Le ministère de l’Environnement et le Conseil exécutif des transports urbain de Dakar (CETUD) ont décidé d’unir leurs efforts pour l’amélioration de la qualité de l’air à Dakar.
« La pollution de l’air a non seulement des impacts négatifs sur la santé avec une forte recrudescence des maladies respiratoires et cardiovasculaires mais aussi un poids économique élevé avec 5% du PIB dans les pays en développement », a indiqué, Cheikh Fofana, directeur adjoint de l’Environnement et des Etablissements classés.
Il présidait, mercredi, à Dakar, un atelier portant sur la réalisation du projet de suivi de la qualité de l’air dans le cadre du projet d’appui au transport et à la mobilité urbaine (PATMUR).
Ce projet est exécuté dans le cadre du programme d’amélioration de la mobilité urbaine (PAMU), mis en œuvre par le CETUD. Un réseau de mesures composé de cinq stations fixes a été installé ainsi que deux camions laboratoire mobiles qui servent à mesurer la qualité de l’air à Dakar, mais aussi, d’informer l’Etat et les populations.
Ainsi, pour renforcer cet outil d’identification, le centre de gestion de la qualité de l’air (CGQA) doit être appuyé par un observatoire de la qualité de l’air constitué des professionnels de santé, des collectivités locales, des acteurs du transport, des industries du secteur privé entre autres.
Aujourd’hui, a déclaré Cheikh Fofana, la pollution de l’air constitue le premier risque environnemental pour la santé humaine. « Les secteurs du transport et de l’industrie contribuent grandement aux émissions de gaz à effet de serre, tel que le dioxyde de carbone et les oxydes d’azote», a-t-il relevé.
Le CETUD aura un rôle déterminant à jouer, d’où l’élaboration d’un plan d’actions triennal de cet observatoire de la qualité de l’air, a souligné Cheikh Fofana.
Pour Gora Sarr, directeur des Etudes et de la Stratégie au CETUD, ce partenariat à terme, va permettre de réduire sensiblement le nombre de personnes exposées aux pollutions afin de diminuer fortement les risques ave un rôle de plus en plus accru des collectivités locales.
Elles vont s’inscrire dans une mouvance de développement durable et de résilience », a fait observer M. Sarr selon qui, les solutions possibles sont de nature politique et comportementale.
Toujours sur ce sujet, « une bonne organisation de la mobilité urbaine, participe à l’amélioration de la qualité de l’air car, permettant une réduction des particules de gaz nocifs, rejetés par les moteurs assujettis à une meilleure fluidité du trafic automobile », a-t-il observé.
Avec Aps