Les sorties du Premier ministre Abdoul Mbaye, faisant écho au président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse, qui soutenait l’impossibilité de réduire les denrées de première nécessité, ont valu au président Macky Sall de perdre une importante partie de sa côte de popularité. Ce qui lui fait craindre le pire, dans moins de deux mois. Car, en juin prochain, l’hivernage pourrait élire domicile dans la capitale sénégalaise. Or, depuis des années les eaux de pluie sont de plus en plus redoutées, parce qu’entraînant des inondations qui font beaucoup de dégâts et de sinistrés.
Des populations vivent toujours dans des eaux nauséabondes, tombées l’année dernière. Macky Sall a ordonné au Gouvernement d’Abdoul Mbaye de prendre toutes les mesures nécessaires pour tirer des eaux 65 % des familles qui y sont, ceci avant la fin du mois de juin prochain. La mission sera difficile, faute de zones de recasement. Ce sont les écoles qui étaient utilisées à cette fin. Et, ce n’est pas encore le temps des vacances. Or, si les inondations reviennent, Macky aura peu d’arguments. Car, peu de Sénégalais savent l’utilisation qui a été faite des fonds collectés à l’occasion de la campagne de solidarité nationale suite aux eaux qui s’étaient déversé sur Dakar, en particulier. En plus, des citoyens se plaignent que les millions consacrés au pavage des rues de la capitale n’aient été utilisés pour venir à bout des inondations. Ainsi, si les pluies reviennent en force, les banlieusards pourraient laisser éclater leur colère jusqu’à travers les rues pavées de Dakar. Un autre écueil : les délestages continuent. Macky Sall a instruit son ministre de l’Energie de travailler à stabiliser l’électricité d’ici juin prochain. A défaut la capitale sénégalaise, au moins, pourrait redevenir le théâtre « d’émeutes pour l’énergie ». Or, les forces de l’ordre ont déjà trop à faire pour canaliser l’opposition décidée à se soulever contre la traque des biens mal acquis, qui visent des pontes de l’ancien régime dans ses rangs. Elle a fait placer sous mandat de dépôt le fils de l’ancien président, Karim, ses prétendus complices et celui de l’ancien ministre de la Justice. Dakar est en alerte maximale. Or, si les aveux d’Abdoul Mbaye et de Moustapha Niasse sur les difficultés de faire baisser les prix des denrées de première nécessité se confirment, les chefs de familles et les membres de celles-ci pourraient exiger « du pain », voire du riz et du sucre. Le président Macky va vers le premier test grandeur nature de son régime. Le temps lui est compté, parce qu’il n’a plus qu’un délai de moins de deux mois pour tenter d’inverser la tendance. Et hélas, son « yoonu yookuté » n’est jusque-là que parsemés d’embûches.
Xibar
Qu’on ne vienne plus pleurnicher devant les caméras de télévisions suite à des inondations qui sont inéluctables, dès les mois d’Août et Septembre, dans les mêmes zones qui avaient été inondées l’année dernière !
Point besoin d’être devin ou spécialistes pour comprendre pourquoi.
Dès la fin des pluies, au mois d’octobre, j’avais insisté sur la nécessité de recruter des milliers de nos braves jeunes qui accepteraient de ne recevoir qu’une somme symbolique de 80.000 FCFA/mois pour creuser des tranchées, installer des canalisations dans tous ces quartiers de Dakar , Pikine et sa banlieue, Keur Massar, Keur M’baye Fall et Kamb.
Toutes ces eaux seraient alors drainées jusqu’aux Marigots de Grand/M’Bao sur mer sans grande difficulté, à condition que ce canal naturel qui va de Keur M’baye Fall jusqu’à la plage de Grand-M’bao appelée « Beunokh-ba » soit réaménagé.
Le Gouvernement n’a pas su utiliser à bon escient le Milliard et les quatre cents millions qu’avait rapportés l’appel à la Solidarité Nationale qui mobilisa des bonnes volontés de l’intérieur comme de la diaspora.
Il faut signaler qu’aucun contrôle n’avait été fait pour savoir exactement comment cet argent a été dépensé, ce qui, en soi, est inadmissible au moment où on nous rabat les oreilles avec des slogans du genre rupture et transparence!
Le Président Macky Sall et ses Collaborateurs doivent dès à présent préparer leurs bottes, en perspectives de quelques virées nocturnes en zones inondées dans quelques mois.
J’ai cru pouvoir commenter cet article relatif aux prévisions et craintes d’inondations à Dakar et ses environs, j’ai eu tort, un passage m’a interpellé. L’auteur me donne l’impression de vouloir mélanger deux choses qui ne doivent pas être liées.
Le financement du pavage des rues de Dakar, Capitale du Sénégal ne peut être lié à un défaut de mesures que le Gouvernement devait prendre pour résoudre le problème récurrent des inondations.
Pendant que nous y sommes, l’Etat devrait plutôt sursoir à l’achat d’avions de combat Brésilien, revoir à la baisse le prix d’achat des véhicules alloués aux Députés et aux Conseillers économiques, Sociaux et environnementaux.
