Xalima news – Commander, c’est décider. Dans son ouvrage, « Pour l’honneur de la gendarmerie » paru récemment aux éditions « L’Harmattan », le colonel Abdoulaye Aziz Ndaw, ancien haut commandant de la gendarmerie en second et actuellement attaché militaire à Rome, raconte comment il s’est frotté à Karim Wade, alors tout puissant. Il dit assumer le renvoi de tous les personnels logeant dans les casernes de la gendarmerie mobile et servant dans la gendarmerie territoriale. Le chauffeur de Karim Wade était frappé par la mesure. En position de détachement à l’Anoci, le gendarme logeait à la caserne du Front de terre à Dakar. Le chauffeur sollicita Karim Wade. « Il crut devoir m’imposer une exception. Je lui expliquai avec fermeté et courtoisie que la mesure qui frappait plus d’une centaine de sous-officiers n’en pouvait connaître une exception », raconte le colonel Ndaw ; Pour lui, cette exception aurait été fatale à « la décision de commandement ». Très mécontent, Karim Wade se résolut à louer un appartement de plus de 250 000 F Cfa par mois pour « son » gendarme…
Source: EnQuête
Et le général Fall qui était derrière lui ? Qui avait intérêt à ce qu’il n’y ait jamais la paix ? Ou qui avait intérêt à ce qu’il n’y ait la paix sous Wade ?
Pour comprendre un peu mieux notre monde, posons nous la question de savoir est ce que des services de renseignements étrangers ne pouvaient pas être au courant des agissements du général Fall ? Et en ce moment, que font ces services ? Ils essaient de tirer profits de leur découverte, c’est évident. Si ces services, discrètement, font comprendre au général qu’ils ont tout vu, tout compris, tout filmé et photographié, que se passe-t-il ? Vous comprenez qu’à partir de ce moment ces services étrangers tiennent à leur merci un général d’une gendarmerie d’un pays tiers ? Alors, vous avez compris un bout du comment nos cadres deviennent des légionnaires, comment ils deviennent des obligés de forces occultes qui les tiennent par le bout du nez et leur font faire ce qu’ils veulent contre les intérêts de leur pays.
La seule précaution serait de penser à une presse pour la peinture. La peinture peut réussir telle que si un Xeme ose faire observer des incohérences alors que tout le monde chante le patriotisme du concerné, la seule chose qui empêchent les fanatisés de l’égorger c’est de ne l’avoir pas sous la main. Réveillez-vous, nous ne sommes pas en l’an 1 100.
Cela veut dire que Karim Wade n’était pas aussi puissant qu’on le disait. Il ne lui était pas permis de tout faire.