Le monument de la Renaissance africaine au centre de toutes les polémiques préoccupent également certains architectes. Ces hommes de l’Art émettent des réserves sur les normes de sécurité à l’intérieur de la structure. Des architectes nous ont informés qu’il ne visiterait pas le monument de la Renaissance dans sa configuration actuelle. L’ouvrage présenterait plusieurs anomalies liées aux normes de sécurité et serait un véritable danger public pour une structure sensée accueillir du monde. Le Monument de la Renaissance africaine ne comporte qu’un seul ascenseur d’une capacité de dix personnes. Les deux salles de réunion installées à l’intérieur du bâtiment n’offrent pas de portes de secours en cas d’incident. Ceci peut exposer les éventuels visiteurs à de très graves dangers.
Autre préoccupation majeure selon nos sources : c’est l’inexistence de portes coupe-feu en cas d’incendie. Autant de préoccupations que la Commission de protection civile a dû signaler à l’architecte qui a réalisé le projet. On peut cependant émettre des réserves sur la visite de la Commission de protection civile qui ne s’est nullement manifestée quand il y a eu une polémique entre le ministre d’Etat Karim Wade et Pierre Goudiaby Atépa sur les bretelles et les gradins construits autour du monument. Notre reporter n’a pu visiter l’intérieur du monument le jour de son inauguration. Comme bon nombre d’invités. Seuls les chefs d’Etat ont eu accès à l’intérieur du bâtiment. L’état du Sénégal veillera certainement à ce que toutes les normes de sécurité soient parfaitement remplies avant d’ouvrir le bâtiment au grand public. Pour un monument prévu pour durer 1200 ans, il n’ y a pas de quoi se précipiter pour son ouverture. Interpellé sur cette question, Pierre Goudiaby Atépa, l’architecte-conseil du chef de l’Etat, avait promis de réagir. Mais, il a finalement éteint son téléphone pour peut-être éviter les questions de La Gazette.
Bocar SAKHO
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