Le Professeur Arona Ndofène Diouf est averti. Selon le mouvement pour la défense de l’environnement de Cambérène, il n’est pas le bienvenu dans cette localité. «Que Arona Ndofène Diouf arrête d’être l’avocat de Cambérène. Nous n’avons pas besoin de lui», a tonné le porte-parole de ce mouvement, Libasse Tall.
«Nous pensons que les populations sont prises en otage dans cette affaire», a déclaré M. Tall qui ajoute : «qu’elles sont manipulées par des personnes qui ne se soucient guère du développement de Cambérène».
«Aujourd’hui Cambérène a d’autres priorités aussi : il y a le chômage des jeunes, il y a l’éducation (…). Ça demande une nouvelle politique, de nouvelles idées et de nouveaux leaders pour Cambérène», a expliqué Libasse Tall au micro de la Rfm.
Sur un autre ton, ce mouvement prend le contre-pied des populations de Cambérène. En effet, pendant que le Collectif pour la défense de l’Environnement de Cambérène s’oppose au projet d’agrandissement du canal des eaux usées, le mouvement pour le développement de Cambérène n’est pas contre mais exige le respect des normes internationales dans ce domaine.
Selon Libasse Tall et ses amis, il y a une différence entre ce qui a été annoncé et ce qui va se faire. «On nous a dit que ça va sur 1700 mètres. Or, c’est 200 mètres qui sont présentés actuellement. Nous voyons qu’entre les deux, il y a une grande différence», a expliqué Libasse Tall.
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