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Le point sur le vote des militaires

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L’affluence devenue faible dans l’après-midi au Centre Yoff-aéroport

L’affluence des électeurs était faible samedi en début d’après-midi à Yoff-aéroport où les militaires et paramilitaires se faisaent désirer, après les premières vagues d’électeurs venus accomplir leur devoir citoyen dans les trois bureaux de vote de ce centre logé à l’école élémentaire El Hadji Demba Ndoye, a constaté l’APS.

« Depuis 13 heures, nous n’avons pas enregistré un seul votant. Certainement les électeurs attendent vers 17 heures ou demain pour venir voter », a lancé un président de bureau de vote, relevant que « 109 militaires et paramilitaires ont déjà accompli leur devoir civique ».

« Lors du premier tour du scrutin, nous avions enregistré à cette heure (15 heures) 113 votants au premier jour. Nous devrions tout de même dépasser ce chiffre si on a une dizaine d’électeurs d’ici la fermeture », a expliqué ce responsable dont les membres du bureau de vote devisent à la porte et sous les arbres, en guettant l’arrivée d’un électeur.

La circonscription électorale de Yoff-aéroport compte 2.144 inscrits répartis dans trois bureaux de vote. Elle regroupe les électeurs des quartiers de Yoff et de Oukam.

Pas d’affluence au bureau de Mbour

Le scrutin des militaires et paramilitaires ne connaît pas encore une grande affluence à l’unique bureau de vote du département de Mbour, installé à l’école élémentaire Badara Sarr, ex-Mbour 1, a constaté le correspondant de l’APS

Le scrutin a démarré à 8 heures et se poursuit dans le calme. Mais jusqu’en début d’après-midi, seuls 90 des 416 électeurs ont pu voter. Tout le matériel électoral était déjà en place avant même le démarrage du scrutin.

C’est le grand calme au niveau du centre de vote où les électeurs arrivent au compte goutte. Seuls quelques journalistes et les forces de l’ordre composées d’éléments du commissariat urbain de Mbour sont sur les lieux.

Selon Oumou Diamanka, adjointe au préfet du département de Mbour, toutes les dispositions ont été prises pour un déroulement normal du scrutin.

Au premier tour de la présidentielle, 98 électeurs avaient voté lors de la première journée contre 42 votants à l’issue de la seconde journée, ce qui fait un total de 135 votants.

Centre El Hadj Bibi Ndiaye de Dakar : 708 votants à midi

Le centre de vote El Hadj Bibi Ndiaye, situé sur l’avenue Faidherbe, à Dakar-Plateau, a enregistré samedi à midi 708 votants dans l’ensemble des 6 bureaux de vote comptant 4426 inscrits militaires et paramilitaires appelés à voter pour le second tour de la présidentielle.

Dans le bureau de vote 1 qui compte 732 inscrits, il y avait 96 votants à l’heure indiquée. Pour le bureau 2 qui compte 719 inscrits, 133 électeurs étaient déjà passés depuis l’ouverture des bureaux à 8 heures.

Le bureau 3 avec 729 inscrits, avait déjà enregistré 131 votants. Le bureau 4 (738 inscrits), comptait 103 votants à midi. Les bureaux 5 et 6 fermaient la boucle avec respectivement 107 et 138 votants pour 726 et 582 inscrits.

Militaires et paramilitaires sont appelés aux urnes samedi et dimanche avant le vote des civils pour le second tour de la présidentielle prévu pour le 25 mars. Me Abdoulaye Wade, qui a obtenu 34,81% des suffrages exprimés au premier tour, fait face pour ce second tour à son ancien Premier ministre Macky Sall, candidat de Bennoo Bokk Yaakaar, arrivé deuxième avec 26,58% des voix.

Kolda : 82 votants enregistrés à la mi-journée

Quelques 82 militaires et paramilitaires, dont 30 détenteurs d’ordres de mission, ont voté, selon un décompte établi à la mi-journée au niveau de l’unique bureau de vote de la commune de Kolda (Sud), a appris le correspondant de l’APS, samedi après-midi.

