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Le départ du ministre de l’Intérieur au centre des discussions : A.D, LE DIALLO-GUE

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L’organisation des élections par Abdoulaye Daouda Diallo sera l’un des points scrutés lors de la rencontre de demain entre le Président Macky Sall et l’opposition. Si un limogeage du ministre de l’Intérieur semble improbable, le recours à un ministère en charge des élections peut constituer une option pour le chef de l’Etat. Mais Macky Sall cèdera-t-il aux pressions de Mankoo wattu Senegaal ?

De tous les griefs contenus dans le mémorandum que l’opposition a envoyé au président de la République, la question «Qui va organiser les élections ?» est la plus fondamentale pour l’opposition. Qui ne semble pas transiger dans sa position de récusation du ministre de l’Intérieur. Sur la table de Macky Sall au palais de la République demain, le Front pour la défense du Sénégal/Mankoo wattu Senegaal ne se fera pas prier pour exposer cette doléance. Depuis les Locales de 2014, Abdoulaye Daouda Diallo, responsable de l’Apr, doublé d’une casquette de maire de Boké Dialoubé, cristallise les tirs de l’opposition. Les cas d’inscriptions sur les listes électorales dans les locaux de certaines permanences de l’Apr dans la banlieue, notamment en 2015, avaient d’ailleurs poussé la Commission électorale nationale autonome (Cena) à dénoncer «très fermement» la présence d’une équipe d’instruction de la Carte nationale d’identité (Cni) dans un lieu privé. L’organe de supervision des élections s’était également inquiété «de l’impact que de tels procédés peuvent avoir sur l’opinion et le caractère transparent du processus électoral». Et surtout le choix de la couleur des bulletins du référendum et la proclamation de la victoire du Oui par le ministre de l’Intérieur, avant même la Cour d’appel, avaient davantage cristallisé cette crise de confiance et convaincu les opposants de la «partialité» du locataire de la Place Washington.

La recette de Wade ?
Face à la pression, Macky Sall a volé au secours de son ministre lors du Dialogue national du 28 mai dernier. Il tranchait : «On ne peut pas revenir en arrière avec la création d’autorités indépendantes pour superviser les élections. Ousmane Ngom qui est ici présent a organisé l’élection présidentielle de 2009. Cela n’a pas permis au Pds de gagner. En 2014, le ministre Abdoulaye Daouda Diallo a organisé les élections locales. Pourtant, l’Apr a subi une débâcle à Dakar. Le problème n’est pas un ministre politique ou indépendant.» Des assurances qui n’ont toujours pas convaincu Malick Gackou et ses camarades. Aujourd’hui, un limogeage de Abdoulaye Daouda Diallo paraît peu probable. Récusé par l’opposition de l’époque, aujourd’hui au pouvoir, Me Ousmane Ngom, alors ministre de l’Intérieur, s’est vu retirer l’organisation des élections. Alors directeur général des Elections, Cheikh Guèye fut nommé ministre en charge des Elections.
Macky Sall va-t-il ressusciter ce ministère ? En tout cas, si le président de la République a décidé de recevoir son opposition, c’est pour se donner une chance d’avoir un consensus fort. Et la question Abdoulaye Daouda Diallo occupera une place importante dans les discussions.

Article repris de lequotidien.sn

3 Commentaires

  1. Pour faire gagner le OUI au référendum, il a fallu l’ajout de 1 213 bureaux de vote fictifs. Voilà une vérité dont si vous la lancez devant un apériste vous avez 99% de chance d’avoir comme réponses des insultes plutôt qu’une explication intelligente. C’est dire. Parce que la solution qui devrait suivre cet ajout ne devait être autre que le silence. Il faut que l’opposition sénégalaise soit partisane de l’enterrement de la démocratie sénégalaise pour croire que de pareils ajouts vont s’arrêter avec le référendum. Le pouvoir Arc en Ciel n’a pas une autre solution pour gagner des élections au Sénégal.

  2. le pouvoir de macky & co BBY groupe de pensionnaires (dansokh,niass,tanor,bathili,che,..et les gueulards des la rèpublique « J D,L C,…prolongent pour le plus longtemp possible leur retraite en comptant aux magouilles du ministre de l’intèrieur comme au referendum prècèdent avec ses 1213 bureaux de votes fictifs.pour s’y arriver.ils cherchent à bloquer le plus grand nombre d’èlecteur dans les zones qui ont plus favorable à l’opposition.ils font se justiffier par le decret de radiation partielle..

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