XALIMANEWS : Délégué général de la Der a prononcé hier le slogan «Deuk bi dafa Macky» faisant allusion au déficit de liquidités dans le pays, devant le chef de l’Etat. Se rendant compte de sa maladresse, Papa Amadou Sarr a tenté de rectifier le tir en soutenant sur un ton ironique que «Deuk bi dafa Amadou Ba» essayant de lui faire porter le chapeau en tant qu’argentier de l’Etat. Mais le coup était déjà parti !
Auparavant, M. Sarr avait indiqué que beaucoup de gens qui travaillent avec lui à la DER, n’ont même pas de contrat. «Nous travaillons de sept heures du matin jusqu’à minuit. Ils sont dans l’informel. Ils travaillent pour vous accompagner dans votre vision. C’est le moment de les remercier», a-t-il souligné, selon le quotidien l’As.
Une telle déclaration sonne comme un bémol vu tout le travail effectué jusque-là par l’organisation, donnant ainsi l’impression que la Der n’est pas soucieuse des droits des travailleurs.
Ce n’est pas un dérapage Monsieur le journaliste, mais un lapsus révélateur de l’état de notre pays. Un pays désorganisé et gangrené par la corruption, le mensonge, la calomnie, la délation, les détournements de deniers publics, le favoritisme, la fumisterie, l’incompétence, la distorsion du réel par la justice (petite pensée à l’honorable président du CMS qui fait de son mieux malgré l’environnement défavorable dans lequel il est obligé de cohabiter et de subir la présence d’un ancien très bon professeur de droit devenu un humoriste du droit).
Pas d’argent, pas d’eau, pas de nourriture pour 60 pour cent de la population, plus d’institutions dignes de ce nom, plus de justice, plus d’école, plus de fraternité ( les religions se déchirent, les confréries, les éthnies, les « castes », les religions révélés, les parties politiques, les associations…), plus de dignité, plus de vergogne… Que nous reste-t’il ?
CHERS INTELLECTUELS SÉNÉGALAIS, ENGAGEZ VOUS POUR GUIDER LA POPULATION SUR LA BONNE VOIE
Grosses bourdes. C’est l’émotion mais Sarr aime le Président. C’est aussi l’homme de confiance du ministre Amadou Ba.