Mais signe évident de la faible affluence, à 14 h, un seul électeur était encore devant le bureau.

Le vote se déroule sous le regard attentif des représentants des deux candidats et de celui de la Commission électorale départementale autonome (CEDA).

Lors du premier tour, 172 militaires et paramilitaires avaient voté dont 100 avec des ordres de mission.

Gourdin en main, le policier perturbe le centre El hadj Bibi Ndiaye

Un policier en civil répondant au nom de Dièye, la photo de son marabout autour du cou (njël), a perturbé samedi vers 13 heures la quiétude du centre de vote El Hadj Bibi Ndiaye où il est entré dans un bureau décidé à voter gourdin en main, prenant ainsi de court les membres chargés de veiller au bon déroulement du processus électoral.

Vêtu d’un caftan en bazin vert-clair, grande taille, teint noir, il a franchi le portail de l’école situé sur l’avenue Faidherbe à Dakar, brandissant son gourdin sans aucune réaction de la part des trois policiers en tenue postés à l’entrée du centre de vote.

Une fois dans l’enceinte de l’école, Dièye s’est d’abord dirigé vers le bureau 2 situé à sa gauche, avant d’être réorienté vers le bureau 5, situé à droite où il devait voter sous le regard étonné de quelques journalistes qui attendaient encore l’arrivée probable du chef d’état-major général des armées.

A ce moment, la plupart des journalistes, cameramen et observateurs de la mission d’observation qui donnaient une conférence de presse avaient déjà quitté les lieux.

Tirés de leur torpeur, à la faveur de la chaleur ambiante régnant à cette heure de la journée où les électeurs venaient au compte-gouttes, journalistes et policiers en faction à l’intérieur de l’école ne se sont pas fait prier pour suivre les pas de l’électeur au gourdin. C’est à l’intérieur du bureau de vote que le président Omar Kane lui a finalement intimé l’ordre de laisser son gourdin dehors sous peine de ne pas voter.

Ne voulant pas se défaire de son gourdin, il l’a mis sous le table-banc où sont assis les deux mandataires des candidats. Mais intransigeant, le président a insisté pour qu’il sorte le gourdin du bureau de vote.

Le sourire en coin, le policier en civil est ressorti du bureau pour confier le gourdin à un de ses collègues en tenue qui l’avait aussi suivi jusque devant le bureau de vote.

« Je suis venu accomplir mon devoir de talibé parce que mon marabout a donné l’autorisation de venir voter pour le candidat qu’il a choisi », a-t-il expliqué à l’APS, dès sa sortie du bureau de vote.

Aussitôt, il est happé par le chef des forces de sécurité lui intimant l’ordre de le suivre. Mais déterminé à répondre aux questions, il a poursuivi : « Je ne suis pas venu voter en tant que policier mais pour suivre l’ordre donné par mon marabout ».

« Au premier tour, je n’ai pas voté, mais au second tour, je suis là à cause de Cheikh Béthio », a-t-il dit avant d’être tiré de là par le même policier.

Escorté, il est mis en aparté loin des journalistes avant d’être conduit dans la salle informatique de l’école. Quelques minutes après, c’est le commissaire central, Arona Sy, qui est venu au centre en costume cravate pour s’entretenir avec le policier- talibé de Cheikh Béthio Thioune – qui est reparti sans son gourdin.

Le guide religieux Cheikh Béthio Thioune a donné une consigne de vote en faveur du président sortant, le candidat des Forces alliées pour la victoire (FAL2012), Me Abdoulaye Wade.

Militaires et paramilitaires sont appelés aux urnes samedi et dimanche avant le vote des civils pour le second tour de la présidentielle prévu le 25 mars.

Me Abdoulaye Wade, qui a obtenu 34,81% des suffrages exprimés au premier tour, fait face pour ce second tour à son ancien Premier ministre Macky Sall, candidat de Bennoo Bokk Yaakaar, arrivé deuxième avec 26,58% des voix.

