Il y a une pratique quasi universelle à laquelle s’adonnent toutes les religions. Les Zoroastriens ( autrement appelés Madjoss(dans le Coran) ou Mages) offraient le corps du mort aux charognards. Ils créaient ainsi une grande enceinte où les corps étaient exposés, et parfois charcutés , pour faciliter la tâche à ces charognards et autres rapaces. Cette pratique va plus loin en Inde où c’est l’incinération. Chez les monothéistes , judaïsants, chrétiens et musulmans , c’est l’enterrement.
Toutefois, le défunt doit être enseveli dans le pays où la mort est survenue. Le convoyage vers une autre destination ne peut avoir lieu que s’il y a des difficultés pour l’enterrement sur place. À ce moment on peut transporter le corps à l’endroit le plus proche où il est possible de l’enterrer.
Nous voyons que des corps sont transportés d’Europe, des États-Unis pour être enterrés au Sénégal. Mais si ces corps peuvent être enterrés là où la mort de l’individu s’est produite c’est mieux. Souvent en Occident l’enterrement est très onéreux. Si, en ce moment, l’enterrement coûte plus cher que le transport du corps on peut envisager le transport et l’enterrement au pays. Par contrainte. Mais en faire une obligation ne rime à rien.
Le mort n’a besoin que de la Terre. Qui l’a nourri, sur laquelle il est né et vers laquelle il retourne. C’est vrai que quelques fois on tient compte des sentiments des proches, ce qui n’est pas une religion. Cela peut être une pratique. Et nous devons revoir cette pratique.
C’est ainsi qu’une personne qui a quitté le Saloum pour s’établir à pendant une trentaine d’années à Dakar se voit acheminer à son lieu de naissance dès qu’elle décède. Alors que les cimetières de la région de Dakar ne lui sont pas interdits.
C’est un point de vue qui, à mon avis, méritait d’être éclairé. Sur le plan islamique, l’enterrement doit se faire dans les heures qui suivent le décès. À l’exception des corps qui sont à autopsier ou d’autres à identifier.
Dr Ahmed Khalifa Niasse
À CHAQUE FOIS QUE TU APPORTES TES ÉCLAIRAGES SUR LA RELIGION J’APPLAUDIS CAR JE DEMEURE PERSUADÉ QUE » DO SÉNE.MORROME ». MERCI DOCTEUR AHMED KHALIFA NIASSE
Oui, mais il ne l’a pas appliqué à son propre frère qui voulait être enterré à Dakar et non à Kaolack.
pour ce cas, il n’a suivi que ses propres désirs ! à quelle fin ? Allahou akhlam !
sinon, entièrement d’accord avec ce principe d’enterrer nos morts dans la ville ou le pays où ils décèdent, à moins que cet acte soit plus onéreux dans leur pays de résidence ! wa salam !