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« En Afrique, quand un vieillard meurt, c’est comme une bibliothèque qui brûle » C’est « terrible » et « idiot » selon le Pr Mamadou Diouf

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Les Africains ont souffert de l’absence de ‘’sociétés ouvertes’’, selon Mamadou Diouf

Les Africains ont vécu ‘’une souffrance extraordinaire’’ au cours des 50 dernières années, parce qu’il manquait au continent des sociétés ouvertes, dans lesquelles les peuples font librement leurs choix, a soutenu vendredi à Dakar l’historien sénégalais Mamadou Diouf.

Mamadou Diouf a dit que durant les 50 dernières années, les Africains ont vécu une ‘’souffrance extraordinaire’’. Il donnait une conférence sur le thème : « Un demi siècle d’indépendance : bilan et perspectives des Etats africains ».

Expliquant les causes de cette souffrance, il a affirmé : ‘’Les sociétés de ce continent ne sont pas ouvertes. (…) Une société ouverte est une société plus que démocratique, parce qu’elle est tolérante. (…) Une société ouverte accepte que les gens fassent des choix, et des choix qui leur sont propres.’’

‘’Une société ouverte, c’est la capacité de critiquer aussi. Critiquer tout le monde, y compris les plus vieux’’, a souligné Mamadou Diouf, directeur de l’Institut d’études africaines à l’Ecole des affaires internationales et publiques de l’Université Columbia, aux Etats-Unis.

‘’L’une des choses les plus terribles qu’on ait sortie dans ce continent, et que tout le monde répète, a-t-il dénoncé, c’est qu’en Afrique, quand un vieillard meurt, c’est comme une bibliothèque qui brûle. (…) C’est la plus grosse idiotie qu’on puisse dire. Parce qu’on ne peut attacher la connaissance à l’âge…’’

‘’Une société qui ne discute pas, c’est une société qui n’avance pas’’, a-t-il ajouté, regrettant le fait qu’en Afrique ‘’les sociétés se sont enfermées sur elles-mêmes’’.

‘’Et la plupart des dirigeants ont créé des partis uniques. Et, ces partis uniques (…) n’avaient que des sensibilités ethniques.’’

A la période allant de 1957 à 1966 qu’il décrit comme celle de l’’’euphorie’’ des intendances a succédé celle de 1966-1993, qui a connu ‘’les guerres et les grandes crises’’, mais aussi les ‘’bandes armées’’ qui se sont succédé aux ‘’armées’’.

La période 1966-1993, en Afrique, est celle du ‘’pouvoir qui distribue le prestige et la richesse’’. ‘’Si vous êtes riches et faites du bruit, on vous met en prison et vous coupe de vos affaires. Vous devez vous aligner’’ sur les positions du parti unique, a-t-il rappelé, expliquant que cela a empêché l’existence de ‘’sociétés ouvertes’’ sur le continent.

‘’Les séquelles (de cette période) sont restées en Guinée, en Guinée-Bissau, dans le Sud du Sénégal et au Libéria. Les séquelles de ces périodes sont toujours là. (…) Il y a plein de situations qui sont les séquelles de ce moment’’, a ajouté Diouf, ancien professeur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et auteur de plusieurs ouvrages sur l’histoire politique du Sénégal.

aps.sn

15 Commentaires

  1. Il y a une part de verité dans ce que vous avez dit.Mais, Amadou Hampathé Ba désigne le terme bibliothéque comme Témoin de l’histoire. Les veillards d’aujourd’hui sont différents de ceux d’il y a 50ans qui etaient pour leur majorité des érudits de l’Islam et des traditions ancestrales. Ce n’est pas parce que vous êtes à Colombia que vous allez insulter l’un des plus grands penseurs d’Afrique. Larry Summers qui est dans la team d’Obama avait sorti des propos similaires aux votres quant il etait le Dean de Harward sur les pays pauvres, propos qu’il regrette maintenant

  2. Mais Vraiment vous les pseudo Intellectuels là  » KAMOULÈN DARA  » . Moi je dirai mème plus : UN VIEILLARD PARTOUT DANS LE MONDE, OÙ QU’IL SOIT , EST UN MONUMENT, Une MÈMOIRE ARCHIVE, QUI A EN LUI DES INFORMATION on ne peut plus AUTHENTIQUES, sur son èpoque.
    Mr DIouf, Tu as beau etre HIstorien mais ton Grand Père ou meme ton père, connaissent beaucp de choses que tu ignore.