ADL/BK

Guédiawaye : des tendances meilleures que lors du premier tour

 Les premières tendances du vote des militaires et paramilitaires augurent d’une participation meilleure qu’au premier tour au vu du nombre de votants déjà enregistré samedi à la mi-journée, premier jour du scrutin, a appris l’APS à l’école 16 de Guédiawaye auprès des présidents des bureaux de vote et des mandataires des coalitions des partis en lice.

‘’Au bureau n°1, sur 711 électeurs inscrits, nous avions déjà enregistré à la mi-journée 91 votants contre 70 au même moment de la journée pour le premier tour’’, indique le président dudit bureau.

Pour le bureau n°2, les représentants des partis politiques signalent 52 militaires et paramilitaires ont fini de voter à la mi-journée.

A titre de comparaison, seuls 46 votants avaient été enregistrés à la fin de la première journée du vote militaire lors du premier tour de l’élection présidentielle.

Pour l’ensemble des deux bureaux de Guédiawaye qui comptent 1086 électeurs, le nombre de votant s’élève à 143 à la mi-journée.

Des tendances jugées ‘’bonnes par les mandataires des coalitions de partis, les autorités administratives et les représentants de la Commission électorale départementale autonome (CEDA).

Goudomp : zéro votant à la mi-journée

 Aucun des 252 militaires et paramilitaires inscrits dans le département de Goudomp (région de Sédhiou) ne s’est encore rendu aux urnes au moins jusqu’à la mi-journée du samedi, a appris le correspondant de l’APS.

Le préfet du département Amadou Sakho expliquait ce matin que bon nombre d’entre eux attendaient encore leur ordre de mission, estimant que c’est sas doute cela qui est à l’origine de cette situation.

Par contre, à Bounkiling où sont inscrits cinq militaires et paramilitaires, 30 ont déjà voté dont 27 avec des ordres de mission, a-t-on appris auprès des membres du bureau installé à Médina Wandifa.

Au bureau de vote de Sédhiou, sur 203 inscrits, seuls six ont voté à la mi-journée, a indiqué le président du bureau de vote, Chérif Diallo.

Au total, quelques 460 militaires et paramilitaires sont attendus aux urnes dans l’ensemble de la région de Sédhiou.

Second tour du vote militaire : la CENA s’attend à un taux de participation en hausse

 Le président de la Commission électorale nationale autonome (CENA) Doudou Ndir a dit samedi s’attendre pour le second tour de la présidentielle à un taux de participation légèrement en hausse en comparaison de celui enregistré lors du premier tour de scrutin.

« Nous avons procédé à la visite de quelques centres de vote à Dakar, mais compte tenu de ce que nous avons vu, nous espérons avoir un taux de participation légèrement en hausse par rapport au premier tour », a-t-il dit lors d’une visite au centre Yoff-aéroport.

« Nous sommes à la mi-journée du premier jour du scrutin pour les militaires et paramilitaires, mais nous avons noté une tendance un peu en hausse comparée au premier tour où le taux de participation était jugé faible », a ajouté Doudou Ndir, au sortir des trois bureaux de vote que compte ce centre de vote.

Selon le président de l’organe de supervision et de contrôle du processus électoral, « si cette tendance se maintient, il y aura un taux de participation légèrement plus important par rapport au premier tour en ce qui concerne le vote des militaires et paramilitaires ».

« Il n’y a pas d’affluence certes, mais si à l’issue de ces deux jours de scrutin, si les opérations de vote se déroulent sur le même rythme, cela peut augmenter légèrement le taux de participation », a encore dit le président de la CENA, accompagné du vice-président de la même instance, Pape Sambaré Diop.

Parlant des opérations proprement dites, M. Ndir a dit noter que le scrutin se passe normalement. « Tout le matériel est en place, aucun incident n’a été décelé. J’ai fait le centre Bibi Ndiaye et actuellement je me trouve à Yoff où l’atmosphère est très calme », a noté Doudou Ndir.

