Le peuple sénégalais a muri depuis mars 2000, quand il a décidé souverainement de sanctionner le régime issu du parti socialiste. Il l’a fait sans équivoque avec une fermeté menaçante que le président Abdou Diouf a eu la clairvoyance de décrypter, au point de court-circuiter les plus belliqueux d’entre ses partisans en acceptant sans ambages sa défaite.
Ce grand peuple a élu un certain Abdoulaye Wade, opposant emblématique, avec l’espoir d’enfin en finir avec une gouvernance qui avait fini de l’exaspérer tant elle avait instauré l’injustice, le laisser aller, la convenance personnelle érigée en mode de gouvernement, sous la houlette d’un certain Ousmane Tanor Dieng.
Onze ans