Le président de la République s’en est encore ouvertement pris aux membres de l’opposition, lors de l’ouverture de la conférence mondiale des maires noirs jeudi 15 décembre au Meridien-President de Dakar.
Selon lui, le débat sur sa candidature est clos. Il a révélé savoir que l’opposition est allée dire aux occidentaux de lui attribuer le prix Nobel de la paix s’il renonce à se présenter, mais il ne le fera pas.
« Wade se défoule sur l’opposition », écrit « L’Observateur ».
« A l’occasion de l’ouverture de la conférence mondiale des maires noirs, Me Abdoulaye Wade s’en est encore pris à l’opposition », écrit « L’Observateur ».
« L’Observateur » rapporte les propos de Wade qui déclare : « Je me dois de vous donner certaines explications sur l’état réel du pays, afin que vous soyez les ambassadeurs du Sénégal. Je suis prêt à vous amener à l’intérieur du pays pour que vous discutiez librement avec les populations. Vous verrez que le Sénégal est un pays de paix, qui est différent de celui décrit par certains opposants qui parcourent le monde pour apeurer les gens, les Américains notamment. L’opposition a suggéré à des Européens de me donner le prix Nobel de la paix si je ne me présente pas », dit-il.
« On m’a même proposé le prix Nobel », confirme le président Wade dans « Le Quotidien ».
Selon « L’As », « outrés par les attaques du président lors de la conférence mondiale des maires noirs, les maires socialistes claquent la porte de Wade ».
En tout cas, affirme le président Wade dans « Le Soleil », « le Sénégal est un pays de paix et le restera ».
Dans « EnQuête », « Wade engage la riposte » pour contrer la « contestation de sa candidature à l’étranger ».
« Non content d’être monté hier au créneau pour dénoncer une campagne de communication que l’opposition mènerait à l’étranger et dont la conséquence est entre autres la salve de lettre contre sa candidature (celle de l’ancien président Jimmy Carter, de Johnny Carson, sous-secrétaire d’Etat américain aux affaires africaines), le président Wade annonce une campagne pour inverser la tendance au niveau international. Un communiqué annonçant cette contre-offensive a d’ailleurs été lu hier au journal télévisé de minuit », rapporte « EnQuête ».
« EnQuête » révèle que « le ministre de l’Intérieur, Me Ousmane Ngom, pourrait être, sauf changement, celui qui va porter la bonne parole du régime de Wade aux Etats-Unis ».
extrait revue de presse