Dakar : le préfet souhaite que la participation atteigne la barre des 50 %

 Le Préfet de Dakar, Ibrahima Sakho, a exprimé samedi le souhait pour que le taux de participation des militaires et paramilitaires au scrutin du second tour de la présidentielle atteigne 50%.

Au premier tour de cette élection, sur 6310 inscrits dans le département de Dakar, moins de 2000 avaient voté, soit un taux de participation de 28,83%.

Expliquant cette faible participation des militaires au premier tour lors d’une visite au centre El hadji Bibi Ndiaye de Dakar-Plateau, le 26 février dernier, M. Sakho a indiqué que cette situation liée à la série de manifestations qui ont eu lieu à Dakar durant la campagne du premier tour.

Selon lui, ‘’les policiers tout comme les gendarmes impliqués dans des opérations de maintien de l’ordre étaient dans des positions qu’ils ne pouvaient pas délaisser’’.

Le chef de l’exécutif départemental a aussi rappelé que les militaires votent par anticipation, conformément aux exigences de la loi.

Les militaires comme les paramilitaires participent à la sécurisation des personnes et des biens et du scrutin du 25 mars, a-t-il ajouté, expliquant qu’ils ne peuvent pas parfois à la fois sécuriser le vote et accomplir un devoir électoral.

‘’Les militaires votent en civil et n’ont pas besoin d’exhiber leurs insignes de corps pour voter. Ce qui est important pour les militaires comme pour les civils, c’est de présenter la carte d’électeur et la carte d’identité. Pour les militaires c’est la carte professionnelle en plus pour prouver qu’ils sont en exercice’’, a-t-il poursuivi.

Le centre de vote El hadji Bibi Ndiaye compte six bureaux pour 4226 inscrits.

Le second tour de la présidentielle, prévu le 25 mars, opposera le candidat des Forces alliées pour la victoire (FAL2012), le président sortant Me Abdoulaye Wade, au candidat de la Coalition Benno Bokk Yaakar, Macky Sall.

Affluence timide au centre El hadji Bibi Ndiaye de Dakar

 L’école élémentaire El hadji Bibi Ndiaye située sur l’avenue Faidherbe et qui abrite l’un des centres de vote du scrutin des militaires et paramilitaires, n’a pas connu une grande affluence après l’ouverture des bureaux de vote samedi à 8 heures.

A l’ouverture du scrutin, ils sont quelques dizaines d’électeurs, pour la plupart en tenue de sport, à arriver sur les lieux. Devant les six bureaux de vote, des files d’attente se forment dans le calme et la discipline militaire.

Les membres de bureau ainsi que les représentants de la Commission électorale nationale autonome (CENA) et ceux des deux candidats admis au second tour ont tous répondu présents.

Mais cette fois-ci, le vote ne prend pas de temps. Les électeurs n’ont en effet à choisir qu’entre deux bulletins sur les 14 qu’il y avait au premier tour. Ainsi, près 45 minutes après le début du vote, les files d’attente qui s’étaient formées devant les bureaux de vote avaient disparu.

Et c’est au compte goutte que les électeurs arrivent pour se diriger d’un pas pressé vers les bureaux et voter en toute quiétude.

Journalistes, caméramans et observateurs ont pris d’assaut les lieux. Mais difficile de reconnaître les gradés sans leurs tenues. Une situation qui leur permet d’échapper à la vigilance des journalistes.

Avares en parole, ils se dérobent à l’approche d’un micro ou d’une caméra. Mais faisant preuve de ténacité, certains arrivent à leur tirer les verres du nez.

Mais souvent, ils ne glissent que quelques paroles, avant de s’empresser de s’engouffrer dans un véhicule sous le salut militaire des forces de sécurités préposées à l’entrée.

‘’Ce n’est pas encore la grande affluence comparé au premier tour où à cette heure il y avait encore des files devant les bureaux’’, constate Mamadou Sané, superviseur de la Commission électorale départementale autonome de Dakar.

Il confirme que les bureaux ont ouvert à 8 heures en présence de ‘’tous les représentants des partis politiques et les membres des bureaux, de même que le matériel électoral ‘’.

