Libellé des Questions / Réponses
Bonjour Professeur, quelle différence peut-on noter entre le diabète de type I et II ?
Bonjour. Bon, vous savez, dans le cas du diabète de type I encore appelé diabète maigre ou juvénile, il y a une hyperglycémie. Et ce type de diabète serait du à une absence, une insuffisance ou une atrophie des cellules bêta des îlots de Langerhans. L’âge de début varie généralement de quelques mois de vie jusqu’à environ 35ans. En général, ce type de diabète s’accompagne d’une soif intense, d’une miction fréquente, d’une fatigue presque permanente, d’une perte de poids significative et d’une faim exagérée. Son début est brutal.
Cependant, pour le diabète de type II, encore appelé diabète de l’âge mûr ou non insulinodépendant, il y a hyperglycémie mais pas toujours glucosurie. Ce diabète présente avec le diabète maigre deux différences essentielles :
1 Les injections d’insuline n’améliorent pas le diabète.
2 Les îlots de Langerhans sont intacts et sécrètent normalement de l’hormone.
Docteur, est ce que ces deux types de diabète présentent les mêmes symptômes ? Autrement dit, comment les distinguer ?
Sambamara. En effet, le diabète de type I s’accompagne d’une soif intense, d’une miction fréquente, d’une fatigue presque permanente, d’une perte de poids significative et d’une faim exagérée. Son début est brutal.
Le diabète de type II, lui a une apparition lente. Sa phase de latence tournerait autour de 10 ans. Ce type de diabète se reconnaît par une soif intense, une miction fréquente, une faim exagérée, une vision trouble, des infections fréquentes, une guérison lente des coupures et des plaies.
Professeur, on nous parle parfois de diabète gestationnel chez la femme. Comment vous expliquez cela ?
Sambamara. Vous savez que l’insuline produite par le pancréas a pour rôle de réguler le taux de sucre dans le sang.
Dans certaines grossesses, les hormones sécrétées par le placenta perturbent la capacité du corps à utiliser l’insuline. Habituellement lors d’une grossesse, le pancréas augmente la fabrication et la production d’insuline pour maintenir la glycémie à un niveau normal.
Cependant, lorsque cette insuline additionnelle n’est pas sécrétée par le pancréas chez certaines femmes enceintes, il y a apparition d’un diabète dit gestationnel.
Docteur, quelles complications le diabète peut-il causer ?
Sambama. Plusieurs. Il entraîne souvent un rétrécissement des petits vaisseaux sanguins (capillaires) dans l’ensemble du corps : plus le taux de sucre dans le sang est élevé, plus les capillaires se rétrécissent, les vaisseaux véhiculent moins de sang ce qui compromet la circulation.
Les troubles circulatoires déclenchent à leur tour d’autres complications liées à un diabète mal géré : maladie rénale, cicatrisation très lente et trouble des pieds et de la vue.
Le diabète modifie également le métabolisme des matières grasses, augmentant le risque d’accumulation de plaque de cholestérol sur les parois des vaisseaux sanguins. C’est dire que les patients diabétiques sont particulièrement menacés par les maladies cardiaques.
Professeur, on dit qu’au niveau de l’intestin, l’excès de sel active l’assimilation du glucose. Expliquez moi le comment.
Sambamara. C’est bien cela car la molécule de sucre est transportée dans la cellule intestinale via une protéine-canal. Chaque passage s’accompagne de deux ions sodium. Ce co-transport est d’autant plus efficace que le sel et le sucre sont présents simultanément. En effet, le sel augmente l’affinité de la protéine-canal pour le sucre. Ainsi, plus il y a de sodium dans l’intestin, plus il y a de molécules de glucose absorbées, et plus on en retrouvera dans le sang.
Docteur. On dit que trop de sel favorise la résistance à l’insuline. Est-ce vrai ?
Sambamara. Très juste. Ceci a été mis en évidence chez l’homme et par plusieurs expériences menées chez les animaux. Des chercheurs ont ainsi démontré que si l’on donne une alimentation riche en sel à des rats, au bout de plusieurs semaines ces derniers présentent une résistance à l’insuline (diminution de l’action de l’insuline qui normalement commande aux cellules de capter le glucose). Ce qui est intéressant, c’est que si l’on ajoute du potassium à ce régime, la résistance à l’insuline est atténuée au niveau des muscles, du foie et du corps tout entier. Les chercheurs en ont conclu que « la supplémentation en potassium pourrait être un moyen efficace de prévenir la résistance à l’insuline.
Docteur, quels aliments recommandez-vous aux diabétiques ?
Sambamara. De s’alimenter de façon équilibrée et éviter les régimes trop sévères. Il faut aussi privilégier les aliments à index glycémique bas. En effet, les aliments à index glycémique élevé font monter très vite le taux de sucre dans le sang (sucre, riz blanc, farine blanche, pommes de terre frites. Ils se cachent aussi dans les pâtisseries, les laitages, la plupart des céréales du petit déjeuner, le pain des fast-foods, etc. Fuyez le plus possible ces sucres rapides et retrouvez l’habitude des sucres à index glycémique bas. Ces derniers sont distribués très lentement au corps. Ils maintiennent la glycémie constante et sont de véritables brûleurs de graisses. Ce sont les meilleurs carburants du cœur et des muscles. Quelques aliments à index glycémique bas : pain complet, pâte au blé complet, riz complet, presque toutes les légumes et les fruits frais, le soja, les lentilles, le yaourt nature sans sucre.
Docteur, quelle est cette bonne solution pour les diabétiques dont vous parlez ?
Sambamara. Cela consiste à bouillir dans 1,5 litre d’eau une poignée d’écorces de « xay » pendant 5 minutes. Enlevez la marmite du feu et versez le contenu dans un bocal. Mettez dedans trois feuilles de « new », laissez refroidir, filtrer et en boire un demi-verre à café après chacun des trois repas. Vous constaterez au bout de quelques semaines, votre glycémie revenir à la normale. Remède très efficace.
Pour finir Professeur, quelle solution pour les plaies du pied diabétique ?
Sambamara. J’avoue que là, je suis très avancée la recherche de solution et je pense que la solution ne tardera pas à tomber.
Vous savez que cela est généralement du à une atteinte des petits nerfs périphériques, à une mauvaise irrigation sanguine ou à une infection. Et pour le traiter il faudra associer trois types de médicaments : un qui aidera à la cicatrisation de la plaie, un autre qui permettra au sang de circuler normalement et un troisième efficace dans le traitement des problèmes de nerf.
En tout cas c’est un pari que je compte réussir avec l’aide de Dieu. D’ailleurs je pense, si les moyens me le permettent ouvrir dans l’avenir un centre pour diabétique.
Enfin je vous dis que j’ai déjà aidé des diabétiques en arrivant à faire baisser considérablement leur glycémie, ce qui leur à permis de pouvoir subir une opération de la cataracte.
Facebook : Serigne Samba Ndiaye
Pr. Serigne Samba Ndiaye
Enseignant Chercheur Phytothérapeute
sambamara.com
nous prions DIEU qu’il vous accorde une longue vie grâce à vous j’ai une nette amélioration de ma santé