Comme c’est souvent le cas, le chef de l’Etat a fait preuve d’une maestria sans commune mesure. Alors qu’il était mal compris sur la question haïtienne, le voilà réconforté par ses pairs lors du dernier sommet de l’Union africaine. En définitive, ses positions ne reflètent que les traditions sénégalaises teintées de solidarité dans l’épreuve et d’hospitalité.
Cette rencontre avec ses confrères journalistes, a été l’occasion d’apporter des éclairages sur la position du chef de l’Etat par rapport à la question Haïtienne. Un point qui a été au centre des discussions lors du récent sommet de l’Union africaine qui s’est tenu du 31 janvier au 02 février 2010 à Addis Abeba, sommet auquel le chef de l’Etat a participé de manière brillante. De l’avis de Mamadou Bamba Ndiaye, les positions affichées par le chef de l’Etat sur cette question reflètent nos traditions sénégalaises. Des traditions teintées de solidarité dans l’épreuve, mais aussi d’hospitalité ; d’où la légendaire « Téranga sénégalaise».
A en croire, Bamba Ndiaye, comme le président Abdoulaye Wade l’a déjà dit lors de la première rencontre sur le sujet, « il s’agit là d’une question cruciale, une catastrophe qui s’abat sur des frères noirs et on ne peut pas ne pas réagir. Ainsi, au vu de tout ce qui lie le peuple africain à celui haïtien, il serait dommage et malheureux que les africains laissent ce douloureux problème entre les seules mains des Etats-Unis d’Amérique et de l’Union européenne. Alors que seules les péripéties de l’histoire ont éloigné les africains de ce peuple aujourd’hui meurtri par cette catastrophe qui a coûté la vie à plusieurs dizaines de milliers de personnes.
Sur ce, le sommet d’Addis Abeba est largement revenu sur la situation de ce pays des Caraïbes grâce au président Abdoulaye Wade , dont la proposition a été reprise par l’Ouganda et finalement acceptée par ses pairs. Et en définitive, fait remarquer le ministre conseiller, le sommet a eu à faire une résolution sur Haïti. Même s’il reconnaît que cela n’a pas été facile. Car tout le monde n’avait pas la même sensibilité sur la question, ni la même compréhension. Mais grâce aux efforts du président de la République, entamés depuis Dakar où il a déjà sensibilisé les membres du gouvernement, le parlement, les responsables politiques de différentes obédiences pour poser le problème de ce pays et la position du Sénégal sur la question.
En définitive, le président Abdoulaye Wade a été compris par ses pairs.
Le retour des Haïtiens en terre africaine a été aussi une des déclarations du président de la République qui a suscité une certaine controverse au départ. A ce sujet, Bamba Ndiaye précise que Me Wade a été mal compris. Dans son entendement, il n’a été nullement question d’aller prendre de force les haïtiens. « Les Haïtiens sont les fils d’anciens esclaves dont les ancêtres ont été vendus à partir de l’Afrique. Autrement dit, ils sont d’origine africaine. Et pour lui dans sa compréhension, les africains qui vivent actuellement sur le continent ne sont pas plus méritants que ces Haïtiens ou d’autres noirs qui vivent dans la même situation. En plus, ils sont placés dans des endroits géographiques où il ne fait pas bon vivre. Les sismologues ont même révélé qu’il se passe chaque année une catastrophe. Ce qui veut dire que cette terre n’est pratiquement pas habitable. Quoi de plus normal que de leur ouvrir les portes de l’Afrique. La terre de leurs ancêtres pour marquer notre solidarité à ce peuple conformément à notre tradition de la Téranga », fait savoir M. Ndiaye.
D’ailleurs informe-t-il, 26 Haïtiens ont déjà demandé de venir vivre au Sénégal.
