LE BILLET DE BAABA
Nous sommes dans la dernière ligne droite menant aux élections législatives du 17 novembre 2024. Inch’Allah ! L’enjeu capital de ces élections, c’est la consolidation de notre modèle démocratique qui a permis une nouvelle alternance à la tête de l’exécutif et ce, d’une façon exemplaire de l’avis de tous les observateurs, nationaux et internationaux.
Le peuple sénégalais a fait, encore une fois, la démonstration de sa maturité politique et de son sens de discernement dans les moments cruciaux de son histoire. Exigeant avec ses dirigeants, il sait taper sur la table, lorsque certaines lignes rouges sont franchies. Il sait descendre dans la rue au besoin, mais surtout dire fermement aux politiciens sa volonté lorsque les urnes sont ouvertes.
Le 17 novembre, le peuple est donc rappelé aux urnes ! Pour confirmer sa volonté de changement après 12 longues années d’épreuves, jalonnées d’exactions physiques et morales dont les images sont fraîches dans toutes les mémoires. A défaut, les « VAR » sont là pour rafraîchir les mémoires. Aucune entreprise de falsification de notre histoire récente ne doit nous distraire de l’impérieuse nécessité de renouveler, en profondeur, le personnel de l’Assemblée nationale du Sénégal. En vérité, une nouvelle ère doit s’ouvrir entre les 3 principaux Pouvoirs qui tiennent entre leurs mains les rênes du destin de notre nation.
Dès son accession à la Magistrature suprême, le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a donné le ton en organisant les Assises de la Justice. En toute liberté, tous les acteurs du secteur, et même les anciens détenus, ont pris la parole et exprimé leurs attentes. Un rapport des travaux a été remis au Chef de l’État. Dans la foulée, le Conseil supérieur de la Magistrature a procédé aux changements, mutations et affectations, indispensables pour redonner de la vigueur à un secteur fortement chahuté ces dernières années. Restaurer la confiance et garantir une indépendance nécessaire aux Magistrats et autres auxiliaires de la Justice afin que celle-ci soit au dessus de tout soupçon, tel fût l’objectif stratégique de ces Assises, inclusives et ouvertes. Que chacun fasse ce qui lui reste à faire !
Parallèlement, le gouvernement a procédé à des nominations, à plusieurs niveaux de l’État central, pour tenir fermement le gouvernail, afin de conduire les changements attendus par le Peuple sénégalais.
Il reste donc le levier essentiel du Pouvoir législatif, afin de faire adopter un budget de rupture et de progrès social, qui mette au cœur des politiques publiques, le développement économique autocentré. Avec pour levier essentiel une politique de Souveraineté alimentaire qui va impulser le développement de l’agriculture et des industries de transformation de ce que nous produisons ! C’est à ce prix que les milliers, voire les millions d’emplois attendus verront le jour !
Nous sommes sur le bon chemin ! Depuis 7 mois les signaux, d’une volonté sérieuse de changer les mœurs et pratiques antérieures, sont là, visibles sauf pour qui ferme délibérément les yeux.
Prenons donc garde aux langues mielleuses des politiciens professionnels qui se répandent dans les médias pour tenter de semer le doute et planter les graines de la division. J’ai la forte impression que certains se trompent d’époque ! Disons leur que le futur ne se conjugue jamais au passé et que l’avenir se construit à présent !
Remplissons les urnes de bulletins favorables à une majorité confortable pour que le Président de la République, son Premier Ministre et le Gouvernement de la République, disposent des moyens décisifs pour transformer notre pays en profondeur. Notre Peuple mérite ce saut qualitatif dans la gouvernance des biens et ressources de la nation avec équité et responsabilité. Cela est à notre portée.
Aux urnes, citoyens !
Baaba