Le procès du promoteur de lutte Luc Nicolaï, qui devait être jugé ce mercredi au tribunal des flagrants délits de Thiès avec quatre autres prévenus, a été renvoyé au lundi 5 novembre.
Ce report fait suite à une demande du parquet qui souhaite la présence de Bertrand Touly, le directeur général de l’hôtel Lamantin beach, partie civile dans le cadre de cette affaire et premier à être arrêté et détenu à la suite de la découverte de cocaïne chez lui.
Le procureur a aussi motivé sa demande par la nécessité de la présence de la vingtaine de témoins du procès dont la majorité était absente, mercredi, à l’ouverture de l’audience.
Il a exprimé le souhait pour l’organisation d’une audience spéciale pour juger cette affaire qui mobilise 15 avocats.
Le promoteur de lutte, Luc Nicolaï, est poursuivi pour les délits d’association de malfaiteurs, de corruption active et de détention de drogue.
Mercredi, il est arrivé au tribunal des flagrants délits de Thiès, habillé d’un boubou blanc, un cure-dent à la bouche. De nombreuses célébrités de la lutte dont le promoteur Gaston Mbengue, le lutteur Zoss, ainsi que des animateurs d’émission de lutte sont venus lui exprimer leur soutien.
Il a été arrêté dans le cadre de l’affaire de détention de cocaïne impliquant le directeur général de l’hôtel Lamantin beach, avant d’être placé sous mandat de dépôt, le 23 octobre.
Surnommé le promoteur du continent, il avait été conduit à la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Thiès, en même temps que deux Douaniers et deux employés de l’hôtel Lamantin beach, tous les quatre visés également dans le cadre de la même affaire.
Les deux douaniers, dont le chef du poste de Mbour, Abdou Kébé, sont accusés d’usage de faux en écriture, tandis que les deux employés de l’hôtel Lamantin beach devront répondre de complicité.
Bertrand Touly, placé sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction de Thiès, le 1er octobre dernier, est lui inculpé de trafic et de détention de cocaïne.
L’affaire ayant conduit au placement sous mandat des cinq prévenus, a éclaté le 27 septembre dernier, quand des douaniers ont retrouvé 24 boulettes de cocaïne chez le président directeur général de l’hôtel Lamantin Beach.
BD/ASG