Venu un peu après 9 heures, le préfet de Dakar, Ibrahima Sakho, relève une faible affluence. ‘’Les électeurs viennent voter au compte goutte certes, mais ils viennent voter. Le vote se déroule conformément à nos attentes’’, se félicite-t-il.

‘’Le vote se déroule normalement, et du coté de l’administration responsable du matériel électoral, toutes les dispositions ont été prises. Les échéances respectées et le matériel en place réceptionné par les forces publiques depuis hier soir’’, a -t-il insisté.

Le centre El hadji Bibi Ndiaye compte 6 bureaux de vote pour 4226 inscrits. A midi, 708 militaires et paramilitaires avaient fini de voter contre 810 à la même heure lors du premier tour.

Quelques statistiques illustrent la faible affluence. A la mi-journée, seuls 96 électeurs parmi les 732 inscrits au bureau 1 avaient glissé leur bulletin dans l’urne contre 133 au bureau n°2 qui compte 719 inscrits. La situation n’est guère meilleure au bureau n°3 où seuls 131 des 729 inscrits ont voté.

Calme plat au CEM Abdoulaye Mar Diop de Saint-Louis

 Un calme plat règne au centre du CEM Abdoulaye Mar Diop de Saint-Louis qui abrite les deux bureaux de vote pour les militaires et paramilitaires en vue du second , a constaté l’APS.

Peu avant 13h au premier bureau dudit centre de vote, 25 votants sur 747 et 44 autres sur 655 au bureau 2 ont été notés. Un observateur de l’Eglise veillait sur la régularité des opérations électorales.

Un ancien gendarme était en pleine discussion avec les membres du bureau pour exprimer son droit civique. Il lui a été demandé de repasser avec un document attestant qu’il a cessé d’exercer ce métier.

Au premier tour, a-t-il signalé, il n’a pu voter pour les civils. Son nom ne figurait pas sur les listes des civils. ‘’Pour cette fois, je viens pour le vote des militaires et paramilitaires, mais ils me demandent un certificat de cessation’’, dit l’intéressé.

A la question de savoir s’il avait changé de statut lors des inscriptions, l’ancien gendarme dit n’avoir pas été assez bien informé et n’a pas su qu’il devait se conformer à cette disposition de la loi pour les anciens hommes de tenue.

Guédiawaye : 90 militaires et paramilitaires ont voté à la mi-journée

Au total 90 militaires et paramilitaires ont voté samedi à la mi-journée dans les deux bureaux du centre de Guédiawaye (banlieue dakaroise) où le scrutin se poursuit dans le calme et la sérénité, a constaté l’APS.

En véhicules ou à pied, les militaires et paramilitaires continuaient d’arriver au centre de vote de Guédiawaye pour voter. Aussitôt leur devoir citoyen accompli, ils repartent par les mêmes moyens.

Quelques uns des véhicules de service appartenant aux corps militaires et paramilitaires étaient stationnés devant le centre où les populations environnantes vaquaient de même tranquillement à leurs occupations.

Interrogé par le reporter de l’APS, Mamadou Sané, un des 1086 électeurs militaires inscrits dans ce centre a déclaré qu’il espère que le taux de participation jugé faible au premier tour sera « plus important » au second.

« Les militaires sont déterminés à exercer leur devoir au second tour », a fait part le militaire en service au camp des parachutistes de Thiaroye.

Selon Mika Bâ, mandataire de la coalition « Benno Bokk Yakkaar », la tendance semble bonne à la mi-journée.

Quelque 23.000 électeurs militaires et paramilitaires sont appelés (en civil) aux urnes sur l’ensemble du territoire sénégalais, une semaine avant le scrutin général du 25 mars.

Ce scrutin va opposer le président sortant Abdoulaye Wade, candidat des Forces alliées pour la victoire (FAL 2012), à son ancien Premier ministre Macky Sall, de la coalition « Bennoo Bokk Yaakaar ».

