Depuis 1982, on vous a peu vu sur un plateau de tournage ou du moins vous n’avez plus fait de films marquants ?
Oui, je n’ai pas fait de film marquant. Il y a eu plusieurs facteurs. Le premier facteur, c’est la Fepaci (Fédération Panafricaine des Cinéastes) qui m’avait pris beaucoup de temps parce que, nous cinéastes, en tout cas de cette deuxième génération, nous avions un rôle à jouer à savoir : asseoir une reconnaissance du cinéma africain. On l’a fait tant bien que mal. Evidemment, j’ai dirigé la Société Nationale de Production Cinématographique (SNPC). Là aussi, j’avais une vision, une approche qui malheureusement n’a pas abouti. Et puis, j’ai eu des accidents de la vie qui m’ont pris beaucoup de temps. Cela fait quand même 12 ans que cet accident de la vie m’a immobilisé. J’essaie de revenir. Je sais que ce n’est pas facile. Je n’ai plus trente ou quarante ans. Je sais