XALIMANEWS : Le parti démocratique sénégalais a lancé une opération de vente de cartes et de renouvellement de ses instances. Dans un communiqué rendu public, le secrétaire général Me Abdoulaye Wade invite ses camarades de parti à la mobilisation.
Le PDS lance lance une opération de renouvellement de ses instances
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Le PDS qui est né depuis 1974, soit 46ans d’existence est un parti régulier et structuré. Malgré la perte du pouvoir et la défection d’une partie non négligeable de certains cadres et militants, ses responsables croient encore à la politique et au parti. C’est pourquoi ils demeurent soucieux de revigorer ce parti par la vente de cartes et le renouvellement des structures et bases du parti, afin de mieux préparer les prochaines joutes électorales.
Vivement que ce parti puisse rebondir et avoir de nouvelles orientations, fondées sur des principes et valeurs démocratiques.
Contrairement au PDS, je n’ai jamais entendu parlé de structures ou de bases au sein de leur parti « frère libéral » l’APR. Ce parti ne se bouge que quand il y’a des échéances électorales ou pour pondre des communiqués de soutien au frère « secrétaire général » ou pour défenestrer un des leurs trop rebelle à leur gout. Semble t-il ils ont un comité des cadres, la direction du parti.
A y regarder de plus prés ce parti présente plutôt les contours d’un clan ou d’un gang dans lequel, le chef la « seule constante » détient toutes les prérogatives, une sorte de « dieu sur terre ». La seule vraie règle qui vaille dans ce parti est l’allégeance à son chef qui est aussi le chef de l’état, la providence qui nomme aux postes juteux sur simple signature d’un décret.
Au regard de ces deux formations que tout semble opposer, sauf peut être le fait de se réclamer du libéralisme, il conviendrait de se poser la question suivante: est-ce qu’on peut valablement diriger un pays et être en même temps aux commandes d’un parti politique sous nos cieux?
A mon avis tous les problèmes de gouvernance de notre état découlent de ce paradoxe. Le parti est une propriété privée d’un groupe d’individus légalement constituée, qui ambitionne de gouverner par son chef à travers des élections, sur la base de la plus large confiance populaire possible, afin d’acquérir plus de légitimité. Une fois élu, donc la confiance populaire accordée au chef, celui ci doit mettre en veille ses propres ambitions et celles de son parti, porter au devant l’intérêt général, afin d’honorer cette confiance.
Il doit impérativement se mettre au dessus de la mêlée, en se consacrant exclusivement à la bonne marche du pays et des institutions, dont il est le seul garant. Ses nominations aux postes de responsabilité devraient uniquement être motivées par des soucis de pertinence d’efficacité, de compétences avérées. Il doit constamment veiller au renforcement et à la promotion de la démocratie et des valeurs républicaines. Il doit assurer un progrès économique source de stimulation pour la création d’emplois stables, assurant des revenus dignes offrant un bien entre social pour la majeur partie de la population. Une bonne éducation et une formation adéquate des jeunes aux professions et divers métiers sont requises. Des infrastructures de base sanitaires devraient exister dans chaque localité du pays avec un personnel soignant suffisant et de qualité. Last but not least, le développement du monde rural devrait être une priorité avec une production agricole en essor constant, conjuguée avec la stimulation de l’élevage, qui permettent d’accéder à une sécurité alimentaire. Le secteur de la pêche ne pas sera en reste, elle bénéficiera d’une meilleure réglementation, d’une organisation permettant une gestion rationnelle des ressources, un développement de la faune et de la flore marine au grand bonheur de nos pêcheurs. Quand on réussit le pari de booster l’agriculture l’élevage et la pêche, on peut aisément créer des Pme, des Pmi et même des industries dans ces secteurs porteurs de croissance.
Quand un président est sérieux, honnête et sincère vis à vis de son peuple, il doit se mettre à son service avec servilité et humilité, pour réussir cette haute et noble mission avec les honneurs. Pour cela il se doit d’oublier sa « petite » personne, se départir de tout esprit partisan et œuvrer uniquement pour la collectivité en prenant le soin de s’entourer de la meilleure équipe possible et disposant d’excellents conseils.
Il est évident que sous nos cieux, nos dirigeants sont très éloignés de ce modèle qui demeure certes idéaliste, mais tout de même réaliste.
Le jour qu’on mettra à la tête de ce pays un honnête citoyen, qui aura à cœur de développer ce pays, il engagera les réformes nécessaires à un sursaut. La première sera justement de ne plus permettre à un président de la république de diriger un parti politique ou une quelconque association privée. D’autres réformes aussi pertinentes qui consacreront la séparation effective des pouvoirs, pour un équilibre institutionnel qui empêcherait la concentration de tous les pouvoirs entre les mains du président. Mais aussi des réformes qui viseront à doter de nos institutions de contrôles de la gouvernance de l’état, de plus de moyens et de prérogatives pour remplir au mieux leurs missions.
Nous avons vraiment le souci de voir ce pays gouverné autrement que ce qu’on a connu jusqu’ici. Par rapport à ses potentialités tant humaines qu’économiques, le Sénégal se devait de décoller depuis belle lurette ou tout au moins faire partie des pays émergents de ce monde. Mais il y’a un énorme gâchis perpétré par les régimes qui se sont succéder de « l’indépendance » à nos jours. Au lieu de susciter et d’imprimer des changements d’attitudes tendant vers le développement, nos dirigeants en contre modèles ont toujours chercher à gouverner le peuple en exploitant ses tares. Nous avons connu dans ce pays des chefs narcissiques imbus de leurs personnes arrogants et avides de pouvoir. Cette vanité qui se retrouve chez la plupart des gens est la principale cause de notre sous développement endémique, qui est avant tout une mentalité.