Second tour : plus de 200 votants à Yoff-Aéroport à midi

Au total 210 militaires et paramilitaires ont déjà voté au centre de Yoff-Aéroport logé à l’Ecole El Hadji Demba Ndoye où 2.144 hommes de tenue se sont inscrits sur les listes électorales, a constaté l’APS.

Cette circonscription électorale qui polarise les quartiers de Yoff et de Ouakam et totalise trois bureaux de vote, a enregistré 210 votants au premier jour du second tour de l’élection présidentielle.

Au total 66 militaires et corps assimilés ont déjà accompli leur devoir civique dans le bureau numéro 1 qui totalise un nombre de 737 électeurs, alors que le bureau numéro 2 affiche un nombre de 76 votants à midi sur un total d’inscrits de 740 militaires et paramilitaires.

La même proportion de votants est observée dans le bureau de vote numéro 3 où 68 hommes de tenu sont déjà passés dans l’isoloir sur un total de 667 inscrits.

Les opérations électorales se déroulent dans un calme plat où les militaires et paramilitaires viennent à compte-goutte pour effectuer leur devoir citoyen.

‘’Pour le moment tout se passe bien, il y a aucun manquement à signaler. Il reste que les militaires et paramilitaires viennent en nombre pour voter pour majorer le taux de participation qui était faible au premier tour’’, a dit le préfet de Dakar, El Hadji Ibrahima Sakho qui était de passage à Yoff.

Net engouement du vote militaire à Ziguinchor

Le vote des militaires et paramilitaires pour le second tour de la présidentielle connait un certain engouement par rapport au premier tour à Ziguinchor (sud) où quelque 69 votants ont été enregistrés samedi en fin de matinée au centre « Lieutenant Alioune Badara Diallo », a constaté l’APS.

Ces statistiques sont en nette hausse en comparaison du premier tour qui a vu seulement 48 militaires et paramilitaires voter pour le compte du bureau 1, contre 87 votants pour le bureau 2, sur un total de 2294 inscrits.

Le scrutin pour le second tour de la présidentielle a démarré à 8 h et se déroulait jusque-là normalement dans les départements de Ziguinchor, Bignona et Oussouye.

Le vote a démarré timidement aux premières heures de la matinée à Ziguinchor. Il n’y avait pas au départ une grande affluence devant les deux bureaux de vote du centre ‘’Lieutenant Badara Diallo’’ de la capitale du sud.

Au bureau de vote numéro un, seuls quatre électeurs avaient voté, contre 9 au bureau de vote deux. Les hommes de tenue venaient alors au compte-goutte s’acquitter de leur devoir citoyen.

Mais la tendance s’est nettement améliorée vers 10 h, en comparaison notamment du premier tour. Quelque 32 électeurs ont déjà voté alors que pour l’ensemble du premier tour, 48 votants seulement ont été enregistrés.

Au bureau de vote deux, les ils sont au nombre de 37 contre 87 votants au premier tour. Les forces de l’ordre sont sur les lieux pour sécuriser le vote, de même que les superviseurs de la CEDA, des observateurs de l ‘Union européenne et les mandataires des deux coalitions présentes au deuxième tour.

A Bignona à 30 km au Nord-est de Ziguinchor, aucune affluence n’est notée au centre El Hadji Thierno Ousmane Bâ (ETOBA) qui abrite deux bureaux de vote. A 10h, 6 militaires et paramilitaires sur 824 ont voté dans ce centre.

Une nette évolution est constatée à Oussouye à 40 km au sud-ouest de Ziguinchor. Quelque 32 hommes de tenue sur 94 inscrits ont déjà voté au centre Edouard Diatta qui abrite un seul bureau de vote. Au premier jour du scrutin militaire et paramilitaire du premier tour, dix militaires et paramilitaires seulement y ont voté.

ASB/BK

Second tour : 25 militaires et paramilitaires ont voté à midi à Diourbel

 Environ un dixième des militaires et paramilitaires ont voté samedi à midi pour le second tour de l’élection présidentielle dans l’unique bureau de vote de l’Ecole Algor Dioum de Diourbel où 244 électeurs sont inscrits.