La maestria du Professeur Iba Der Thiam sur la question haïtienne a été également été magnifiée. Lors de la première rencontre que le chef de l’Etat avait initiée sur la question, rappelle le porte-parole de Me Wade, le professeur Iba Der Thiam avait ouvert la rencontre sur une déclaration improvisée sur Haïti. A l’occasion, il a retracé l’histoire spécifique de ce peuple frère et de ses différentes luttes qu’il a menées pour s’affranchir. Mais aussi pour s’ériger en avant-gardiste, dans le combat d’affranchissement que les noirs ont mené à travers les siècles. Cette déclaration du professeur Iba Der Thiam, quoique improvisée, a été fort instructive. Non seulement elle a été bien appréciée ici, mais aussi lors du sommet de l’Union africaine (Ua), où le chef de l’Etat l’a fait projeter et elle a fini par sensibiliser la plupart des chefs d’Etat qui avaient pourtant émis de sérieuses réserves sur la question.
RUPTURE DANS LA COMMUNICATION DU PRESIDENT
Dans le souci d’améliorer sa communication, la présidence de la République va institutionnaliser des rencontres hebdomadaires avec la presse. C’est ce que révèle le ministre conseiller, en charge de la Communication, des Relations avec la presse, des Affaires religieuses et Porte-parole du président de la République. Mamadou Bamba Ndiaye, qui faisait face à la presse hier, renseigne que ce « breefing » aura lieu tous les jeudis après le traditionnel Conseil des ministres. Cependant, précise le ministre, il ne s’agira pas de commenter cette rencontre, mais d’échanger sur des questions précises et qui concernent le chef de l’Etat dont il porte la parole.
L’OPPOSITION EN MANQUE D’ARGUMENTS
En solidarité au peuple Haïtien meurtri par un tremblement de terre, le président Abdoulaye Wade a, au nom du peuple sénégalais, offert 1 million de dollars à ces frères noirs.
En mal d’arguments et d’inspiration, l’opposition nationale a vite fait de monter sur ses grands chevaux pour, dit-elle, dénoncer ledit geste. Certains comme Ousmane Tanor Dieng du Parti socialiste (Ps), Macky Sall de l’Alliance pour la République (Apr) et Abdoulaye Bathilly de la Ligue démocratique (Ld), ont maladroitement agité le problème des inondations pour contrecarrer cette noble initiative qui épouse nos valeurs. Bamba Ndiaye a ainsi qualifié ces sorties de réflexions purement politiciennes. Pour lui, l’ampleur des dégâts causés par cette catastrophe naturelle n’est en rien comparable aux maux des sénégalais victimes des inondations. « Il faut que les gens apprécient cette situation dans sa réalité. Tanor, Macky et Bathily ont minimisé, voire récusé l’ampleur de cette calamité. Ça montre l’étroitesse de leur vue, car un chef d’Etat doit pouvoir prendre des positions qui reflètent les traditions de son peuple. Ces politiciens sont d’un niveau qui ne leur permet pas de comprendre la géopolitique internationale », annonce-t-il. Et poursuit-il, ce n’est pas pour rien que le Sénégal, malgré sa petite taille géographique et son poids économique, fait figure de poids lourd sur le plan diplomatique. Ces traditions qui ne nous ont valu que satisfaction, il faut les sauvegarder. Même s’il y a un coût à payer !
Ibou DIAO
Mr ndiaye a detourne les bourses des etudiants mauritaniens en 1989 lors des evenements senegal-mauritanie.Ces bourses nous ete attribuees par la ligue islamique mondiale par le canal deson ong l organisation du secours islamique.Nous reclamons de vive voix notre argent .
nous sommes au nombre de70 etudiants attributaures de ces bourses.SVP Bamba Ndiaye rendez-nous notre argent.
L AESMAS (association DES ETUDIANTS ET STAGIAIRES MAURITANIENS AU SENEGAL)
Bambs ndiaye pour ne pas dire Bamba n’a aucun moral pour se permettre de sermoner les gens, encore moins de faire le procès aux honnêtes gens , en l’occurence Mr Bathily et Macky Sall. Ils ont bel et bien raison de dire non à cette intiative hypocrite, au Sénégal les gens souffrent (inondations, faim; …) entre autres problèmes
BAMBS rembourses l’argent des ETUDIANTS avant que ca ne soit tard