Le président de la République, Macky Sall, s’est engagé à valider les conclusions de la Concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur au Sénégal (CNAES) avec l’ensemble des recommandations et propositions du Comité de pilotage.
Le Chef de l’Etat, qui en a pris l’engagement à l’ouverture au Palais de la République d’un conseil présidentiel sur l’enseignement supérieur, a cité entre autres la gouvernance et le financement.
Face aux acteurs du sous-secteur et aux partenaires techniques et financiers, il a souligné l’impératif d’adapter ‘’notre enseignement supérieur aux normes internationales’’.
Dans la foulée, il a annoncé que le gouvernement va élaborer un vaste programme de réforme, dans la période 2013-2017, évoquant la nécessité de créer les conditions d’un enseignement supérieur de qualité.
Le Conseil présidentiel sur l’enseignement supérieur a enregistré la présence du Premier ministre, Abdoul Mbaye, du président de la CNAES, Souleymane Bachir Diagne, des recteurs des universités, des représentants d’étudiants, du SAES, de gouverneurs de région, des partenaires techniques et financiers…
Le 9 avril dernier, à l’issue de quatre jours de travaux, le comité de pilotage de la CNAES dirigé par le professeur Souleymane Bachir Diagne présentait au Premier ministre Abdoul Mbaye son rapport général avec 78 mesures édictées.
Ces mesures vont de la gouvernance à la recherche et l’innovation en passant par le financement, l’internationalisation et l’ouverture sur le marché de même que l’offre et la qualité.
L’objectif est de réformer l’enseignement supérieur afin de l’inscrire dans une assurance qualité, indique la CNAES, qui prône l’avènement ‘’d’un étudiant sénégalais au service de sa communauté et citoyen d’un monde en perpétuel mouvement’’.
Mais le principe de l’augmentation des frais d’inscription des étudiants établi par le rapport du comité de pilotage de la CNAES fut l’objet d’une pompe de discorde avant de trouver « un consensus profond ».
Les étudiants, qui protestaient à l’annonce de ce principe, étaient revenus à de meilleurs sentiments, se sentant rassurés sur l’opportunité et les modalités de son instauration.
c’est bien,mais nous attendons le meme engagement sur les conclusions de la commission MBOW qui nous vaut plus d’un milliard deja;nous ne comprendrons president que vous faites moins que PR DIOUF qui avait dit en son temps qu’il ne changrait une seule virgule de la conclusion d’une certaine commission