La victoire de Macky Sall est bien «difficile à accepter», pour le Président Wade. Cela est d’autant plus vrai que le Secrétaire général du Parti démocratique sénégalais s’est investi, avant le congrès qu’il a convoqué samedi prochain, tête de liste de sa formation. De hauts responsables libéraux n’entendent pas accepter cette «dictature».
Abdoulaye Wade a quitté le Palais et la tête de l’Etat, mais il n’est pas près de s’effacer de la scène politique. Le Quotidien tient de sources proches du Secrétaire général du Parti démocratique sénégalais, que Me Wade qui a convoqué, hier, dans un communiqué, le congrès d’investitures pour les élections législatives du 17 juin prochain, s’est investi lui-même tête de liste. Nombre de responsables libéraux avaient cru jusqu’ici que le vaincu du 25 mars allait jouer la carte de l’alternance générationnelle en commençant par une tête de liste parmi les jeunes du parti, avant le congrès désignant le patron des Libéraux. Et des parlementaires, et hauts responsables du désormais parti de l’opposition sont tombés des nus en apprenant la nouvelle. Ils estiment d’ailleurs que «le Président veut faire voler en éclat le parti». Les confidences rapportent que certains d’entre eux sont décidés à faire face à cette «méthode unilatérale, inopportune et dictatoriale et qui nous a valu notre chute. Cela doit cesser et nous sommes prêts à l’affronter cette fois-ci si le choix n’est pas démocratique». Débouté du pouvoir pour entre autres raisons, son âge très avancé (86 ans), Me Wade entend revenir par l’autre porte, celle des Législatives. Pourtant, la campagne sur son statut d’octogénaire, quémandant trois autres années au lieu de sept, a beaucoup participé à sa défaite et celle de sa formation et ses alliés des Fal2012. Ses «frères» n’arrivent pas à s’expliquer le fait qu’il brigue le poste de député avec la même image. Celui qui avait demandé à ses partisans de remobiliser les troupes pour les Législatives de juin après sa défaite de dimanche au second tour de la Présidentielle, vient de joindre l’acte à la parole.
Des membres du comité directeur du Pds n’écartent pas de faire bande à part et composer une liste parallèle, si Me Wade ne revient pas sur sa décision. Cette grogne, risque de confiner de façon définitive, la formation libérale en quête de repreneur.
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Un grand parti de l’envergure du P.D.S. et de ses alliés en cas de liste communes feraient très mal avec ses 35% obtenues lors de ces deux tours de la Présidentielle ! Il essouhaitable que le nouveau Président Macky Sall ait toutes les cartes en mains pour déterminer , sans pression la politique de la Nation. Mais, s’il advenait par le jeu démocratique que le Parti du Président Sortant et ses alliés obtenaient la majorité parlementaire à l’assemblée, ou même avoir une forte portion de députés qui pourraient faire la pluie ou le beau temps, ce ne serait que bénéfique pour l’affirmation de notre belle démocratie Sénégalaise et tout le monde devra s’y soumettre. Cette configuration mi-figue mi-raison, comme disent nos amis et « cousins » Français est souvent bénéfique, à condition aque les acteurs aient une idée très noble, haute de la République! Dans cette configuration inédite dans notre histoire(à ma connaissance), le monde entier serait définitivement convaincu que ce Sénégal là est un pays à par dans toute l’Afrique moderne !