MESSIEURS LES MAIRES RESSAISISSEZ VOUS ET ARRETEZ LE BRADAGE DE NOS ESPACES URBAINS
Insensiblement et inexorablement la ville de Dakar est entrain de signer un pacte avec la laideur. La corniche, jadis notre fierté, aujourd’hui notre bijou violé, est défigurée par des panneaux publicitaire et signalétique. Déjà obstruée par les résidences cossues qui empêchent nos enfants de voir la mer et de jouir de la plage, la vue de la corniche est passée en d’autres mains. Celles des annonceurs de tout acabit, des banques, une université étrangère naissante, une rôtisserie, dibiterie, une société de transmission de courrier se côtoient dans un méli-mélo digne d’un capharnaüm.
Des panneaux défilent dans une anarchie indicible sans cohérence dans la conception ni logique dans le format/? Il y en a de toutes les tailles et de toutes les formes/
Insensibles au bon goût, tournant le dos à l’esthétique et surtout murés dans un silence assourdissant, les Dakarois assistent à la poubellisation de leur ville comme si le panneau a mis en voile sur notre capacité de dire ça suffit.
Ce spectacle constitue un défi permanent pour notre confort visuel et notre sens du beau, Il y a lieu de se demander s’il y a encore des édiles dans cette belle ville de Dakar qui devient le contraire de tout ce que nous proclamons urbi et Orbi; finesse d’esprit, raffinement de goût, hospitalité toutes choses qui nous désertent sans que nous ne nous en rendions compte.
Tout se passe comme si nous étions dans le vertige d’une cécité collective pris que nous sommes par cette maladie mortelle qui s’appelle ne pas se sentir concerné. A ce rythme, le désordre ambiant sera la loi en vigueur.
Notre ville, hier si belle et coquette, va devenir la risée de ceux qui nous enviaient son architecture, des touristes qui nous visitent et, plus grave, des investisseurs qui découvrent notre manque de goût avant même de commencer à parler de business/ Ne tombons pas dans le panneau des vendeurs de chimères? Il est encore possible de dire non mais disons-le ensemble.
Les prérogativesallouées aux maires sont certainement légitimes.
Mais au regard de ce que la plupart d’entre eux en font, on est en droit de se demander si elles sont toutes PERTINENTES !
ARCHITECTE Pierre GOUDIABY ATEPA
Président d’Honneur de la PERL
Vous avez parfaitement raison Monsieur. Depuis L’ignoble statue jusqu’à l’entrée en centre ville la corniche est une démonstration de l’ignorance des élus incapables d’avoir un plan d’aménagement. Les élus et nouveaux ministres doivent obligatoirement suivre des formations: 1) pour savoir s’habiller.-2) savoir se tenir à table (dans les lieux publics et à l’étranger sans parler des avions où ils veulent à tout prix être remarqué en classe affaire). 3) apprendre à regarder (dans le sens artistique du terme) donc être initié en art (plastique, dramatique, pictural ….) …. Être cultivé quoi. C’est la seule façon de les prémunir contre des nianganes comme Abdoulaye Wade qui, en connaissance de cause traite ses ministres ( comme Madické NIANG, Omar Sarr … et tant d’autres) d’inaptes pour le pouvoir. C’est une de ses raisons de croire que seul son fils (de toubab ayant grandi dans d’autres milieux) est seul capable de lui succéder au pouvoir. Youssou Ndour, Coumba Gawlo s’en mêlent avec cette idée que le pouvoir est une occasion de puiser dans les fonds publics. Les valeurs foutent le camp, les intellectuels et autres gens cultivés se taisent. La nature ayant horreur du vide, les taakhouranekatt et attardés occupent la place. Pour ces derniers tout espace dégagé est une occasion de construire une petite mosquée ou un garage de voitures cassées. Merci Monsieur Ateba, nous avons besoin de vos regards pour dénoncer et sensibiliser dans le même temps les senegalais. L’école sénégalaise est en faillite, plus de salle de cinéma, le senegalais lambda croit que « un café avec » c’est du cinéma et que ces wiriwiri et bourgueweul du théâtre. ….. Que faire?
Merçi à monsieur Pierre Goudiaby pour cette excellente contribution qui est en rèalitè UN CRI DU COEUR d’un citoyen impuissant devant tant de dèsolations
La destruction de notre cadre de vie de nos villes a commencè au milieu des annèes 1980 avec le phènomène de l’exode rural l’arrivèe massive des populations rurales baol-baol san èducation hygènique, insdiciplinèes ne respectant rien et personne sauf leurs excrocs de soit disant marabouts tèrrès à Touba en attente du adiya, a ètè l’èlèment catalyseur de cette catastrophe urbaine
Autour de Dakar et de sa banlieue des quartiers insalubres malfamès sans aucune infrastructure ni plan d’urabanisation ont vu le jour certains ont ètè èrigès dans des zones marècageuses occasionant des inondations pendant la saison des pluies.
A qui la faute ? Aux vulgaires et voyous politiciens du PS qui croyaient faire de ces nouveaux arrivès une marchandise electorale à l’Etat faible de Abdou DIOUF qui n’a rien foutu pendant 20 ans
Dakar est devenu une ville brodèlique à l’image de Lagos bientot on verra des quartiers de 3 millions d’habitnts comme Ikedja ou Surulere parcequ’ on construit partout tout espasce libre devient la proie des charognes qui ne laissent rien une ville sans espace vert ni parc ou jardin de repos pour les populations normalement dans chaque commune on doit avoir un jardin public avec des bancs , des aires de jeux pour pratiquer le sport des rues entretenues une rue principale dès qu’on entre dans la commune on doit etre frappè par la beautè et la propretè de la ville
Au Senegal le prèsident èlu pense plutot à sa rèelection qu’a faire quelque chose le seul politicien qui a fait quelque chose pour sa ville est Idrissa Seck vous (les politiciens ) le critiquez car vous etes jaloux vous n’avez rien foutu chez vous
vous avez dit qu’il a volè alors vous aussi aller voler de l’argent pour construire et embellir vos villes car nous savons que vous etes tous des voleurs