  3. Mamadou Diouf, ce n’est pas ton status d’intellectuel qui effacera cette assertion qui a son pesant d’or. Tu ne peux nier que la societe africaine a d’abord ete de tradition orale. Il est indeniable que les vieilles personnes ont ete tjrs ete les gardiens de l’histoire transmise oralement de generation en generation. Il ne faut donc pas sortir du contexte. C’est decevant de ne pas voir cette subtilite pour un grand intellectuel. L’ouverture c’est aussi accepter des verites dans leur contexte. Il faut eviter de vouloir paraitre en exagerant. Amadou Hampate Ba a ete bien avant toi un grand defenseur de l’Afrique et est reste ouvert toute sa vie durant. J’en veux pour preuve la lettre qu’il a adressee a la jeunesse africaine qui, plus jamais, est d’actualite. Decidement est idiot celui qui prend tout le monde pour des idiots. Je respecte ton status d’intellectuel mais celui-ci ne te donne pas tous les droits. Faut pas exagerer.

  4. a lepoque yavais pas d,archives comme on la actuellement , cest lhomme qui represente les archives pour ensuite raconter les histoires aux fils et aux petits fils pour quils les gardent. et malheureusement vous avez vu nous avons perdu beaucoup de notre histoire et nos coutumes . mr diouf je vous respecte , mais je croit que vous vous etes tromper..

  5. C’est terrible et idiot que des pseudo intellectuels du genre de Mamadou Diouf se permettent d’insulter notre intelligence. Il y a beaucoup de choses a redire sur ses analyses de bas etage. Nous tous savons ce qui a conduit a cette phrase de Amadou H. BA et qui a une valeur proverbiale. Nous tous, sauf le prof Diouf, savons sa portee significative. Ahmadou H. Ba ne l’avait pas dit en liant connaissance et age. ça, c’est une trouvaille du Pr. Diouf. il ne fallait pas limiter la souffrance des Africains seulement aux 50 dernieres annees. en fait, les gouvenements d’independance n’etaient qu’un prolongement de la colonisation qui a tué l’Afrique sur plusieurs plans: religieux, culturels, politiques, et j’en passe.

  6. monsieur diouf il ne faut oublier que dans notre societe et culture nous n’avions pas des historiens qui ecrivaient l’histoire tout etait raconté par des vieillards ce n’est pas simplement une histoire d’age ni de connaissance.

  7. En tt cas je suis nostalgique du tps ou ma grand mere ns eduquait a travers les contes apres le diner.c’etait la periode d’avant la parution de la tele.c’etait plus k1 biblio c’etait 1 savante.monsieur soyez humble.et enracines toi,ca t’aiderait a mieux s’ouvrir.rien n’est idiot ds les propos de Amadou Hampate Ba.Salut.

  8. désolé! si les gens à qui ont fait confiance critique et insulte notre sous les yeux des occidentaux et humilier ceux donnent une bonne couleur à notre Afrique.
    Mais, permettez moi de vs raconter une histoire délicate et miraculeuse de histoire africaine. Au Mali dans la Région de Tombouctou, un village qu’on appelle « La cité des 1er hommes ». J’avais un grand père ki était pour nous un gardien de la vie après Dieu notre protecteur. ce dernier à 46 ans de 95 kil a vecu sans tomber malade même maux de têtes ou autres choses, alos kil n’a ni medecin, il va ni àl’hopital, mais chaque jour il m’appelle de lui accopagner en brouse dans des endroits ou moi seul je peur de penetrer pour enlever certaines d’arbres avec les quelles sans modification ni melange et se protege de toute maladie jus’quà sa mort. il ya beucoup d’autres mystères je m’arrete ici bye

  9. mais M.Diouf vous v êtes trompé- car avant en afrique on ne savait écrire ni lire et donc comment pourrait il avoir des biblo:Les vieillards étaient nos bibliothèque puisque c’est eux qui transmetaient l’histoire oralement à leurs fils petits fils ainsi si l’un d’eux meurt c’est comme un bibliothèque qui brûle en Afrique

  10. bien souvent en Afrique tous les vieillards ne sont pas dépositaires de savoirs a lors la mort des vieillards ne sont pas une perte pour l’Afrique,en plus toutes les connaissance ne sont liées a l’age car en Afrique le savoir est un don de dieu.

  11. Cette assertion loin d’être une idiotie car elle ne date pas d’aujourd’hui et il faut comprendre qu’elle avait sa raison d’être. il est très important d’avoir un esprit critique au yeux des écrivains mais aller jusqu’à dire que c’est terrible c’est trop dit. Apprend l’histoire de l’Afrique

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