Une légère progression de l’affluence est notée dans ce bureau avec 25 votants à 10h55mn pour cette première journée du second tour, dont deux électeurs sur ordres de mission.

Lors du premier tour, 22 votants ont été enregistrés à 12 heures.

Selon le président du bureau, Ibrahima Niang les opérations ont débuté à 8 heures grâce à la mise en place à temps de tout le matériel. Il a souligné la présence des représentants des deux candidats.

« Il n’y a pas de problème majeur », a-t-il notamment dit, précisant que l’ouverture du scrutin s’est déroulée en présence du président du tribunal départemental.

Aussi, aucune absence n’a été enregistrée parmi les membres du bureau de vote. De même, le représentant de la Commission électorale départementale autonome (CEDA) veille au grain.

De ce point de vue, le passage des observateurs de l’Union européenne (UE) a également été signalé pour le vote des militaires et paramilitaires qui s’étale sur deux jours.

MD/SAB

Thiès : militaires et paramilitaires votent « sans problème majeur »

 Le scrutin militaire et paramilitaire pour le second tour de la présidentielle, a démarré sans encombre samedi au centre Iba Caty Bâ de Thiès, où un représentant de la Commission électorale départementale autonome (CEDA) assure que le vote se poursuit ’’sans problème’’.

Quelque 2404 inscrits sont appelés à accomplir leur devoir de citoyen, samedi et dimanche, dans les quatre bureaux de vote qui sont ouverts à cet effet.

Lors du premier tour de la présidentielle, qui s’est tenu les samedi 18 et dimanche 19 février derniers, 527 des 2404 inscrits avaient voté, soit un taux de participation de 21 pour cent.

A l’échelle nationale, la région de Thiès vient après Dakar en terme de nombre d’inscrits pour le scrutin des corps militaires et paramilitaires

Le préfet de Dakar « très satisfait » du déroulement du vote des militaires et paramilitaires

 Le préfet de Dakar, El Hadji Ibrahima Sakho, s’est dit « très satisfait » du déroulement du vote des militaires et paramilitaires après une visite au centre de vote El Hadji Demba Ndoye de Yoff, où 2144 inscrits sont attendus aux urnes.

‘’Les choses se déroulent très normalement. Le matériel électoral est bien en place ; les présidents de bureaux de vote et tous les membres sont sur place sous la supervision des contrôleurs de la CENA (Commission électorale nationale autonome)’’, s’est félicité M. Sakho.

Accompagné de quelques commandants de la Gendarmerie nationale et de plusieurs autres officiels, El Hadji Ibrahima Sakho a fait le tour des trois bureaux de vote que compte le centre El Hadji Demba Ndoye de Yoff qui polarise toute la circonscription électorale des quartiers de Oukam et Yoff.

Appréciant l’affluence pour ce second tour du scrutin militaire et paramilitaire, le préfet de Dakar note que les hommes de tenue viennent à compte-goutte, tout en espérant un rush dans l’après-midi.

‘’Pour l’instant, tout se passe bien et les militaires viennent en petit nombre, mais je garde espoir que d’ici à l’après-midi, l’affluence va être beaucoup plus importante. Il peut même y avoir un rush’’, a-t-il indiqué, rappelant les circonstances à l’origine d’un taux de participation faible lors du premier tour.

‘’Nous avions enregistré un taux de participation de 28 pour cent dans le département de Dakar, ce qui était très faible. Mais la raison est toute simple, parce que les gendarmes et les policiers qui devaient aller voter étaient impliqués dans des opérations de maintien de l’ordre à travers des points stratégiques de la capitale’’, a-t-il rappelé.

« Aucun problème majeur » noté pour le vote militaire (observateur)

La Mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE-UE) n’a relevé « aucun problème majeur pour le vote » des militaires et paramilitaires au second tour de l’élection présidentielle sénégalaise, a déclaré, samedi à Dakar, son chef adjoint, Tommaso Caprioglio.

