XALIMANEWS- Nouvelles révélation effarante dans l’affaire Lotaly Mollet tuée lors d’une agression aux Hlm Grand-Yoff. Le nom de Sewi Cabi Diatta, auteur présumé du crime commis sur l’étudiante congolaise, ne figure pas sur le décret de grâce du 12 mai 2021. Interrogations autour d’une grâce !
Le scandale des grâces se poursuit. Après l’affaire Woury Diallo qui avait bénéficié d’une grâce présidentielle alors qu’il n’a pas encore épuisé les recours lui permettant de contester la peine de 5 ans de prison qui lui est affligée, dans l’affaire des faux médicaments de Touba Belel, une autre affaire quasi similaire secoue le temple de Thémis. L’auteur présumé du meurtre de l’étudiante congolaise aurait été gracié lors de la fête de Korité. Il n’en est rien. Le nom de Sewi Cabi Diatta, d’origine Bissau guinéenne, ne figure pas sur le décret de grâce du 12 mai 2021. Dès lors cela suscite plusieurs interrogations. L’identité judiciaire des personnes arrêtées et mises en garde-à-vue, est-elle vérifiée pour renseigner sur le cas de la récidive ? Le présumé meurtrier était-il éligible à la grâce présidentielle ? Y a-t-il une relation ou un lien direct entre l’insécurité et la grâce présidentielle? Quels sont les effets de la grâce présidentielle ? L’Association pour le soutien et la réinsertion des détenus du Sénégal (Asred) diagnostique le problème.
Il y a eu usurpation d’identité
Les renseignements fournis par l’identité judicaire (IJ) doivent permettre de renseigner sur le passé pénal du délinquant permettant aux autorités judiciaires et pénitentiaires d’individualiser la peine selon la catégorie. En somme sur cette affaire, on a l’impression que ce travail en amont n’a pas été minutieusement fait et qu’il y a usurpation d’identité. Ce qui explique que le nom de Sewi Cabi Diatta n’a aucunement figuré sur la liste des graciés à l’occasion de la Korité 2021. Cette situation très regrettable a été saisie par certains pour tenter de jeter le discrédit sur l’institution de la grâce présidentielle qui constitue un pilier fondamental pour l’équilibre des prisons.
Le présumé meurtrier éligible à la grâce ?
La grâce collective est accordée par le Président de la République à l’occasion des grandes fêtes (fête de l’indépendance, de Korité, de Tabaski et de fin d’année) aux détenus définitivement condamnés, selon des critères qui sont en adéquation avec la politique pénale. Les infractions à exclure du champ de la grâce sont déterminées par le ministère de la justice. (On peut en citer le vol de bétail, le viol, la pédophilie, les crimes de sang, l’abattage clandestin d’arbre etc.). Ainsi ce sont les petits délits qui sont la plupart du temps graciés. Dans le cas d’espèce, selon nos informations, l’auteur présumé du meurtre purgeait une peine de six (06) mois pour CBV ITT 10 jours, vol et qu’il lui restait un (01) mois avant sa libération. Sur les six (06) mois, il avait déjà purgé les cinq (05) mois. Donc, il était bel et bien éligible à la grâce présidentielle du fait du délit et du délai d’épreuve.
Rewmi
Chercher le coupable chez ce menteur de journaliste qui avait titré que ce voyou faisait partie des personnes graciées par le PR lors de la fête de l’indépendance ou du travail (dans le but de jeter la faute au chef de l’état) il nous doit des éclaircissements sur cette fausses information méthode devenue classique et banale maintenant depuis l’évènement du violeur.