Pour la troisième fois dans l’histoire de la Coupe du monde, il y a un représentant africain en quart de finale. Après le Cameroun (1990) et le Sénégal (2002), c’est au tour du Ghana d’atteindre ce niveau de la compétition. Pour y parvenir, les Black Stars ont dû passer par les Etats-Unis, un adversaire déjà rencontré en 2006. A l’époque, les Ghanéens s’étaient déjà imposés 2-1 contre la formation de Bob Bradley, à la seule différence que c’était lors de la phase de poules. Samedi soir, sur la pelouse du Royal Bafokeng Stadium de Rustenburg, leur succès acquis en prolongation leur a permis d’entrer dans le cercle très fermé des nations africaines à avoir atteint les quarts d’un Mondial.
Mis sur orbite dès la 5e minute par Boateng, le Ghana a dominé de la tête et des épaules la première période. Comme face à l’Australie et l’Allemagne, son incapacité chronique à conclure ses actions lui a de nouveau joué des tours. Face à des Américains dépassés défensivement et ine