Se fiant aux données reçues par les observateurs européens déployés sur le terrain dans l’ensemble du territoire, M. Caprioglio a indiqué tous les bureaux de vote pour ce scrutin militaire ont ouvert entre 8h et 8h30.

‘’Seuls quelques bureaux ont ouvert avec quelques minutes de retard’’, a-t-il signalé. ‘’ Le vote se passe dans le calme. (…) La MOE est satisfaite du climat de la campagne électorale pour le second tour. Le vote se passe dans le calme.’’

Quelque 23.000 électeurs militaires et paramilitaires sont appelés (en civil) aux urnes sur l’ensemble du territoire sénégalais une semaine avant le scrutin général du 25 mars.

Ce scrutin va opposer le président sortant Abdoulaye Wade, candidat de la coalition des Forces alliées pour la victoire (FAL 2012), à son ancien Premier ministre Macky Sall de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar.

Mbacké : le vote des militaires se déroule normalement

 – Le vote des militaires et paramilitaires pour le second tour de la présidentielle, démarré samedi peu après 8 heures, se déroule normalement dans le département de Mbacké (Diourbel, centre), a constaté le correspondant de l’APS.

Cinq votants ont déjà été enregistré dans ce département à 8h 37 mn. Seule la coalition Macky 2012 était représentée à ce moment. Un service de sécurité était cependant présent, pour veiller au grain.

Quelque 257 inscrits sont appelés à voter samedi et Dimanche dans le seul bureau ouvert à Mbacké, à l’école Mme Mor Diarra.

Louga : militaires et paramilitaires ne se pressent pas devant les urnes

 Le vote des militaires et paramilitaires pour le second tour de la présidentielle, qui a débuté samedi dès huit heures dans le seul bureau du département de Louga (nord), se poursuit sans une affluence des électeurs, a constaté l’APS.

‘’Tout se passe normalement. Le matériel électoral est au complet et les deux candidats sont représentés. Il ne reste que les électeurs qui arrivent au compte goutte’’, a déclaré l’APS Demba Tall, président du bureau installé dans une école de la commune.

‘’Actuellement, seuls neuf électeurs ont voté. Nous sommes partis sur les mêmes bases que le premier tour. Il faut espérer que cette fois-ci la participation soit plus importante’’, a-t-il souligné.

Un taux de participation de 28,2 % a été enregistré à l’issue du vote des militaires et paramilitaires du département de Louga pour le premier tour de la présidentielle du 25 février.

Au total, 192 militaires et paramilitaires sont inscrits sur les listes du département de Louga. Ils ont jusqu’à dimanche pour choisir entre les deux candidats en lice.

Il s’agit du président sortant Abdoulaye Wade arrivé en tête du premier tour avec de 34, 81 % des suffrages et de son ancien Premier ministre Macky Sall qui avait été crédité de plus de 26, 58 %.

Selon la loi électorale, les militaires et paramilitaires votent une semaine avant les civils.

26 votants déjà enregistrés à Kolda

Au total 26 militaires et paramilitaires ont accompli leur devoir citoyen à 10h à Kolda, sur les 633 inscrits dans la capitale du Fouladou, a constaté le correspondant permanent de l’APS.

Le scrutin a démarré aux environs de 8h, en présence de représentants de la Commission électorale départementale autonome (CEDA) et des deux candidats en lice pour le second tour de la présidentielle.

Quelque 23 milles militaires et les paramilitaires sont appelés aux urnes samedi et dimanche dans les chefs-lieux de département du pays pour accomplir leur devoir citoyen.

Suivant les dispositions du Code électoral, les militaires et paramilitaires votent sur deux jours avant le scrutin général prévu le 25 mars prochain, pour des raisons de maintien de l’ordre, de la sécurité territoriale et de contrôle des frontières.

Ce scrutin n’aura pas lieu dans sept départements, faute d’électeurs inscrits. Il s’agit de des départements de Goudiry, Koungheul, Malem-Hodar, Salémata, Médina Yéro Foulah, Koumpentoum et Saraya qui ont la particularité d’être nés des derniers découpages administratifs.

 

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