury saluant la propension de l’émission à «ouvrir tout à la fois notre palais et nos horizons».
«Il est irrévérencieux, honnête, curieux, jamais condescendant, jamais obséquieux», avait observé le jury. «Les gens s’ouvrent à lui et, ce faisant, révèlent souvent davantage de leur ville et leur pays qu’un reporter traditionnel pourrait en attendre.»
«Nous posons des questions très simples: qu’est-ce qui vous rend heureux? Qu’est-ce que vous mangez? Qu’est-ce que vous aimez cuisiner?», avait expliqué Anthony Bourdain en recevant son prix.
Le natif de New York, élevé dans le New Jersey, avait également été récompensé par sept Emmy Awards, les plus célèbres trophées de la télévision américaine, dont cinq pour «Parts Unknown».
Cet adepte du jiu-jitsu brésilien, qui ne se déplaçait jamais sans son kimono, était aussi connu pour ses engagements, contre le harcèlement sexuel dans les restaurants et en faveur de l’ouverture culturelle et de l’intégration.
Il entretenait depuis plusieurs mois une relation avec l’actrice italienne Asia Argento, qu’il avait soutenue dans sa croisade contre le producteur déchu Harvey Weinstein, qu’elle accuse de l’avoir violée.
«Nous avons perdu un héros», a commenté, sur Twitter, l’écrivain spécialiste de la gastronomie Michael Ruhlman, ami d’Anthony Bourdain.
Pour le chef britannique et personnalité de télévision Jamie Olivier, Anthony Bourdain «a cassé le moule» et «fait évoluer les discussions sur la gastronomie».
«Tu avais encore tellement d’endroits à nous montrer», a tweeté le chef étoilé hispano-américain José Andres.
En 2000, il publie «Kitchen Confidential», un ouvrage dans lequel il raconte les coulisses de la vie en cuisine, avec la touche rock’n’roll de la vie à New York et ses multiples excès.
Il se forge l’image d’un baroudeur, libre penseur, épicurien et humaniste, qui l’accompagnera jusqu’au bout.
Il présentera ensuite plusieurs émissions de télévision sur la gastronomie, jusqu’à «Parts Unknown», diffusée depuis 2013 sur la chaîne d’information CNN.
L’homme à la voix grave, au charisme naturel et à la chevelure poivre et sel y visitait les quatre coins du monde, à la recherche d’authenticité, décidé à célébrer les traditions culinaires les plus variées.
«Il a amené le monde dans nos foyers et inspiré beaucoup de gens à explorer cultures et villes à travers leur gastronomie», a tweeté le chef britannique et personnalité de télévision Gordon Ramsay.
Comme beaucoup d’autres, il a appelé les personnes songeant à un passage à l’acte à contacter le numéro national de prévention anti-suicide.
Le décès d’Anthony Bourdain intervient trois jours seulement après le suicide de la créatrice de mode Kate Spade, décédée à New York dans des conditions similaires.
Pour son émission, le chef aux bras tatoués n’hésitait pas à aller dans des lieux inattendus, loin des destinations touristiques, de Gaza à la République démocratique du Congo, jusque dans la région autonome du Haut-Karabakh, ce qui lui avait valu d’être déclaré persona non grata par l’Azerbaïdjan.
Dès la première année de diffusion du programme, ce cinéphile averti avait reçu un Peabody Award, récompenses de la télévision et de la radio américaines, le jury saluant la propension de l’émission à «ouvrir tout à la fois notre palais et nos horizons».
«Il est irrévérencieux, honnête, curieux, jamais condescendant, jamais obséquieux», avait observé le jury. «Les gens s’ouvrent à lui et, ce faisant, révèlent souvent davantage de leur ville et leur pays qu’un reporter traditionnel pourrait en attendre.»
«Nous posons des questions très simples: qu’est-ce qui vous rend heureux? Qu’est-ce que vous mangez? Qu’est-ce que vous aimez cuisiner?», avait expliqué Anthony Bourdain en recevant son prix.
Le natif de New York, élevé dans le New Jersey, avait également été récompensé par sept Emmy Awards, les plus célèbres trophées de la télévision américaine, dont cinq pour «Parts Unknown».
Cet adepte du jiu-jitsu brésilien, qui ne se déplaçait jamais sans son kimono, était aussi connu pour ses engagements, contre le harcèlement sexuel dans les restaurants et en faveur de l’ouverture culturelle et de l’intégration.
Il entretenait depuis plusieurs mois une relation avec l’actrice italienne Asia Argento, qu’il avait soutenue dans sa croisade contre le producteur déchu Harvey Weinstein, qu’elle accuse de l’avoir violée.
«Nous avons perdu un héros», a commenté, sur Twitter, l’écrivain spécialiste de la gastronomie Michael Ruhlman, ami d’Anthony Bourdain.
Pour le chef britannique et personnalité de télévision Jamie Olivier, Anthony Bourdain «a cassé le moule» et «fait évoluer les discussions sur la gastronomie».
«Tu avais encore tellement d’endroits à nous montrer», a tweeté le chef étoilé hispano-américain José Andres.