L’auteur me semble également vouloir donner des idées malfaisantes aux éventuels mécontents en écrivant ceci : « En plus, des citoyens se plaignant que les millions consacrés au pavage des rues de Dakar n’aient été utilisés pour venir à bout des inondations; ainsi, poursuit-il, les « banlieusards » mécontents pourraient laisser éclater leur colère jusqu’aux rues pavées de Dakar » !
On ne peut être plus clair dans l’incitation à attaquer Dakar, et pourquoi pas à ce pavage.
Ce pavage de Dakar qui fera que Dakar cesse d’être parmi les Villes où on trouve du sable sur la chaussée, est aussi nécessaire que toute autre action de salubrité des autres Villes du Sénégal ; par conséquent tout Sénégalais qui aime son pays, où qu’il soit doit encourager monsieur le Maire Khalifa Sall qui s’engage avec courage dans la modernisation de notre Capitale.
En tout cas le budget vote a lAssemblee nationale pour le ministere des Inondations est de 3 Milliards.
En vérité, pour les croyants que nous sommes, il n’est pas logique d’envisager une solution durable pour les inondations, sans engager la responsabilité de l’homme dans tous les maux qui le frappent ; oui, c’est le comportement moral de l’homme qui conditionne pratiquement toute son existence, comme l’enseigne explicitement le Coran : (30) Tout malheur qui vous atteint est dû à ce que vos mains ont oeuvré. Et Il [Dieu] pardonne beaucoup. (42. La Consultation ou La Concertation : 30-31 – Ach-Chûrâ). Ainsi, tremblement de terre, tsunami, inondations, sida, péril acridien et autres ‘’pestes’’ ont la même signification et sont toujours en rapport avec une incrédulité (envers un messager) ou la pratique d’une turpitude ; il s’agit donc toujours d’un rappel et d’un appel à la clairvoyance et au changement de comportement [(7. Al-Arâf : 94) ; (13. Le Tonnerre : 11 – Ar-Ra’d)]. Oui, l’inondation et les autres calamités constituent toujours des signes divins, en guise d’avertissements ou de châtiments ; le Coran est très explicite : (130) Nous avons éprouvé les gens de Pharaon par des années de disette et par une diminution des fruits afin qu’ils se rappellent. … (132) Et ils dirent [à Moïse] : « Quel que soit le miracle que tu nous apportes pour nous fasciner, nous ne croirons pas en toi ». (133) Et Nous avons alors envoyé sur eux l’inondation, les sauterelles, les poux (ou la calandre), les grenouilles et le sang, comme signes explicites, Mais ils s’enflèrent d’orgueil et demeurèrent un peuple criminel. (134) Et quand le châtiment les frappa, ils dirent : « ô Moïse, invoque pour nous ton Seigneur en vertu de l’engagement qu’Il t’a donné. Si tu éloignes de nous le châtiment, nous croirons certes en toi et laisserons partir avec toi les enfants d’Israël ». (135) Et quand Nous eûmes éloigné d’eux le châtiment jusqu’au terme fixé qu’ils devaient atteindre, voilà qu’ils violèrent l’engagement. (136) Alors, Nous Nous sommes vengés d’eux ; Nous les avons noyés dans les flots, parce qu’ils traitaient de mensonges Nos signes et n’y prêtaient aucune attention. (7. Al Arâf : 130-137). A l’évidence, les musulmans ne semblent pas avoir tiré tous les enseignements de cette référence coranique ; en effet, du fait d’une certaine culture laïque, ils ne sollicitent même plus le secours de Dieu pour se prémunir des inondations et autres calamités, ou s’en sortir, alors que des gens aussi incrédules et pervers que ceux de Pharaon avaient reconnu la grâce dont jouissait Moïse auprès de son Seigneur et sollicité son intercession, pour échapper au châtiment. Et pourquoi donc ne pas envisager autrement la prévention et la gestion des inondations, dans notre pays musulmans à plus de 95% ?
État de droit, gouvernance vertueuse, transparence, etc. à l’épreuve des faits.
« Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde. »
Un recteur qui ignorait royalement l’autonomie des structures et les lois du Sénégal, avec une gestion hors norme tant décriée par les syndicats et des citoyens de tous bords se retrouve nommé Ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche, sans autre forme de procès. Les faits avérés qui lui sont reprochés sont d’une telle gravité qu’il ne doit certainement son « salut » (c’est temporaire, car un jour chacun rendra des comptes, ces anciens amis du PDS ne diront pas le contraire) que grâce la transhumance du PDS à l’APR à la 25ème heure. Les « amis » avant la patrie.
« Problème de management (mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, non respect des lois et des règlements, etc.) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire (avantages indus, intimidations, etc.), des autorités étatiques qui, jusqu’à présent, feignent de ne rien savoir (n’ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.
En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c’est le début du CHAOS.
Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d’étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti. »
Sauvons nos universités publiques du naufrage.
(leral.net 9 oct. 2012 de Citoyen)